samedi 27 juin 2009

J'adonne mon corps à la science...

À tous ceux qui pensent qu'on doit s'habiller en costume cravate et évoluer sur deux pattes en société je réponds par cette petite provocation bien innocente, qui fusillera tout ce qui me restait de crédibilité.

À tous ceux qui pensent encore qu'on ne peut être sérieux que si on ressemble à un pingouin (pas pour la démarche, pour l'habit), je prouve ici qu'en ressemblant à une loutre parfois, à une sardine souvent (celle qui bouchait le port...) et à une baleine tout le temps (sans commentaires svp), on peut aussi travailler très sérieusement sans en avoir l'air !

Si, si, je vous assure que je fais l'effort d'apprendre la planche à voile à mon âge et malgré ma sédentarité plus que tiers séculaire pour pouvoir aller tester des idées et avoir la force physique nécessaire afin de mener à bien les travaux du nauticaerium.

Quand je vous disais que c'était pratiquement un sacerdoce, je ne voulais pas dire que c'était un sacerdoce pratique !

Bon, une petite série de vidéos sur mes atermoiements en apprentissage de windsurfing, et n'oubliez pas d'utiliser les flèches à droite et à gauche ou les miniatures qui apparaissent sous votre souris sur la vidéo elle-même pour pouvoir toutes les regarder.

Au programme :
1 - "Une loutre invente une nouvelle façon d'utiliser la voile du windsurf"
2 - "voile vivante 1, loutre 0" (ça veut dire que c'est la voile qui a gagné ;-)
3 - apprentissage jour 1
4 - jour 2
5 - 1er essai Hifly Magnum
6 - jours 3, 4, 5, 6, 7
7 - Sur le nouveau flotteur Discovery L (un "paquebot")
8 - idem, partie 2
9 - 1ère session sans chute !


(rappel : une fois la barre de défilement complétée, vous pouvez la cliquer ou faire glisser le curseur avec la souris pour visualiser rapidement à votre rythme... Pour visualiser la même playlist directement sur YouTube :
www.youtube.com/view_play_list?p=AACF5DFA5E9CB039)

post scriptum : si vous êtes inquiets de mon devenir sur cet engin définitivement agressif et instable mais néanmoins assez rigolo quand je suis dessus, vous pouvez suivre mon évolution (et mes évolutions) sur une autre playlist YouTube qui s'enrichira régulièrement des dernières sessions d'apprentissage, toujours sans rien cacher (n'oubliez pas qu'il y a plusieurs pages !) :
www.youtube.com/view_play_list?p=9061FCF410602C16 pour 2009
www.youtube.com/view_play_list?p=34ADC844A359301A pour 2010...



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mardi 16 juin 2009

ID : Kitelix... Et si la voile et l'hélice se reconciliaient ?

Je travaille actuellement sur le design (prononcer "disaïn' ") d'un régulateur d'allure pour petits bateaux (Chuck Lenweiber m'a fait le plaisir de me dire avoir envie de réaliser de nouveaux projets avec moi), et parallèlement bien sûr comme toujours sur d'autres projets plus personnels comme cette histoire de pilotage automatique d'aile de kite.

Il faut dire que les deux projets sont complémentaires, puisqu'ils explorent les mêmes principes.

Plusieurs projets en même temps c'est plus efficace, car au lieu de disperser le chercheur modeste que je suis comme on pourrait s'y attendre, une idée en appelle une autre, puis une modification ou une découverte ouvre un nouveau chemin à explorer, etc. et tout ceci aide finalement à avancer, sans compter la mutualisation des moyens bien sûr.

Et c'est encore le cas ici.
Les remue-méninges ont encore frappé.

L'idée, c'est d'utiliser un cerf-volant rotatif pour faire tourner directement une hélice de propulsion sur un bateau.

L'avantage : un CV monofil, on le lance et on l'oublie.
Ensuite on pilote le bateau exactement comme un bateau à moteur, y compris face au vent.
Plus aucune "zone interdite" comme avec toute aile de traction ou voilier classique, puisque le bateau propulsé par son hélice peut voguer dans toutes les directions, exactement comme s'il avait un petit moteur.

Bon, la chose a l'air simple comme ça mais rien n'est donné : il reste à déterminer le type de rotatif le plus adapté, et à vérifier si la puissance engendrée peut être suffisante, si la puissance du vent sur le rotatif n'entrainera pas une dérive trop importante par rapport à la force de propulsion obtenue, à réaliser la jonction/transmission entre le monofil et l'hélice marine, etc.

Mais quelle solution séduisante si j'arrive à la faire fonctionner !



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lundi 1 juin 2009

Les testeurs de scullmatix à la pelle...

C'est un plaisir de voir l'enthousiasme que le scullmatix provoque chez nos amis anglo-saxons !

Le prao de Milton "Skip" Johnson scullmatixé :

(où on voit que le manche est très court, mais Milton le préfère ainsi et utilise ses deux mains : une pour la force, l'autre pour commander l'incidence)

Et notre ami Chris Partridge qui s'est même improvisé démonstrateur du scullmatix lors de la rencontre HBBR à Barton Broad :


(où on voit que le scullmatix ne repose pas dans la dame de nage comme il le devrait, ce qui provoque visiblement quelques petits frottements parasites...)

Et vous, comment utilisez-vous votre scullmatix ?
(où on voit que mon passé d'informaticien influence encore mes slogans ;-)

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