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vendredi 14 décembre 2007

Paravelix versus plenissimis velis navigare ? (ad velis)

Quid de la beauté d'une voile latine ? (c'est magnifique et de toutes façons il fallait bien justifier le titre de ce billet ;-)

Certes, trop de poids dans les hauts, trop de difficulté de manœuvre (essayez donc de "gambeyer" tout seul!), mais quand même un bon rendement, et une bonne remontée au prés.
Rappelons que c'est par ce type de voile que les boutres furent les premiers voiliers à pouvoir remonter au vent, et que ce sont les voiles latines qui ont découvert l'Amérique (oui, d'accord, c'est Christophe Colomb... Mais il naviguait sur des Caravelles gréées en voile latine).

D'un autre côté, si tous les derniers voiliers sont équipés de voiles bermudiennes ce n'est pas pour rien non plus : plus simple à manoeuvrer, plus efficace encore pour remonter au vent...

Bon, il est vrai aussi que les dernières "découvertes" de la voile de compétition pointue et aiguisée nous ont rappelé que les cornes des voiles auriques apportaient de la puissance aux anciens navires à voile en augmentant la surface vélique dans le plan longitudinal du bateau.

Et d'un autre côté le bon sens de l'observateur nous montre aussi que plus les mâts sont hauts, plus ils sont fragiles sans compter la complexité des manœuvres en augmentation exponentielle avec les hauteurs encourues.

On sait donc maintenant beaucoup de choses sur l'aspect pratique et l'efficacité, ainsi que sur le ratio de ces deux contraintes pour nos petits navires qui vont sur l'eau.

Mais dans ce monde rien n'est parfait à part les travaux du nauticaerium, c'est bien connu ;-)

Alors nous travaillons [aussi] maintenant sur un gréement "bermudo-latin" ou "latino-bermudien" comme vous préférez, bref un gréement facile, sûr et rapide à monter pour les voiliers des plaisanciers soucieux de la plaisance telle que la concevait Jean Merrien : passer du temps de plaisir sur la mer et s'embêter le moins possible avec des problèmes d'intendance.

Description du système "ad velis" : un mât facilement démontable sans grue à peu près de la longueur du bateau, haubané mais aussi tournant, autour duquel vient s'enrouler une Grand'Voile unique sans lattes ni bôme (pour prendre les ris ou la ranger on l'enroule sur le mât comme avec un enrouleur d'étai), triangulaire comme une voile bermudienne mais longue comme une voile latine.

Parce que c'est beau, une voile latine...