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samedi 8 décembre 2012

Velalae, 2ème prototype

(Rappel : toutes les news sur ce concept via l'alias www.velalae.com)

Ce deuxième prototype présente un gros défaut aérodynamique : le profil de chute devrait être droit mais il est courbe. 
C'est une erreur de ma part sur un paramètre dans la configuration de SurfPlan, qui bien que n'étant pas prévu pour cet usage m'a servi pour la conception de la Velalae. Merci à David Aberdeen de m'avoir aidé à repérer le problème. Le prochain prototype sera corrigé.

Ce défaut de profil entraîne un ballonnement qui provoque une instabilité de la "v-aile" et réduit bien sûr son rendement, ce qui complique les tests sur l'eau. 

Les points positifs de cet essai à terre : 
  • Le matériau employé semble idéal.
  • La taille de voilure (3 m²) paraît adaptée.
  • L'angle d'attaque du profil correspond à mes estimations et permet l'autoréglage de l'incidence de la Velalae ; ceci lui permet de procurer une portance auto-régulée avec seulement deux points de fixation, sans besoin de ce qui correspondrait à un réglage d'écoute sur une voile classique.

Comme souvent la vidéo est publiée pour le témoignage et l'analyse, aussi ne vous attendez pas à un film court... En même temps il est bon de rappeler que vous avez un curseur en bas du lecteur vidéo pour vous y déplacer à loisir et ne regarder que ce qui vous intéresse.

Avant de vous laisser vous délecter avec ma façon de bouger sublime et sublimée, je tiens encore à remercier David Aberdeen (SurfPlan) pour son aide et sa disponibilité.

mardi 20 novembre 2012

La Velalae remonte le vent

(Rappel : toutes les news sur ce concept à l'adresse www.velalae.com)

Très content de voir ma théorie concernant la possibilité de remonter au vent avec seulement un aileron et une pagaie comme plans antidérive/gouvernail enfin prouvée ! 

Toujours le premier prototype d'environ 1m², toujours un tout petit vent (cette fois ~10 km/h), et avec une planche plate de SUP de 11'6'' sans dérive.

Malgré cette très petite taille pour cette voile de test de la Velalae on peut remonter au vent, naviguer au prés, aller contre le vent, aller au vent, to go windward, to go upwind... 

Bref, c'est fantastiquement prometteur !

samedi 17 novembre 2012

La Velalae

Du latin veli (voile) & alae (aile)

Vous pourrez suivre les évolutions de ce concept sur le pointeur www.velalae.com.

Rappelons que mes recherches sur le SUPsailing (www.supsailing.info) tendent à trouver un moyen simple et rapide pour pratiquer la navigation sur une planche par tous les temps : de la pétole en Stand Up Paddle (à la pagaie) jusqu'à des vents de véliplanchistes (à la voile) sans revenir au camp de base pour changer d'équipement.

Après des mâts qui se montent et se démontent facilement sur le flotteur, des voiles qui utilisent la pagaie comme espar et d'autres idées comme l'utilisation d'une aile à caissons, voici le premier (très petit) prototype de Velalae : une aile en arche (comme un kitesurf) montée sur un jonc de fibre.

L'aile est fixée d'un côté à l'avant du flotteur (ce qui correspondrait au point d'amure pour un foc) et de l'autre à l'olive de la pagaie (comme des points de drisse et d'écoute confondus).
La pagaie sert à la fois de mât, de réglage d'écoute, de dérive, et de gouvernail.

La vidéo ci-dessous montre le principe et le fonctionnement.

Ne vous attendez pas à voir des sauts de plus de 10 mètres ni d'autres figures de style : là je n'avais pas le temps ;-)
Et avec un vent force 1 sur une voile de 1m², même si elle est très bien profilée aérodynamiquement, il convient de se réjouir que les conditions permettent uniquement, disons, une mise en place paisible. O:-)

Ceci étant dit, vous verrez que malgré la petite taille de ce premier prototype et ce vent faible le système permet d'avancer suffisamment vite pour diriger l'engin, ce qui augure de très bonnes performances avec une taille de voile adaptée.


Le prochain prototype offrira 3 m² de surface vélique pour un bord d'attaque de 4 mètres de long, soit presque le double d'envergure pour plus du double de surface.

L'image montre le design de la future Velalae #02 :


Ce concept est testé sur des SUP, mais que je vois toutes les raisons possibles pour qu'il puisse être adapté aux bateaux : réduction de la hauteur des mâts et de la gite, simplification du gréement et de la voilure, sécurité grâce à l'incidence automatique du système vélique, etc.
À suivre...

nota bene :
remerciements chaleureux à 
David Aberdeen, développeur de l'excellent logiciel SurfPlan sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour !

vendredi 4 mai 2012

Et les ailes ailées zélées ?

Toujours pour suivre et poursuivre les travaux sur les possibilités d'embarquement de gréement léger, voici quelques essais de pilotage et de comportement d'une aile marine, d'une aile à caissons, et d'une aile mono-peau sans les lignes et avec une pagaie en guise de barre de pilotage type "2 lignes".

jeudi 3 mars 2011

Quand la barre cale...

Un autre moyen d'obtenir la dissymétrie pendulaire nécessaire à l'auto-pilotage de l'aile de traction est d'agir directement sur la barre de commande.

Ici quelques essais avec une aile de 2,4m² pour estimer la force utile au futur système.

Comme tous les essais, icelui nous a réservé quelques surprises.
Mauvaises ou bonnes, c'est respectivement selon que l'on se place du côté de l'essayeur (j'ai cité moi-même) ou de celui du rigoleur (ça ne va pas tarder à être vous-même, vous le constaterez en visionnant le film ;-)

dimanche 26 septembre 2010

Dissymétrie pendulaire : premier prototype de commande

Un premier prototype du système de commande de la dissymétrie pendulaire.
Il s'agit de créer la dissymétrie pendulaire de l'ensemble brides - point de tire depuis la base attachée au sol du cerf-volant mono-fil de test.

Rappel : la dissymétrie pendulaire permet l'auto-pilotage d'un lucane (comprenez "cerf-volant de traction") en angle par rapport au vent.
Ainsi on pourra utiliser cette traction à partir d'un bateau, d'un kayak, d'un SUP (Stand Up Paddle), d'une snowboard, d'un kart, ou de tout autre engin flottant, glissant ou roulant sans s'occuper du pilotage d'une aile pour se concentrer uniquement sur la navigation, la glisse ou le pilotage de l'engin lui-même et on pourra remonter au vent exactement comme peut le faire un voilier.

La fabrication imparfaite de votre serviteur (celle du prototype, pas celle du serviteur ;-) a un peu gâché la fête en empêchant les nombreux essais qui avaient été prévus, mais le principe fonctionne et c'est ici la bonne information du jour !

En deuxième partie de la vidéo vous verrez deux séquences d'essais d'un FlowForm qui présente beaucoup d'instabilité. Une fois ce problème réglé, c'est ce puissant porteur qui servira de tracteur pour les essais...

nota bene : toutes les vidéos du nauticaerium sont des vidéos témoins. Elles peuvent être [très] longues. Le lecteur vidéo vous permet de les parcourir selon votre envie en cliquant simplement sur la barre de défilement en dessous de chaque film.

jeudi 23 septembre 2010

Un petit angle pour la ficelle, mais un grand angle pour la traction monofil !

Ça ne paye pas de mine, mais cet angle est l'angle qui va compter !

Vous avez vu le billet sur l'idée de dissymétrie pendulaire mais n'avez pas été convaincu par sa vidéo ?

Une nouvelle petite vidéo pour montrer l'angle d'un monofil dissymétrisé pendulairement avec un monofil non transformé volant dans l'axe du vent.

C'est ce calage autonome et autopiloté en angle par rapport au vent qui va permettre de remonter au vent en tractant un engin, exactement comme un voilier remonte au vent : en louvoyant (en tirant des bords pour remonter au vent en zig-zag).

C'est aussi ce même calage qui permettra de descendre le vent sans qu'un engin nautique comme un flotteur de SUP ou un kayak ne rattrape le cerf-volant, le faisant ainsi amerrir de manière fortuite (problème rencontré fréquemment par ceux qui essaient de se faire tracter par un CV simplement dans le sens du vent).

Bref, c'est ce calage qui va permettre à un cerf-volant monofil auto-piloté de fournir la force vélique nécessaire à la motorisation éolienne puissante et simple d'engins nautiques et terrestres !

samedi 28 août 2010

La dissymétrie pendulaire

Énorme, ce qui est vérifié ici est tout simplement énorme :
une simple dissymétrisation pendulaire permet de caler un cerf-volant en angle par rapport à l'axe du vent dans une position auto-régulée stable.

En gros ça veut dire qu'on va pouvoir surfer sans vagues, faire de la voile sans mâture, conduire un kite-kart sans piloter son aile de traction...

Bref, un kite qui se cale automatiquement sans besoin de pilotage, et qui permet de tracter un engin nautique (ou terrestre) au même titre que le font les voiles, c'est-à-dire descendre comme remonter au vent.

Mais nous développerons plus tard.
Pour l'instant regardez ce premier test concluant avec un petit cerf-volant de type "sled" : 

vendredi 7 mai 2010

Théorix...

Lors d'un échange de méls avec un de mes collègues, il racontait que lors de ses propres essais (oui, il est propre ;-) il avait été étonné que lorsqu'il naviguait avec son aile en mode pilotée, elle avait tendance à lui permettre ensuite de remonter au vent sans aucun pilotage (comprendre : en mode "cerf-volant monofil").

Il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour que j'essaie de comprendre bien sûr, et pour que je lui soumette cette explication théorique bien française et néanmoins assez risquée (d'où le titre du billet, je vous laisse réfléchir là-dessus ;-) :

Le point d'attache du cerf-volant, lancé dans une direction à une certaine vitesse créée son propre vent relatif, composante du vent réel et de la direction inverse du mouvement.
Le CV monofil reçoit donc ce vent relatif et se cale en fonction d'icelui.
Si la forme du CV le cale naturellement au zénith en utilisation normale (point d'attache fixe), alors cette même forme le calera au nouveau zénith créé artificiellement par le vent apparent, position zénithale constamment en mouvement dans le sens de la direction du mouvement.
Ceci peut permettre ainsi à un engin flottant avec un plan anti-dérive de remonter au près ou à un engin roulant de remonter au vent.

J'ai essayé la traction très puissante d'un flowform dans la vidéo ci-dessous, et j'ai essayé en me déplaçant (en courant) de vérifier cet effet, mais hélas il semblerait que je ne sois pas assez rapide ;-)
De plus ce flowform a tendance à faire des embardées constamment auto-corrigées par sa queue et ne se cale pas vraiment au zénith de sa fenêtre, ce qui n'est pas l'optimum pour vérifier cette théorie toute personnelle :



Donc, comme ne le montre pas cette vidéo, il devrait être possible de lancer un CV depuis un engin flottant avec dérive (ou roulant sur terre), de partir à une allure type grand largue (dans le sens du vent), prendre suffisamment de vitesse (c-à-d créer un vent relatif significatif) puis changer d'allure pour remonter au vent, sans aucun pilotage du cerf-volant tracteur.

À suivre...

mercredi 14 avril 2010

Expérimentations



Pourquoi "CT shape" ? Parce que "C shape" pour la forme en arc de traction, "T shape" pour la lettre que décrit le dessin des boudins/lattes, et "C-T" pour le jeu de mot (prononcé à l'anglaise "CT" donne "city").
Maintenant vous avez de quoi comprendre pourquoi le prochain prototype sera un "CE shape", vu qu'icelui manque cruellement de rigidité aux oreilles (là où sont attachées les lignes).
Le "T" deviendra donc un "E". CQFD ;-)

Pourquoi un Power Sled ? Parce que ce type de cerf-volant est à la fois très puissant et très stable, tout en restant très simple et en étant capable de voler par très petit temps (pendant la vidéo il y avait un petit force 2).

Rien ne vaut l'expérimentation :

  • -> Pour le kailsurf avec pagaie (WindSUP ? KailSUP ?) je commence à entrevoir des possibilités pour un système d'autopilotage du kite de traction.
  • -> Pour le kailsurf avec pilotage je commence à envisager une fixation à l'arrière du flotteur car la traction par aile avec les arrières fixés à l'emplacement correspondant au pied de mât de planche à voile ne me semble pas adéquate.