Affichage des articles dont le libellé est propulsion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est propulsion. Afficher tous les articles

jeudi 23 juin 2011

SUPsailing, le 5ème prototype

"Lentement mais sûrement", tel est le proverbe qui me vient à l'esprit pour décrire cet essai.

Après une session d'entraînement de presque deux heures, j'étais fatigué.
J'étais à La Badine (début de la presqu'île de Giens) quand le vent d'est s'est mis à souffler plus fort d'un coup, et je devais faire encore plus de 4 km pour revenir aux Pesquiers (côté sud du port d'Hyères les Palmiers).
J'ai essayé à la pagaie, mais j'étais épuisé et découragé au bout d'un kilomètre d'efforts.
Ramer d'un seul côté pour rester éloigné de la plage sur laquelle le vent me rabattait inexorablement n'était pas des plus motivant et finissait de ruiner une épaule déjà souffrante.

J'ai donc décidé de profiter du 5ème prototype de ma voile de SUPsailing pour essayer de rentrer sans forcer.

Une voile plate d'essai non optimisée (un simple triangle isocèle sans creux donc sans puissance), une méthode pas encore vraiment au point, un rider approximatif et exténué... Mais pourtant ça a fonctionné !

Je suis rentré tranquillement sur plus de 3 km en vent de travers :

mercredi 18 août 2010

DOLfin : encore du boulot !

Le principe DOLfin ("Dynamic On Lift fin" ou "aileron dynamique sur portance") est validé depuis un petit moment - récupérer les mouvements d'équilibre pour actionner une voilure sous-marine d'aide à la propulsion - mais je n'ai pas encore trouvé la bonne formule pour un prototype efficace.

Icelui - le 4ème donc - présente un meilleur aspect que les précédents mais sa voilure est bien trop petite, ce qui limite l'intérêt vu qu'il n'y a aucun gain de puissance, et même plutôt une perte due au frein hydrodynamique du système.

Bref, il y a encore du boulot !

dimanche 15 août 2010

Système DOLfin, prototype #3

Mieux que le #1, mais moins bien que le #2...

Ce prototype souffre d'une voilure sous-marine trop souple et trop petite. On voit bien cependant sur cette vidéo que même avec cet handicap qui réduit grandement l'effet propulsif, le principe "DOLfin" reste efficace.

Le prochain prototype reprendra la voilure sous-marine unique et large du #2 avec le principe de fixation du #3 amélioré par des ventouses profilées plus hydrodynamiques.

samedi 14 août 2010

Système DOLfin, prototype #2

Nettement mieux que le #1 !

Monté sur des ventouses pour des essais à des emplacements différents sans modification du flotteur, ce deuxième prototype montre sinon une hydrodynamique performante, au moins que le système DOLfin a de l'avenir.
(regardez par exemple la vidéo à partir de 7'00" ou 7'15" pour voir l'effet de propulsion produit)

Bien sûr ça n'avance pas comme un hors-bord, mais on sent une aide à la rame.
Cependant l'éloignement de la voilure sous-marine dû aux tubes de support empêche un bon rendement en transformant en quasi translation de ladite voilure (rotation grand rayon) ce qui devrait être une rotation autour de son axe...

À suivre !

Système DOLfin, le premier prototype...

On apprend de ses erreurs.

Ce 1er prototype de DOLfin ("Dynamic On Lift fin" ou "aileron dynamique sur portance") en plus de son joli look "coin coin" ne fonctionne absolument pas.

Si l'idée semble bonne - récupérer l'énergie engendrée par la recherche d'équilibre et utiliser un mouvement naturel pour aider à la propulsion - la réalisation pour ce 1er test est loin du compte.

En attendant le prototype suivant, voilà le pourquoi du problème :

mardi 6 juillet 2010

Le système "DOL-Fin"

Le SUP ("Stand Up Paddle") c'est génial. En plus de ses effets indiscutables pour la santé, cette activité nautique procure un plaisir simple et immédiat à la portée de tous, en permettant à chacun de pratiquer à son propre niveau.

Les très sportifs l'utiliseront comme un surf dans les vagues et comme engin de course pour faire de la "longue distance", alors que les plus calmes préfèreront son côté côtier pour des balades toujours merveilleuses.

Les flotteurs de SUP ont en général de 1 à 3 ailerons ("fin" en anglais) à l'arrière qui permettent de mieux le diriger (c'est un peu plus complexe mais résumons ainsi) et lors d'un de mes entraînements je me suis demandé comment utiliser aussi ces ailerons pour aider à la propulsion de l'engin.

L'idée qui m'est venue en premier lieu c'est bien sûr d'utiliser le mouvement "haut-bas" comme on voit faire quelquefois les surfers sur les vagues en ajoutant une composante horizontale comme une "nageoire caudale style dauphin" à l'extrémité de l'aileron central.

Mais en visualisant ce que ça pourrait donner j'ai vite changé d'avis : imaginez un bonhomme - aussi baraqué soit-il - en train de sautiller sur une planche pour la faire avancer... Eclats de rires et moqueries garantis de la part des spectateurs, et donc insuccès du système garanti lui aussi !

Par contre imaginez un SUPer (aparté : c'est ainsi que l'on appelle les pratiquants de SUP, c'est SUPer non ? ;-) imaginez disais-je un SUPer pagayant normalement comme tous les SUPers, puis se mettant à imprimer un mouvement de marche (appui alternatif d'une jambe et de l'autre) qui ferait sensiblement accélérer son engin, et enfin se remettre à pagayer tout en continuant sa "marche" pour évoluer sur l'eau avec la grâce d'un véritable "waterman" (c'est ainsi qu'on appelle les sportifs nautiques en contact direct avec l'eau)...

Là plus aucun ricanement dans le public, mais des "Oh!" et des "Ah!" admiratifs.
(Quelques larmes d'émotion, aussi, de la part des femmes, surtout si c'est moi qui fait la démonstration ;o) (*)

(*) Le lecteur assidu de ce blog qui aura regardé mes vidéos ou mieux : qui aura eu la chance de me voir dans la vraie vie comprendra instantanément qu'il s'agit là d'une auto-dérision digne du meilleur des humours.

Mais revenons à notre idée, beaucoup plus sérieuse celle-là.

Comment obtenir cette propulsion ? Tout simplement avec un aileron central qui présente à son extrémité basse une sorte de "T" - profilé comme un hydrofoil - dont les extrémités droite et gauche (espacées de la largeur du flotteur, soit environ 70 à 80 cm) sont équipées d'extension palmées constituées du même matériaux rigide et ressort que l'aileron.
Les mouvements d'appuis d'une jambe puis de l'autre, donc droite-gauche, actionnent les palmes qui génèrent la propulsion.

L'ensemble reste esthétique, la sportivité de l'activité est préservée - voire même améliorée - et la distance parcourue avec la même énergie est augmentée.

À suivre...

mardi 16 juin 2009

ID : Kitelix... Et si la voile et l'hélice se reconciliaient ?

Je travaille actuellement sur le design (prononcer "disaïn' ") d'un régulateur d'allure pour petits bateaux (Chuck Lenweiber m'a fait le plaisir de me dire avoir envie de réaliser de nouveaux projets avec moi), et parallèlement bien sûr comme toujours sur d'autres projets plus personnels comme cette histoire de pilotage automatique d'aile de kite.

Il faut dire que les deux projets sont complémentaires, puisqu'ils explorent les mêmes principes.

Plusieurs projets en même temps c'est plus efficace, car au lieu de disperser le chercheur modeste que je suis comme on pourrait s'y attendre, une idée en appelle une autre, puis une modification ou une découverte ouvre un nouveau chemin à explorer, etc. et tout ceci aide finalement à avancer, sans compter la mutualisation des moyens bien sûr.

Et c'est encore le cas ici.
Les remue-méninges ont encore frappé.

L'idée, c'est d'utiliser un cerf-volant rotatif pour faire tourner directement une hélice de propulsion sur un bateau.

L'avantage : un CV monofil, on le lance et on l'oublie.
Ensuite on pilote le bateau exactement comme un bateau à moteur, y compris face au vent.
Plus aucune "zone interdite" comme avec toute aile de traction ou voilier classique, puisque le bateau propulsé par son hélice peut voguer dans toutes les directions, exactement comme s'il avait un petit moteur.

Bon, la chose a l'air simple comme ça mais rien n'est donné : il reste à déterminer le type de rotatif le plus adapté, et à vérifier si la puissance engendrée peut être suffisante, si la puissance du vent sur le rotatif n'entrainera pas une dérive trop importante par rapport à la force de propulsion obtenue, à réaliser la jonction/transmission entre le monofil et l'hélice marine, etc.

Mais quelle solution séduisante si j'arrive à la faire fonctionner !



.

mardi 14 avril 2009

Bill's balade

Chuck vient de m'envoyer un message de Bill de TCBoats.com essayant son ScullMatix tout neuf.

Voici ce qu'il en dit dans le texte original :
[..]"It Works ! And quite well, I might add. Granted it is low power and a little slow, but VERY VERY easy to do. I used it on an old 14' aluminum Arkansas Traveler river boat (pointed nose). I cut a piece of 1 x 6 appx 18" long and then a "U" shaped notch in one end. I then used a "C" clamp to attach the piece to the transom with the notch "UP" (of course). I had a head wind at times of 5 to 10 MPH, and was still able to make very satisfactory headway. Turning is not a problem, once you have the hang and feel of the oar."[..]

En français ça donne :
[..]"Ça fonctionne ! Et très bien, même. D'accord, c'est un peu lent et de faible puissance, mais c'est très très facile à faire. Je l'ai utilisé sur un vieux 14' Arkansas Traveler en aluminium (bateau au nez pointu). J'ai coupé une pièce de bois d'approximativement 45cm de long avec une encoche en "U" d'un côté. J'ai ensuite utilisé une presse en "C" pour fixer la pièce au tableau arrière avec l'encoche en haut (bien sûr).
J'ai eu par moments un vent de face dans les 5 à 10 noeuds, et j'étais encore capable d'avancer de manière très satisfaisante. Virer n'est pas un problème, une fois qu'on a l'aviron bien en main."[..]

Et Bill d'envoyer quelques photos de ses exploits à la godille, que je ne résiste pas de vous montrer ici :





Sympathique, non ?

.

jeudi 19 mars 2009

Dans les bacs pour 35,50 € : le ScullMatix tient ses promesses !

DuckWorks a bien tenu ses promesses de faire son possible pour permettre au plus grand nombre d'obtenir son ScullMatix. Nous n'en doutions pas, mais c'est assez rare pour être souligné et salué !

Moins de 35,50 euros (au cours du dollar US en ce jeudi 19 mars 2009) pour cet appareil, moi ça me va !
Moins de 7,50 euros pour la livraison depuis les USA, moi ça me va aussi !

Ça veut dire qu'un Européen qui le commande pour se le faire livrer à la maison se verra présenté une facture port compris de moins de 42,70 €...
Qu'attendez-vous pour vous précipiter sur votre commande en ligne ?

Cliquez sur le bouton radio "Overseas Shipping" et ensuite sur le bouton vert "Add to cart" ; choisissez le lieu et le mode de livraison (Europe-Air mail pour la France par exemple) puis cliquez sur le bouton "Check out now" afin de remplir vos coordonnées, etc.

Si vous avez des questions utilisez les forums français ou anglais que vous trouverez ci-dessous dans les pages web ad hoc :

Cliquez ici pour les pages web francophones

Cliquez ici pour les pages web anglophones

.

lundi 26 janvier 2009

1er essai US du prototype du ScullMatix (essai texan, même !)

Chuck Leinweber était certes convaincu par les vidéos de tests du ScullMatix du nauticaerium - aurait-il signé sinon ? - mais restait curieux d'essayer lui-même le système.

Avec comme il se doit un zeste de scepticisme de bon aloi.

Rendons tout d'abord hommage à son courage, car comme vous pouvez le constater sur cette photo, il est tout seul à bord, au milieu d'une étendu d'eau, sans gilet de sauvetage, face au vent :


Mais que serait le courage sans la grâce ? Voici une deuxième photo qui, comme vous pouvez le constater, permet de se rendre compte de l'extrême facilité et de la grâce naturelle qui habite tout utilisateur du ScullMatix, même la toute première fois :



Mais je commence à me demander si je n'ai pas inventé un ustensile dangereux pour l'équilibre de l'homo sapiens, car une fois rentré Chuck - pourtant habituellement mesuré - s'est jeté sur son courrielleur pour m'écrire un mél dans lequel, de-ci de-là, on peut lire des choses qui dépassent toute retenue comme par exemple :
"I got it to work like a charm" (j'ai réussi à le faire fonctionner comme un charme)
ou encore :
"I am convinced now" (je suis convaincu maintenant)
et le meilleur, que je vais bien sûr faire broder sur mon oreiller :
"I am very excited and impressed with your genius, Guy. Your invention is brilliant in its simplicity and efficacy." (je suis très enthousiasmé et impressionné par votre génie, Guy. Votre invention est brillante dans sa simplicité et son efficacité.)

Que rajouter ?

Ah si, un spécial dédicace et remerciements à Sandra Leinweber pour son accompagnement et ses photos lors de cet essai, qui m'auront permis de laisser cette belle page à la postérité et qui laissent dorénavant au monde la possibilité d'admirer le style de Chuck à la godille.

... Ben oui, certains vont peut-être dire que j'en fais un peu trop, mais c'est quand même pas tous les jours qu'on se fait traiter de génie, hein !

Bon, pour en revenir à plus sérieux : comme vous pouvez le constater les choses avancent, et il n'est pas interdit de penser qu'il n'y en a plus pour bien longtemps encore à attendre avant de trouver le ScullMatix disponible à la vente par correspondance d'accastillage chez DuckWorks.

- C'est tout pour aujourd'hui ! -