dimanche 29 janvier 2017

Le Cap Horn à la voile, nous en avions rêvé, Sébastien l'a fait !

Comme chacun sait, ou comme vous saurez après avoir lu cette belle phrase, il existe une coutume chez les marins, qui consiste à porter un anneau à l’oreille en guise de trophée pour leur passage du Cap Horn à la voile.
Car comme chacun sait, ou comme vous saurez après avoir lu cette seconde magnifique phrase, le Cap Horn est devenu un cap mythique réputé pour être très difficile à passer à la voile tellement les éléments y sont souvent déchaînés, les courants violents, la mer démontée, et les vents en furie.

Alors comme chacun sait, ou comme vous saurez après… Bref, Sébastien Destremau, le héros toulonnais qui a osé le Vendée Globe 2017 « avec les moyens du bord » ferme la marche et referme derrière lui la porte de cette course non moins mythique dans une aventure digne des meilleurs récits de Bernard Moitessier, et aujourd’hui, le 29 janvier 2017, il a passé le Cap Horn à la voile seul sur son immense voilier monocoque IMOCA 60 « TechnoFirst FaceOcean ».

Du Grand Art, du Bel Ouvrage, de la Belle Navigation.

Un hommage au marin d'exception certes, mais aussi à l’homme qui souffre et qui a peur :




vendredi 6 janvier 2017

Décathlon développera-t-elle la Velalae ?

Ok, je vais aller voter pour aider ce super projet de rêve !

Pour bien commencer l'année, Decathlon développera-t-elle la Velalae ?
Il faut 100 votes dans le mois de janvier 2017 pour que cette voile légère & rapide conçue pour naviguer partout avec votre paddle, ou votre kayak, ou même votre trottinette, ait une chance d'être étudiée, puis peut-être réalisée et commercialisée par Décathlon Creation.

Déjà classé 2ème des projets sur Decathlon Création après seulement 5 jours (sur 30), on y croit très fort, et tout ça seulement grâce aux votes enthousiastes des internautes informés par les réseaux sociaux et malgré les difficultés d'inscription sur le site de Decathlon Création : les vagues et les vents nous portent, merci les amis !

Si vous passez par ce blog et si vous voulez apporter votre pierre à l'édifice, vous pouvez aller vous inscrire et voter pour le projet de la Velalae sur http://goo.gl/EfrGVo

[EDITION]
Malgré vos 281 tentatives de votes positifs répertoriés - dont je vous suis très reconnaissant - et seulement 45 qui ont correctement fonctionné sur le site de Décathlon Création, et après un long silence des responsables, nous apprenons que Décathlon Création cesse ses activités.
Beaucoup d'espoirs déçus et d'énergie perdue donc :-/

Et dans tous les cas, que la Velalae se réalise ou soit simplement ignorée par "D4", MERCI ENCORE de vous être intéressés à ce projet !

mercredi 7 décembre 2016

Reconnaissance éternelle !

Très honoré d'être cité dans un livre de référence sur la godille, à la fois exhaustif et documenté aussi bien que très agréable à parcourir.



Merci Monsieur Gildas Roudaut !


La page du livre chez son éditeur :
https://www.canotier.com/fr/l-art-de-la-godille

lundi 14 décembre 2015

The ScullMatix adventure walks on its own way

Image écran de la couverture pour la postérité de la Godille automatique, Godyoto, ScullMatix...
Chuck Leinweber - autrement dit le bien connu DuckWorks - m'a fait part d'un article très sympathique de Ben Fuller publié dans le dernier Small Boats Monthly Magazine à propos de la Godyoto, soit "The ScullMatix" pour son appellation commerciale.
J'en suis vraiment très content et je remercie chaleureusement Ben Fuller de ce bel article (réservé aux abonnés du magazine) et bien sûr encore Richard Borenstein pour nos discussions épistolaires et in vivo pléthoriques sur le sujet, Chris Partridge pour avoir eu la gentillesse de parler de mon invention à Chuck, et enfin bien sûr Sandra et Chuck Leinweber pour avoir finalement accepté le risque de créer un nouvel ustensile pour un nouveau marché !

Ben a joint une vidéo en accès public à son article, pour montrer le ScullMatix en action :




vendredi 23 octobre 2015

Face à l'eau, céans !

Sébastien Destremau sur FaceOcean
Sébastien Destremau est magistralement incroyable !

Voyez par vous-même : pour son projet fantastique - la course en solitaire du Vendée Globe - il offre en tombola gratuite le bateau Open 60 "FaceOcean" de son aventure (oui, vous avez bien lu, et oui c'est bien un IMOCA).

Même pas besoin de payer quoi que ce soit,
même pas besoin de participer à sa campagne de crowdfunding,
même pas besoin d'acheter une statuette à son effigie (de toutes façons il n'y en a pas, cet homme n'a pas le culte de la personnalité).

Mais vous pouvez brûler un cierge si vraiment vous voulez gagner son bateau, on ne sait jamais !

Il suffit de s'inscrire gratuitement en ligne ici !

la description complète du bateau ici
l'accueil du site de son projet "FaceOcean" ici

Et pour l'avoir essayé (le bateau, pas Sébastien) nous pouvons vous affirmer que si le skipper est magistral, son bateau ne l'est pas moins :

Avec un petit album photos souvenir ici :-)

mardi 20 octobre 2015

Enduit isolant pour vaigrage

Vous le savez,
le nauticaerium vit la R&D comme une passion,
et votre information comme une mission ! O:-)

Dans nos recherches de solutions simples, rapides et efficaces pour refaire un ancien vaigrage, nous voulions trouver un enduit à la fois résistant à l'humidité, léger, épais, facile à passer sur l'ancienne colle sans avoir à la poncer|retirer, et si possible isolant.

Le tout bien sûr en un seul passage d'un seul produit abordable et lavable à l'eau.

Il semblerait que nous ayons trouvé ce produit miracle :-D

Afin que vous puissiez vous faire votre idée, voici une petite vidéo de son essais en échantillons avec différentes techniques d'application (truelle-spatule, rouleau, pinceau) :


Si ce produit vous intéresse, voici la page de son fabriquant (nb: ceci n'est pas une publicité).




dimanche 4 octobre 2015

Réfection du mouillage forain


Il est beau le bateau, il est sage le mouillage !
Petit vidéogramme témoin du dévouement, de la disponibilité, de la gentillesse et des compétences du président et de la trésorière de l'Union Maritime du Mourillon (UMM).
  • La réfection du jour est provisoire, les vieux blocs de lest emmêlés ne pouvant être déplacés, il sera ultérieurement posé une ancre à vis dans le sol meuble à un endroit plus ajusté pour le bateau et ses voisins. 
  • Les colliers électriciens servent à sécuriser les manilles pour empêcher le desserrage de leurs axes.
  • Pour le mouillage définitif ils seront soit coupés à ras, soit remplacés par du fil inox.



mercredi 23 septembre 2015

Réfection du gréement en autonomie


12 minutes de vidéo (que vous pouvez survoler très rapidement en passant la souris sur sa barre de défilement et en cliquant à l'endroit que vous voulez visualiser) pour montrer un résumé d'une journée entière consacrée à la réfection du gréement dormant et du gréement courant du nouvel outil du nauticaerium, avec démâtage et remâtage seul et sans grue, avec un système embarqué léger.

D'abord un grand remerciement à Monsieur Henri Dreyssé pour m'avoir largement inspiré et permis grâce à ses essais et vidéos de concevoir et réaliser ce système de démâtage/remâtage en autonomie complète.
Si vous cherchez à comprendre le sujet, son article de blog est un modèle de clarté.

Mon système reprend les même principes.
Il diffère seulement sur les moyens employés : j'ai gardé dans ma ligne de mire la simplicité, la légèreté et la polyvalence des réglages pour pouvoir m'adapter in vivo veritas et pallier à mon manque d'expérience au fur et à mesure de la rencontre des problèmes...
C'est notamment pour ces raisons que tous les nœuds que j'ai utilisés pour le haubanage provisoire textile sont des "Nœuds de Bosse de Guy" qui permettent de régler finement sur place l'emplacement des charnières et autres tensions des cordages.

Il est à noter que, si ce système a très bien fonctionné tant pour le démâtage que pour le remâtage, ce dernier m'a demandé plus d'efforts directs car il n'y a aucun winch sur ce petit bateau pour aider à remonter son mât de plus de 7 mètres, avec donc un levier non négligeable.
De plus le temps de préparation et de réglage étant relativement important, je réserverai ce système performant mais finalement complexe aux dépannages et préférerai désormais utiliser la grue de l'aire de carénage pour démâter.

En ce qui concerne le gréement dormant :
Les ridoirs inox étant tous soudés par la corrosion, j'ai opté pour couper les bas des haubans, bas-haubans et du pataras au niveau des tiges filetées serties pour les remplacer par des boucles avec cosses-cœur inox et des manchons sertis en cuivre galvanisé. La perte de longueur de câble étant rattrapée par des cadènes pliées.
Le sertissage s'est fait avec une pince à sertir hydraulique manuelle de 16 tonnes de pression.
Les proportions de temps de la vidéo retracent bien la difficulté rencontrée, surtout pour une première fois : si la pince était largement assez puissante, le jeu des matrices et la raideur des câbles à passer autour des cosses ont compliqué la tâche. L'utilisation d'une pince-étau à sertir n'a pas aidé, la pince hydraulique se révélant au final plus pratique et plus fiable malgré les soucis cosmétiques.

Le gréement courant a été remplacé par de la drisse de 8 mm en double tresse polyester pré-étirée de couleur beige uni prévue pour les gréements traditionnels.
La vidéo montre une drisse bicolore rouge et blanche utilisée pour tester les passages.



samedi 5 septembre 2015

À propos de la recharge électrique...


On le sait tous : parmi les freins à la motorisation des véhicules en électrique, il y a le problème du temps de recharge des batteries (et donc l'autonomie réelle de l'engin dans la vraie vie...)

En ce qui concerne les bateaux, vous savez peut-être que le nauticaerium travaille aussi désormais sur quelques solutions pratiques, qui s'intéressent à la recharge permanente par panneaux solaires, éoliennes, hydroliennes et autres moyens accessibles aux propriétaires dans le parc bateau existant.

Mais vous savez aussi que le parc automobile peut être une locomotive dans les progrès à la portée de l’ingénierie d'aujourd'hui, alors une question que je pose publiquement comme une suggestion :

Pourquoi ne pas réfléchir à une standardisation d'une partie des batteries de stockage des véhicules afin de pouvoir "changer la consigne" rapidement dans une station-service pour repartir quasi immédiatement avec le "plein" de batteries consignées préalablement chargées ?

On comprend bien que les technologies des batteries sont encore propriétaires pour permettre aux marques de faire la différence, mais pourquoi ne pas penser une relation de par exemple 50% batteries propriétaires à la marque du véhicule en recharge lente à brancher sur prise et 50% de batteries standards consignées échangeables dans les stations-service ?
(même ces proportions - qui ne sont ici qu'un exemple - pourraient être laissées à la discrétion des constructeurs, avec autant d'arguments de vente et de différentiation pour un marché débutant...)

Ainsi, par exemple, si un véhicule propose au total seulement 200 km d'autonomie électrique, on pourrait s'arrêter 1 ou 2 mn tous les 100 km pour échanger les batteries standards et repartir avec le plein pour un minimum de 100 km et ainsi de suite lors d'un déplacement important, et si on utilise le véhicule quotidiennement pour des petits trajets, la recharge nocturne à la borne à domicile sera naturellement le choix privilégié.

Je publie cette idée car je ne l'ai pas encore vue circuler, et il me semble qu'elle mériterait d'être sérieusement et largement étudiée et partagée.


vendredi 21 août 2015

Soudure polyéthylène


On voit beaucoup de questions sur les forums ou autres réseaux sociaux à propos du collage impossible du plastique des engins rotomoulés (comme les kayaks ou les SUPs d'eau vive par exemple).
Ce plastique très spécial est du "polyéthylène", et si ses propriétés sont très intéressantes - pour les industriels car elles permettent la fabrication par rotomoulage et pour les utilisateurs car ce matériau est très solide - le collage efficace et durable sur cette matière est hélas tout simplement impossible.

Mais une autre de ses propriétés va aussi nous être très utile : le polyéthylène fond à température assez basse pour être soudé très simplement avec un décapeur thermique.

Il vous faut :
  1. un décapeur thermique
  2. une spatule en métal
  3. un baguette ou une plaquette découpée dans le même matériau que celui que vous voulez souder
Le reste est assez simple en vidéo pour se passer de commentaires : 

Quelques précisions peuvent encore améliorer votre intervention : 
  • Une buse plus fine que celle de la vidéo vous permettra un travail plus simple, car vous fondrez plus intensément et précisément l'endroit de la soudure.
  • Prévoyez différentes tailles de "baguettes de soudure polyéthylène" avec des longerons fins et des plaques grossièrement découpées suivant les manques de matière nécessaires.
  • Chauffez vite, rapidement, et uniquement à la soudure, pour éviter que la matière alentour ne se creuse ou se déforme.
  • Pour parfaire l'aspect après la soudure, vous pouvez chauffer uniquement et rapidement la surface en va-et-vient et lisser simultanément avec une spatule propre.


vendredi 14 août 2015

Pièce détachée attachante


Voici donc la nouvelle base de mes futurs essais de R&D nautique. 

Accrochez-vous, tout va probablement y passer : 
des techniques de "refit" (réhabilitation en bon français dans le texte) éconologique avec de la récupération d'éléments recyclés et du détournement d'éléments divers, 
à l'électrisation complète et l'utilisation totale d'énergies renouvelables à partir d'éléments communs et peu dispendieux autant que faire se peut,
en passant - évidemment - par des gréements osés sinon révolutionnaires comme la Velalae :-)

Le but du jeu, en plus de partager largement via ce blog des techniques efficaces et autres astuces simples, sera de proposer un service d'informations précis et abordable pour procéder à l'électrisation - et plus généralement à l'utilisation d'énergies renouvelables - optimisée et rationnelle d'un bateau existant, qu'il soit neuf ou d'occasion.

À suivre...

mercredi 8 juillet 2015

L'Apparatair, ou le Subaquatrek facile :-)

Le nouveau masque de randonnée aquatique de Tribord, appelé "Easybreath", est une véritable et très belle innovation.
Il fonctionne bien et reste assez confortable pour permettre à beaucoup d'entre nous qui étaient réfractaires au système masque+tuba de pouvoir goûter aux joies du "snorkeling" (ou "snorkelling" si vous êtes plus royalistes).
Pour ceux qui se posent la question : c'est un combiné de masque et tuba intégral - qui recouvre tout le visage - qui permet donc de respirer avec le nez comme avec la bouche, mais sous l'eau (en surface, ce n'est pas un appareil de plongée).

Une sensation vraiment nouvelle, qui affranchit de l'inconfort d'avoir à respirer uniquement avec la bouche en y supportant un appareillage en caoutchouc encombrant !
Personnellement je l'ai découvert et apprécié à l'occasion d'un problème de santé qui m'a interdit de pagayer : la randonnée palmée me permet de continuer à pratiquer un sport relativement complet et doux sans la nécessité de solliciter mes épaules.
L'Easybreath m'a permis de nager sur la durée dans le confort et la bonne humeur :-)

L'invention dont je souhaite vous parler ici est beaucoup plus modeste :
il s'agit d'un simple appareillage respiratoire avec tuba, qui recouvre seulement la bouche et le nez et permet de respirer avec l'un comme l'autre.

L'Apparatair s'utilisera avec des lunettes de natation simples, qui laissent donc le nez et la bouche libres pour lui.

Facile à transporter, agréable à utiliser, simple à nettoyer et bon marché.

À suivre...