lundi 31 août 2009

Kite + Sail + Surf = Kailsurf

Et si on inventait le KailSurf ?

Le KiteSurf permet de s'affranchir de l'ensemble gréement relativement encombrant du windsurf.
Le WindSurf et le Surf permettent de flotter même quand il n'y a pas de traction vélique. (et leur variante le SUP permet même de se déplacer sans aucun vent)

le Kite c'est super, mais à cause de sa dangerosité on ne peut plus en faire partout, et les conflits ne sont pas rares entre kiters et autres usagers des plages. Une des raisons de ces problèmes c'est la longueur des lignes, assez difficile à gérer sur une plage encombrée, et qui représentent également un danger non négligeable sur leur passage quand elles sont en tension.

Alors pourquoi ne pas imaginer un engin vélique constitué d'un flotteur de windsurf (ou de SUP) sur lequel on fixerait des lignes courtes (4 mètres) d'une aile de kite via le pied de mât en reprenant le principe des catakites ?

Côté transport et manutention les problèmes seraient pratiquement résolus : petit flotteur et aile dans la voiture comme le kite, gonflage comme le kitesurf, mais départ sans assistance et à l'eau comme le windsurf, au bord ou plus au large (=> plage libérée).

Le kailsurfer serait debout sur son flotteur, et commanderait son aile avec la même technique de barre que le kitesurf, à la différence que la traction serait exercée sur le pied de mât (et pas sur son harnais) et les lignes de direction passeraient dans le pied de mât et seraient ramenées à une barre un peu comme une barre de traction de ski nautique.

La barre lui servirait donc de commande de direction et un bout de tenue serait accroché à son harnais (les lignes de traction de l'aile seraient fixées sur le pied de mât et un bout serait arrimé du pied de mât et accroché à son harnais afin d'offrir le soutient au kailsurfer).

Et comme la longueur des lignes de l'aile serait ramenée à 4 mètres seulement environ, ceci éviterait la manutention compliquée, les risques d'accrochage et de mauvaise maîtrise, les prises de rafales non contrôlées, ça permettrait la mise à l'eau sans décollage au sol, etc.
L'aile de traction serait ramenée au niveau de hauteur approximative d'un mât de windsurf, permettant au moins les mêmes prouesses qu'icelui dans l'absolu, sans même le risque de faire tomber un mât sur la tête de quelqu'un au bord de l'eau...

Qu'en dites-vous ?

lundi 3 août 2009

Taquet coinceur ouvert pour embase (et rallonge) de mât windsurf

Le système d'embase ou de rallonge de mât commun avec le bout (la cordelette) qui doit rentrer dans un trou avant le taquet coinceur n'est pas pratique.

La cordelette peut être abîmée et difficile à passer, et une fois l'amure étarquée elle reste souvent difficile à relâcher suivant la position de l'utilisateur.

Pour résoudre ce problème j'ai eu une idée très simple que j'ai testée avec succès sur une rallonge de mât standard du commerce. Si ce système existait sur toutes les rallonges du commerce il simplifierait bien des sessions, aussi comme d'habitude je reste ouvert à toute équipe de R&D qui souhaiterait en savoir plus pour réaliser ceci très simplement.

Vous savez bien : si vous faites du windsurf vous avez déjà vécu plus d'une fois ce coincement infernal de la cordelette (on dit "le bout' " en jargon marin) dans le taquet tout au fond du trou.
Celui qui vous oblige à aller tout retourner dans votre voiture pour retrouver cette petite tige de fer aperçue jadis pour chasser ce bout de cordelette du taquet, coincé bien au fond à l'intérieur d'un trou décidément inaccessible... Bref celui qui vous énerve bien et vous gâche un peu le plaisir après une session pourtant magnifique !

Oui, je sais, moi aussi ça m'arrive presque à chaque fois.

Alors j'ai pris ma petite scie à métaux, mes dix petits doigts boudinés, et j'ai scié, sué, pesté, et finalement enlevé tout le plastique de l'embase sur le côté du trou devant le taquet.

Donc plus de trou.

Juste un taquet coinceur qu'on peut utiliser directement, sans avoir à enfiler quoi que ce soit.

Et pour relâcher on tire le bout sur le côté, et ça se décoince presque tout seul, même dans l'eau, ce qui au passage simplifie d'autant la manutention, le nettoyage et l'enroulement de la voile...

Pas beau la vie ?

J'espère qu'il existe déjà des rallonges faites ainsi dans le commerce, mais si tel n'est pas le cas, les fabricants sont cordialement invités à me contacter pour pouvoir proposer cet "Open clamp cleat" si pratique à leur clientèle.

Un exemple avant/après sur un pieds de mât standard de la grande distribution :



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