jeudi 20 décembre 2012

Aile de KiteSurf avec voiles de WindSurf

Une aile lève le(s) voile(s)...

Vous connaissez probablement ces cerfs-volants acrobatiques 4 lignes nommés "Revolution kites", qui utilisent les règles aérodynamiques au mieux pour voler magnifiquement dans toutes les directions :



En regardant bien la photo ci-dessus, on voit comme deux voiles de WindSurf en dacron jointes par leurs hauts respectifs. Bien sûr dans ce sens ça n'aurait pas de sens... Mais je me suis pris à rêver d'une aile de traction qui exploiterait très simplement les qualités aérodynamiques pointues des voiles de WindSurf actuelles.

Voici ce que cette idée pourrait donner :


Avec un tube carbone en guise d'espar, un placement judicieux des lignes de puissance sur le bord d'attaque et des lignes de frein sur un bridage ad hoc, cet engin pourrait-il fonctionner pour tracter un KiteSurfer ?

À noter : les cerfs-volants de type Revolution sont capable de décoller de l'eau très facilement : on les fait "voler dans l'eau" en remontant et dès qu'ils sortent de la surface, ils s'envolent dans les airs sans plus de cérémonies, inutile donc d'avoir une aile qui flotte.
On pourrait développer cette technique avec par exemple la planche de KiteSurf placée en plan antidérive le temps de piloter l'aile dans l'eau pour la faire décoller. Et ceci aurait l'avantage de ne pas laisser le vent entraîner le pilote pendant la manœuvre...


lundi 17 décembre 2012

La pensée va plus vite que le vent !

À propos du "DDWFTTW" ("Directly Down Wind Faster Than The Wind" ou "directement sous le vent plus vite que le vent"). 
Beaucoup de débats ont eu lieu et le sujet n'est pas ici de relancer une polémique qui a déjà heureusement vu sa conclusion par une magnifique preuve donnée dans la vraie vie par Rick Cavallaro avec son BlackBird.



Mon but ici est d'expliquer le plus simplement possible le principe utilisé pour que vous puissiez ressentir pleinement, profondément et sans aucun doute son aspect complètement génial :


  • Le véhicule : un char à roues couplées avec une "éolienne-hélice".
  • Le vent arrière pousse le véhicule.
  • Le char commence à rouler poussé par le vent.
  • L'éolienne-hélice tourne entraînée par les roues.
  • L'engin accélère car les forces sur l'hélice et les roues s'ajoutent.Jusqu'ici tout se conçoit intuitivement.
    Mais continuons :
  • Arrivé à la vitesse du vent, icelui ne peut donc plus pousser l'engin (la vitesse relative du vent sur l'engin = 0 donc aucune force de vent ne s'applique sur l'éolienne).
    Mais les roues continuent à entraîner l'éolienne, qui elle continue à "souffler" contre le vent comme une hélice.
C'est là tout le secret de cette idée fantastique.

Il ne s'agit donc pas du tout d'un mouvement perpétuel comme on pourrait le penser à première vue, mais bel et bien d'une astuce ingénieuse permettant de continuer à utiliser la force du vent, même si elle devient nulle sur l'engin une fois arrivé à la même vitesse que le vent.

Plus d'informations et des liens très intéressants dans cet article du blog du Dr. Goulu...

samedi 8 décembre 2012

Velalae, 2ème prototype

(Rappel : toutes les news sur ce concept via l'alias www.velalae.com)

Ce deuxième prototype présente un gros défaut aérodynamique : le profil de chute devrait être droit mais il est courbe. 
C'est une erreur de ma part sur un paramètre dans la configuration de SurfPlan, qui bien que n'étant pas prévu pour cet usage m'a servi pour la conception de la Velalae. Merci à David Aberdeen de m'avoir aidé à repérer le problème. Le prochain prototype sera corrigé.

Ce défaut de profil entraîne un ballonnement qui provoque une instabilité de la "v-aile" et réduit bien sûr son rendement, ce qui complique les tests sur l'eau. 

Les points positifs de cet essai à terre : 
  • Le matériau employé semble idéal.
  • La taille de voilure (3 m²) paraît adaptée.
  • L'angle d'attaque du profil correspond à mes estimations et permet l'autoréglage de l'incidence de la Velalae ; ceci lui permet de procurer une portance auto-régulée avec seulement deux points de fixation, sans besoin de ce qui correspondrait à un réglage d'écoute sur une voile classique.

Comme souvent la vidéo est publiée pour le témoignage et l'analyse, aussi ne vous attendez pas à un film court... En même temps il est bon de rappeler que vous avez un curseur en bas du lecteur vidéo pour vous y déplacer à loisir et ne regarder que ce qui vous intéresse.

Avant de vous laisser vous délecter avec ma façon de bouger sublime et sublimée, je tiens encore à remercier David Aberdeen (SurfPlan) pour son aide et sa disponibilité.

mardi 20 novembre 2012

La Velalae remonte le vent

(Rappel : toutes les news sur ce concept à l'adresse www.velalae.com)

Très content de voir ma théorie concernant la possibilité de remonter au vent avec seulement un aileron et une pagaie comme plans antidérive/gouvernail enfin prouvée ! 

Toujours le premier prototype d'environ 1m², toujours un tout petit vent (cette fois ~10 km/h), et avec une planche plate de SUP de 11'6'' sans dérive.

Malgré cette très petite taille pour cette voile de test de la Velalae on peut remonter au vent, naviguer au prés, aller contre le vent, aller au vent, to go windward, to go upwind... 

Bref, c'est fantastiquement prometteur !

samedi 17 novembre 2012

La Velalae

Du latin veli (voile) & alae (aile)

Vous pourrez suivre les évolutions de ce concept sur le pointeur www.velalae.com.

Rappelons que mes recherches sur le SUPsailing (www.supsailing.info) tendent à trouver un moyen simple et rapide pour pratiquer la navigation sur une planche par tous les temps : de la pétole en Stand Up Paddle (à la pagaie) jusqu'à des vents de véliplanchistes (à la voile) sans revenir au camp de base pour changer d'équipement.

Après des mâts qui se montent et se démontent facilement sur le flotteur, des voiles qui utilisent la pagaie comme espar et d'autres idées comme l'utilisation d'une aile à caissons, voici le premier (très petit) prototype de Velalae : une aile en arche (comme un kitesurf) montée sur un jonc de fibre.

L'aile est fixée d'un côté à l'avant du flotteur (ce qui correspondrait au point d'amure pour un foc) et de l'autre à l'olive de la pagaie (comme des points de drisse et d'écoute confondus).
La pagaie sert à la fois de mât, de réglage d'écoute, de dérive, et de gouvernail.

La vidéo ci-dessous montre le principe et le fonctionnement.

Ne vous attendez pas à voir des sauts de plus de 10 mètres ni d'autres figures de style : là je n'avais pas le temps ;-)
Et avec un vent force 1 sur une voile de 1m², même si elle est très bien profilée aérodynamiquement, il convient de se réjouir que les conditions permettent uniquement, disons, une mise en place paisible. O:-)

Ceci étant dit, vous verrez que malgré la petite taille de ce premier prototype et ce vent faible le système permet d'avancer suffisamment vite pour diriger l'engin, ce qui augure de très bonnes performances avec une taille de voile adaptée.


Le prochain prototype offrira 3 m² de surface vélique pour un bord d'attaque de 4 mètres de long, soit presque le double d'envergure pour plus du double de surface.

L'image montre le design de la future Velalae #02 :


Ce concept est testé sur des SUP, mais que je vois toutes les raisons possibles pour qu'il puisse être adapté aux bateaux : réduction de la hauteur des mâts et de la gite, simplification du gréement et de la voilure, sécurité grâce à l'incidence automatique du système vélique, etc.
À suivre...

nota bene :
remerciements chaleureux à 
David Aberdeen, développeur de l'excellent logiciel SurfPlan sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour !

mardi 9 octobre 2012

SUPsailing, ID pour la v3 : essai... Presque ça !

(pour consulter tout l'historique de ce projet d'invention cliquez sur ce lien : www.supsailing.info)

Petit rappel : l'idée principale de ma recherche autour du SUPsailing, c'est de pouvoir dans l'absolu naviguer par tous les temps avec un SUP, soit à la pagaie soit à la voile, en changeant de configuration en pleine navigation suivant la météo sans avoir à rentrer ni transporter du matériel.

Bien sûr l'absolu n'existe pas, mais on peut rêver par exemple simplement pouvoir partir en Stand Up Paddle au petit matin dans la pétole totale (prononcez les deux derniers mots à la suite en boucle et en accélérant pour voir) puis revenir 2 heures plus tard à la voile contre un vent de force 4 ou 5, ce qui n'est pas rare dans le midi : là où la terre est basse la mer est haute.

Vous trouverez dans les articles précédents des films avec des prototypes rigolos de SUPsailing, dont une version 2 d'une voile sur un gréement pliable qui fonctionne assez bien y compris pour remonter au vent, mais qui ne me satisfait pas entièrement à cause d'une partie de montage obligé, et du talent de surfer qu'il faut pour maîtriser l'engin.

Je voudrais dans l'idéal que la voile se monte ou se plie dans un seul geste, et que le système puisse être utilisé par tous ceux qui peuvent faire du SUP, surfers confirmés comme baladeurs enchantés.

Alors m'est venue l'idée d'utiliser une voile taillée comme une aile de traction pour l'efficacité maximale d'un vrai profil aérodynamique, mais directement fixée au SUP pour éviter un bridage encombrant. Pour résumer il s'agit donc de fixer l'aile entre l'avant d'un SUP et la poignée de la pagaie, et de l'utiliser comme une sorte de "mini-génois mobile optimisé".

La première vidéo ci-dessous montre un essai avec une aile de traction à caissons. Loin d'être parfaite par son profil trop plat, son poids trop important et ses fermetures trop nombreuses, elle m'a permis de me faire une première idée de la possibilité du système.

Comme pour les premières versions de SUPsailing, cette vidéo montre l'utilisation de la pagaie à la fois comme gouvernail et plan antidérive, mais cette fois elle est en plus assez libre pour servir en propulsion.

Les fermetures nombreuses lors de mon essai rendant difficile la remontée au vent, j'ai imaginé une "aile-voile" spécialement étudiée pour palier à tous les problèmes que j'ai pu noter avec l'aile à caissons. Vous en avez un aperçu 3D dans la seconde vidéo.

L'aile se présentera comme un kite à boudins gonflables monopeau sans bridage et sans boudins. Le bord d'attaque sera maintenu ouvert par une tige souple en fibre de verre et permettra d'éviter la fermeture lors des déventes et/ou des turbulences.

L'ensemble permettra de naviguer aux mêmes allures qu'un voilier, y compris de remonter au vent (naviguer au près), et pourra se déplier/replier très facilement et rapidement d'un geste en navigation.

Si les résultats pour le SUP sont à la hauteur de mes espoirs les plus fous, j'envisagerai également d'adapter l'idée sur d'autres engins flottants et roulants comme des dériveurs et autres voiliers (on enlève toutes les voiles et on remplace le génois par une "KiteSail"), des skateboards et autres mountainboards munis de "big sticks" (sorte de pagaie pour la terre ferme), etc.

L'essai avec l'aile à caissons :


La visualisation en révolution 3D du prototype de SUPsailing v3 envisagé :

dimanche 13 mai 2012

Les dessous ? Chic !

Deux plans-séquences du dessous de la carène d'un flotteur de Stand Up Paddle (SUP) pendant la rame.
Le premier caméra sur le devant filmant vers l'arrière, le second caméra sur l'arrière filmant vers l'avant...

On voit clairement que la carène est balayée par un tapis de bulles, formées par les remous de la pénétration de la carène sur l'interface eau/air à la surface de l'eau.

Accessoirement on distingue aussi les vortex créés par la pale de la pagaie.

vendredi 4 mai 2012

Et les ailes ailées zélées ?

Toujours pour suivre et poursuivre les travaux sur les possibilités d'embarquement de gréement léger, voici quelques essais de pilotage et de comportement d'une aile marine, d'une aile à caissons, et d'une aile mono-peau sans les lignes et avec une pagaie en guise de barre de pilotage type "2 lignes".

dimanche 29 avril 2012

Comment retourner un bateau tout seul ?

Le retournement d'un bateau voile-aviron en bois de près de 5m et d'environ 350 kg peut être problématique pour une personne seule dans son atelier un jour férié quand tous les copains sont sur l'eau (ce qu'ils vous ont fait croire via facebook) ou chez leur belle-mère (ce qu'ils n'oseront jamais vous avouer).

Aidé de 2 grues d'atelier et une poulie, vous avez donc résolu de procéder à la manipulation sans plus attendre, car vous avez envie de rejoindre vos copains sur l'eau au plus vite (pas chez la belle-mère bien sûr, mais ça on n'en parle pas parce que vous ne le savez pas parce qu'ils ne vous l'ont pas dit... Vous suivez ?).

Bref, vous vous demandez comment vous y prendre ?
Le nauticaerium vous propose cette petite vidéo :



vendredi 30 mars 2012

SUPSail v2, le premier prototype.

(comme d'habitude, un lien spécial pour obtenir les dernières infos sur cette rubrique "SUP sailing" du blog du nauticaerium : www.SUPsailing.info )

La pagaie toujours en guise de bôme comme pour la version 1, mais l'inspiration du gréement s'oriente sur une voile hawaïenne, sorte de gréement en Pince de Crabe amélioré.
L'avantage est multiple : on se passe d'un système de préemption biface (exemple : pas besoin de wishbone), on a un gréement à géométrie variable, on bénéficie d'un creux pour la puissance avec une voile plate, etc.

Ce premier prototype de SUPsail 2ème version présente une surface de 2,30 m² un peu trop petite.
Le prochain offrira une voile hawaïenne de 3m², ce qui vu le rendement supérieur de ce gréement devrait offrir assez de puissance pour naviguer dans les petits airs comme dans les gros. De quoi en prendre des grands ! (airs ;-)

mardi 28 février 2012

Ogive SUP Design v3.0...

... Ou le Design Open Source.

Mon concept très spécial de Stand Up Paddle de type "Ogive" arrive à maturité avec cette troisième version.

Une carène SUP planante ultra rapide, capable de supporter les plus lourds comme les plus légers sans être ni trop longue ni trop large, en offrant une plateforme SUP comme PAV (Planche À Voile) aussi stable qu'un paquebot pas que belle : révolutionnaire, aussi !


C'est en constatant ses nombreuses qualités que l'évidence m'est apparue (un soir je l'ai même entendue aussi, mais il était très tard alors ça n'est pas racontable) :
Ce progrès doit pouvoir profiter au plus grand nombre.

C'est pour cette raison que j'ai décidé d'offrir les plans et toutes les idées rassemblées dans cet engin à tout le monde.
(La seule obligation est la mention "Designed by Guy Capra" sur chaque flotteur Ogive complet ou "[names of the items used] designed by Guy Capra" selon le cas.)


Bien sûr si vous êtes - ou devenez - une grande marque, quand vous gagnerez beaucoup d'argent avec mon concept il me sera très agréable de recevoir officiellement votre support pour m'aider à continuer ma mission dans ce nauticaerium, mais cela ne vous sera même pas imposé. Disons juste que ça me ferait tellement plaisir... O:-)

Bon, trève de baratin : pour obtenir les plans, envoyez un mél sur ogive (à) alomphega.com .
Vous recevrez les fichiers électroniques ad hoc au format BoardCAD (logiciel Open Source) et AKUShaper (logiciel gratuit) en ce qui concerne la conception 3D, et les contours, couples et profils dessinés sur des grilles de 1cm X 1cm dans des fichiers PDF qu'il vous suffira d'imprimer pour obtenir les plans sur papier.
Vous aurez aussi une notice explicative pour tous les appendices comme les ailerons en tandem, la poignée de transport externe, la valve de décompression automatique, le rail de pied de mât, etc.


Pensez à faire des vidéos de vos futurs essais !


nota bene : remerciements chaleureux aux équipes des logiciels AKUShaper, BoardCAD, et Shape3D sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour.