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dimanche 16 juin 2013

La Velalae, le 7ème prototype

(rappel : tous les billets de ce sujet sur le pointeur www.velalae.com)



4 km/h de vent (à peine plus de 2 nœuds) c'est pas beaucoup... 
Mais suffisant pour faire une balade à la voile avec la Velalae ! :-D


Déjà pas mal, mais peut bien mieux faire.

Les bons points : 
  • imperméabilité (cependant encore insuffisante)
  • empannage assez simple
  • émerillon d'amure

Les marges de progression :
  • rigidité du tissu
  • émerillon d'amure
  • bord d'attaque toujours protubérant (turbulences, perte d'énergie)

Le prochain prototype tiendra plus la forme aéronautique du profil dans les vents légers.

Le BA formant toujours une lèvre protubérante malgré les changements de forme du patron du fourreau - et ceci ne nous paraissant pas vraiment évitable vu l'arc généré par la pression de l'air (effet de pression-réaction selon la troisième loi de Newton) - nous sommes en phase de recherche pour un système évitant les turbulences du BA afin d'augmenter l'aspiration de l'extrados (effet "Bernoulli").
Pour comprendre pourquoi nous travaillons sur la combinaison synergique de ces deux effets voyez les explications détaillées en cliquant ici.

Il sera fixé via un émerillon plus léger pour faciliter son retournement automatique lors des empannages et virements de bord.

samedi 8 juin 2013

Velalae : ça fleure bon !

Restez branchés en vous abonnant par mél ou en visitant régulièrement le pointeur www.velalae.com

Il s'agit toujours du sixième prototype, dont le tissu trop fin, trop souple et trop perméable - toujours imbibé d'eau, collant et alourdi - ne permet pas un bon gonflage et la tenue en forme du profil aéronautique...

Cependant, nonobstant ces aléas, on constate que l'engin se montre déjà assez performant pour la balade :-)

mardi 4 juin 2013

Sans Éole, c'est pétole et on rigole !

Toutes les actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com


Fi des essais à sec, cette fois c'est sur l'eau que nous fûmes à sec... d'air !


Las, c'est encore ici que le tissu utilisé se révéla par trop hydrophile pour être agréable, surtout avec l'outrecuidance de s'être montré ainsi mouillé sans pastis ni glaçons.

Mais sinon ça avance, ça avance.

mardi 28 mai 2013

Velalae : le numéro 6 est libéré !(*)

(*) allusion à peine voilée(**) à une série télévisée culte(***).
(**) avec du polyamide 36g pour être plus précis.
(***) "Le Prisonnier".

Pour suivre toutes les évolutions de ce projet utilisez le pointeur : www.velalae.com


Beaucoup de progrès avec ce prototype, la forme globale convient, même si elle est bien sûr perfectible, et même si le tissu technique utilisé est finalement trop fin et trop perméable.

Le fourreau est aussi à revoir : placé devant le bord d'attaque il crée des turbulences et affecte les performances du profil aérodynamique.
Par contre son système d'attache-fermeture arrive à maturité : simple et efficace !

Le prochain prototype :
  • aura un fourreau plus neutre, incorporé au BA
  • sera réalisé dans un tissus polyester plus épais et plus rigide, anti-UV et marin
  • portera un numéro hautement symbolique (le 7) 
  • sera probablement le premier en taille réelle à être testé en traction vélique :-)

mardi 12 mars 2013

Velalae : le 5ème prototype...

( Actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com )


Commençons par les bonnes nouvelles :
  • le jonc souple est suffisant, ce qui augure d'un côté pratique
  • la taille de 3m² semble suffire pour la traction d'un homme
  • le système de réglage des lignes sur les oreilles fonctionne
    (il est inutile, mais il fonctionne !)
Et terminons par les super-bonnes nouvelles(*) : 
  • on sait maintenant que le jonc en bord d'attaque crée une lèvre qui contrarie l'écoulement
  • on observe que les poignées-oreilles ajustables étaient une fausse bonne idée
  • on apprend qu'il conviendra de changer de technique de réalisation
  • on vérifie que ce profil d'essai est trop creusé
(*) Ce prototype prouve l'existence de la possibilité d'une grande marge de progression ! O:-)

Un vidéo du comportement de ce 5ème prototype de Velalae : 

mardi 19 février 2013

Velalae : le 4ème prototype, c'est juste avant le 5ème !

(rappel : pointeur sur toutes les informations -> velalae.com)

Un étape qui permet toujours d'avancer malgré quelques petits soucis :

Ne cherchez pas le 3ème prototype dans les articles de ce blog, il est reparti à l'atelier aussitôt arrivé. Mais sa re-fabrication ne nous a pas épargné toutes les malfaçons pour autant...

Suite à un hiatus de conversion, la réalisation du fichier DXF de découpe de ce 4ème prototype a provoqué une augmentation de sa taille de l'ordre de 10%, modifiant d'autant le profil aéronautique du système.
Ce même défaut se retrouvera aussi hélas sur le prototype suivant (le n°5 donc).
Je travaille sur une solution logicielle qui me permette de réaliser entièrement, très souplement et en toute autonomie les futurs fichiers de découpe à partir du prototype #06.

Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, ce #04 présente un autre gros défaut : le fourreau n'est pas dans l'alignement du bord d'attaque, ce qui crée une sorte de volet inversé et provoque la fermeture suivant les turbulences et les prises d'incidence de la Velalae.

Ces aléas sont cependant le lot de toute R&D, et pour retenir les côtés positifs on peut voir dans cet essai (toujours à sec) que :

  • le déploiement et le repliage sont effectivement très rapides
  • le gonflement est instantané
  • la Velalae ne demande qu'à remonter au vent (elle est naturellement ardente)



samedi 8 décembre 2012

Velalae, 2ème prototype

(Rappel : toutes les news sur ce concept via l'alias www.velalae.com)

Ce deuxième prototype présente un gros défaut aérodynamique : le profil de chute devrait être droit mais il est courbe. 
C'est une erreur de ma part sur un paramètre dans la configuration de SurfPlan, qui bien que n'étant pas prévu pour cet usage m'a servi pour la conception de la Velalae. Merci à David Aberdeen de m'avoir aidé à repérer le problème. Le prochain prototype sera corrigé.

Ce défaut de profil entraîne un ballonnement qui provoque une instabilité de la "v-aile" et réduit bien sûr son rendement, ce qui complique les tests sur l'eau. 

Les points positifs de cet essai à terre : 
  • Le matériau employé semble idéal.
  • La taille de voilure (3 m²) paraît adaptée.
  • L'angle d'attaque du profil correspond à mes estimations et permet l'autoréglage de l'incidence de la Velalae ; ceci lui permet de procurer une portance auto-régulée avec seulement deux points de fixation, sans besoin de ce qui correspondrait à un réglage d'écoute sur une voile classique.

Comme souvent la vidéo est publiée pour le témoignage et l'analyse, aussi ne vous attendez pas à un film court... En même temps il est bon de rappeler que vous avez un curseur en bas du lecteur vidéo pour vous y déplacer à loisir et ne regarder que ce qui vous intéresse.

Avant de vous laisser vous délecter avec ma façon de bouger sublime et sublimée, je tiens encore à remercier David Aberdeen (SurfPlan) pour son aide et sa disponibilité.

mardi 20 novembre 2012

La Velalae remonte le vent

(Rappel : toutes les news sur ce concept à l'adresse www.velalae.com)

Très content de voir ma théorie concernant la possibilité de remonter au vent avec seulement un aileron et une pagaie comme plans antidérive/gouvernail enfin prouvée ! 

Toujours le premier prototype d'environ 1m², toujours un tout petit vent (cette fois ~10 km/h), et avec une planche plate de SUP de 11'6'' sans dérive.

Malgré cette très petite taille pour cette voile de test de la Velalae on peut remonter au vent, naviguer au prés, aller contre le vent, aller au vent, to go windward, to go upwind... 

Bref, c'est fantastiquement prometteur !

samedi 17 novembre 2012

La Velalae

Du latin veli (voile) & alae (aile)

Vous pourrez suivre les évolutions de ce concept sur le pointeur www.velalae.com.

Rappelons que mes recherches sur le SUPsailing (www.supsailing.info) tendent à trouver un moyen simple et rapide pour pratiquer la navigation sur une planche par tous les temps : de la pétole en Stand Up Paddle (à la pagaie) jusqu'à des vents de véliplanchistes (à la voile) sans revenir au camp de base pour changer d'équipement.

Après des mâts qui se montent et se démontent facilement sur le flotteur, des voiles qui utilisent la pagaie comme espar et d'autres idées comme l'utilisation d'une aile à caissons, voici le premier (très petit) prototype de Velalae : une aile en arche (comme un kitesurf) montée sur un jonc de fibre.

L'aile est fixée d'un côté à l'avant du flotteur (ce qui correspondrait au point d'amure pour un foc) et de l'autre à l'olive de la pagaie (comme des points de drisse et d'écoute confondus).
La pagaie sert à la fois de mât, de réglage d'écoute, de dérive, et de gouvernail.

La vidéo ci-dessous montre le principe et le fonctionnement.

Ne vous attendez pas à voir des sauts de plus de 10 mètres ni d'autres figures de style : là je n'avais pas le temps ;-)
Et avec un vent force 1 sur une voile de 1m², même si elle est très bien profilée aérodynamiquement, il convient de se réjouir que les conditions permettent uniquement, disons, une mise en place paisible. O:-)

Ceci étant dit, vous verrez que malgré la petite taille de ce premier prototype et ce vent faible le système permet d'avancer suffisamment vite pour diriger l'engin, ce qui augure de très bonnes performances avec une taille de voile adaptée.


Le prochain prototype offrira 3 m² de surface vélique pour un bord d'attaque de 4 mètres de long, soit presque le double d'envergure pour plus du double de surface.

L'image montre le design de la future Velalae #02 :


Ce concept est testé sur des SUP, mais que je vois toutes les raisons possibles pour qu'il puisse être adapté aux bateaux : réduction de la hauteur des mâts et de la gite, simplification du gréement et de la voilure, sécurité grâce à l'incidence automatique du système vélique, etc.
À suivre...

nota bene :
remerciements chaleureux à 
David Aberdeen, développeur de l'excellent logiciel SurfPlan sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour !

vendredi 30 mars 2012

SUPSail v2, le premier prototype.

(comme d'habitude, un lien spécial pour obtenir les dernières infos sur cette rubrique "SUP sailing" du blog du nauticaerium : www.SUPsailing.info )

La pagaie toujours en guise de bôme comme pour la version 1, mais l'inspiration du gréement s'oriente sur une voile hawaïenne, sorte de gréement en Pince de Crabe amélioré.
L'avantage est multiple : on se passe d'un système de préemption biface (exemple : pas besoin de wishbone), on a un gréement à géométrie variable, on bénéficie d'un creux pour la puissance avec une voile plate, etc.

Ce premier prototype de SUPsail 2ème version présente une surface de 2,30 m² un peu trop petite.
Le prochain offrira une voile hawaïenne de 3m², ce qui vu le rendement supérieur de ce gréement devrait offrir assez de puissance pour naviguer dans les petits airs comme dans les gros. De quoi en prendre des grands ! (airs ;-)

samedi 3 septembre 2011

Si tu n'es "pagaie", voici du "bôme" au cœur !

Je vous accorde que ce titre tout en jeux de mots subtils et délicats peut paraître abscons, mais je n'ai pas pu résister.

Mes essais sur l'idée du SUPsailing m'ont amené à conclure que la pagaie utilisée en espar principal (en mât) ne permet pas suffisamment de surface de voile pour une navigation satisfaisante.

Rappel :
L'idée principale du SUPsailing est de partir à la pagaie en Stand Up Paddle normalement, tout en pouvant gréer une voile sans revenir à terre (vent imprévu qui se lève, envie subite de faire de la planche à voile, etc.).
Ou le contraire : partir à la voile par exemple pour remonter au vent et ensuite ranger le gréement pour s'offrir un downwind en SUPsurfing endiablé...

La recherche n°1 reste donc d'embarquer sur le SUP le moins possible de matériel supplémentaire.

On a déjà un flotteur et une pagaie.
On embarque donc en plus une voile et un mât qui devront pouvoir se plier facilement et se faire oublier.

Pour éviter d'embarquer un wishbone toujours très encombrant et se retrouver avec une pagaie à fixer pour pouvoir naviguer à la voile, cette dernière sera utilisée comme bôme.

La voile type "planche à voile" sera donc adaptée en conséquence : au lieu d'avoir un wishbone qui laisse passer la voile, on aura une voile qui laisse passer la pagaie-bôme !

Le premier prototype de voile "SUPsail" aura un fourreau de mât pour un petit mât RDM de 3,70m, un fourreau pour tenir l'olive de la pagaie contre le mât sans l'abîmer, et un dernier fourreau réglable par velcro avec une sangle de latte pour étarquer sans effort le point d'écoute sur la pale de la pagaie.

En mode SUP le mât est couché sur l'avant du pont en deux parties, la voile enroulée dessus.
Pour passer en mode voile (sailing) :
  • on connecte ses deux parties et on enfile le mât dans le fourreau de la voile, 
  • on enfile la pagaie dans ses fourreaux d'olive et de pale et on l'étarque avec sa sangle de latte, 
  • on pose le tout sur une sphère fixée sur le pont (pas de pieds de mât, des systèmes simples de fixations sans modification des SUPs sont prévus).

Le premier dessin du premier prototype de voile :


Bientôt j'espère les vidéos...

samedi 14 août 2010

(down)WindSUP (ou Sailing UP !) prototype #2, par vent arrière donc.

Les fans de "la loutre" (ceux qui auront suivi les atermoiements de mon apprentissage du windsurf comprendront) seront heureux de la retrouver pour quelques secondes sur cette vidéo à partir de 0'35".

Les autres pourront observer l'essai du proto #2 avec un peu de vent et un peu de clapot.
Du "downwind" uniquement pour le moment, mais la possibilité de remonter au vent ne saura tarder...

jeudi 12 août 2010

WindSUP (ou Sailing UP !) prototype #1

Petit rappel : l'idée du "windSUP", c'est de pouvoir partir en SUP avec un système de gréement léger afin de profiter de la brise si elle se lève et gêne la rame.

Ici le 1er prototype, sans aucun vent... On y voit le principe et le montage/démontage.

Le prototype suivant (WindSUP #2) sera encore plus édulcoré puisque sans aucun mât.
Mais le chemin de la R&D est loin d'être une ligne droite, et il faut bien invalider certains faits avant de passer aux suivants.

Donc sur cette vidéo je ne suis pas ridicule, je suis en plein travail. Qu'on se le dise. ;-)

mercredi 16 juin 2010

Windsurf + SUP = WindSUP

Les flotteurs de SUP avec des inserts pour y gréer des voiles de planche à voile sont super (oui, il y a un jeu de mot caché que les connaisseurs apprécieront ;-) mais hélas les gréements de windsurf étant ce qu'ils sont devenus, on retombe bien souvent dans la jungle du choix difficile ou de la solution unique et peu onéreuse impossible...

Alors regardons un peu ce qui existe à notre disposition dans l'idée de gréements légers, efficaces, simples et néanmoins performants.

Après un rapide petit tour de ce que l'histoire humaine nous propose, nous arrivons très vite sur ces gréements de pirogues polynésiennes dont les voiles sont connues sous les nom de "crab-claw", sur les voiles bermudiennes, sur les voiles latines, et si nous constatons qu'un gréement de planche à voile positionné en équilibre en dehors des conditions de planing ressemble à s'y méprendre à une voile en pince de crabe dissymétrique ou à un bermudien dont le mât serait penché sur l'avant, on approche une solution simplissime qui comme vous le savez n'est pas pour déplaire au nauticaerium que vous parcourez présentement avec un appétit non dissimulé (comme je vous comprends ! ;-).

Bon, bref, un des prochains prototypes du nauticaerium sera un gréement léger, facilement montable et aussi facilement démontable, qui pourra s'emporter en randonnée sur un SUP plié dans un petit sac posé sur l'avant du flotteur, et qui pourra être gréé en quelques secondes si le vent se lève et permet la glisse à propulsion vélique.

De quoi retrouver les joies de la glisse tranquille et simple, celle qu'on a hélas perdue de vue ces dernières années, celle qui a tant fait pour le succès populaire de la véliplanche pendant les années 80. Avec en plus le plaisir sain et omnidirectionnel de la glisse sur l'eau sans vent que procure le SUP.

Comme à l'accoutumée, pour participer à l'aventure WindSUP : windsup @ adalius . fr



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mercredi 14 avril 2010

Expérimentations



Pourquoi "CT shape" ? Parce que "C shape" pour la forme en arc de traction, "T shape" pour la lettre que décrit le dessin des boudins/lattes, et "C-T" pour le jeu de mot (prononcé à l'anglaise "CT" donne "city").
Maintenant vous avez de quoi comprendre pourquoi le prochain prototype sera un "CE shape", vu qu'icelui manque cruellement de rigidité aux oreilles (là où sont attachées les lignes).
Le "T" deviendra donc un "E". CQFD ;-)

Pourquoi un Power Sled ? Parce que ce type de cerf-volant est à la fois très puissant et très stable, tout en restant très simple et en étant capable de voler par très petit temps (pendant la vidéo il y avait un petit force 2).

Rien ne vaut l'expérimentation :

  • -> Pour le kailsurf avec pagaie (WindSUP ? KailSUP ?) je commence à entrevoir des possibilités pour un système d'autopilotage du kite de traction.
  • -> Pour le kailsurf avec pilotage je commence à envisager une fixation à l'arrière du flotteur car la traction par aile avec les arrières fixés à l'emplacement correspondant au pied de mât de planche à voile ne me semble pas adéquate.

vendredi 2 avril 2010

Essais de systèmes de pilotage pour le kailsurf

Encore une fois la solution semble plus simple que ce que j'avais imaginé dans un premier temps.
(comme pour le "ScullMatix" dans le menu "Sujets" sur la droite choisissez la rubrique "Kailsurf" et remontez les articles présentés en chronologie inverse pour voir l'histoire se dessiner sous vos yeux incrédules et néanmoins humides d'une reconnaissance que je sens devenir éternelle)

J'avais pensé à un pilotage sur les arrières avec les avants tractant le flotteur, mais il semblerait que le pilotage sur les avants avec les arrières en traction donne de meilleurs résultats, autant sur le plan sécurité - très naturelle - que sur le plan de la stabilité de l'aile, du flotteur, et du bonhomme...

Regardez à partir de 2'00" la vidéo en bas de ce billet, vous aurez immédiatement la révélation comme je l'ai eu moi-même en essai sur le terrain.

En effet, les lignes arrières en traction du flotteur et les lignes avants tout simplement en commande de direction et barre de traction pour le pilote permettent pilotage instinctif et sécurité immédiate. La courte longueur (!) des lignes participe à la facilité d'utilisation.

Sécurité à la fois passive et dynamique : on lâche la barre et l'aile tombe comme une feuille. Par contre en pilotage la traction sur les avants aide le rider à se tenir, un peu comme il le ferait avec un wakeboard.

Bon, cependant dans ce monde et à part vous et moi, rien n'est parfait :
  1. j'ai essayé avec une aile de kitesurf mais ça ne me satisfait pas, les ailes de kitesurf sont bien trop grandes
  2. j'ai essayé avec une NasaWing de 4,8m², je me suis fait arracher du sol avant d'avoir pu dire "ouf"
  3. j'ai essayé avec une aile terrestre à caissons, le bridage trop complexe est totalement rédhibitoire
  4. j'ai essayé avec un cerf-volant "Révolution", le pilotage reste trop délicat pour cette utilisation

    Conclusion : il va me falloir créer un type d'aile spécifique adapté au kailsurf.
    Pour répondre à son cahier des charges, cette aile :
    1. doit être complètement sécurisée sans apprentissage
    2. doit fonctionner par petit temps comme par grand vent (2 à 6 bf)
    3. doit fonctionner de manière très stable
    4. doit fonctionner avec pas ou très peu de brides
    5. doit fonctionner avec des lignes courtes (~5 mètres)
    6. doit se piloter très facilement
    7. doit pouvoir se plier/déplier/déployer très facilement
    8. doit pouvoir se relancer de l'eau très facilement
    9. Et d'autres obligations qui ne tarderont pas à se manifester...

      Ceci étant dit et quand ce sera fait, le rider-surfer sera un homme heureux.
      Sont seul souci en session sera de ne pas trop garder le sourire longtemps pour éviter que trop d'exocets (poissons volants) se collent sur ses dents blanches et parfaites.

      Si mon humour ne vous laisse pas indifférent, songez seulement une seconde à ce que pourra vous apporter mon génie ! Bref : restez branchés... ;-)

      En attendant le beau d'eau, les essais sur le sable :




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      jeudi 25 mars 2010

      Premier essai d'aile de kitesurf en 4 lignes avec système "border-choquer"

      Après les divers essais de cerfs-volants de toutes sortes (voir ici les vidéos de ces nombreux essais) j'ai acquis une aile de kitesurf relativement courante (une "Bandit" de chez F-One) pour d'une part en apprendre le pilotage, et d'autre part l'utiliser comme prototype pour mes recherches sur le kailsurf.

      Je tiens à remercier Ludovic Balanca de MFKite pour ma mise en route sur ce kite et ses conseils précieux.

      Après quelques exercices et autres tests avec cette aile, il s'agira de modifier une barre de pilotage "standard" afin de réaliser le système de traction-direction qui s'arrimera sur un flotteur à dérive de type longboard.

      L'idée dans une premier temps est d'arrimer les lignes avant au même endroit qu'on le ferait avec le pied de mât de planche à voile, et de piloter uniquement avec les arrières... À suivre !

      L'essai d'hier en vidéo et en musique :





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