samedi 5 septembre 2015

À propos de la recharge électrique...


On le sait tous : parmi les freins à la motorisation des véhicules en électrique, il y a le problème du temps de recharge des batteries (et donc l'autonomie réelle de l'engin dans la vraie vie...)

En ce qui concerne les bateaux, vous savez peut-être que le nauticaerium travaille aussi désormais sur quelques solutions pratiques, qui s'intéressent à la recharge permanente par panneaux solaires, éoliennes, hydroliennes et autres moyens accessibles aux propriétaires dans le parc bateau existant.

Mais vous savez aussi que le parc automobile peut être une locomotive dans les progrès à la portée de l’ingénierie d'aujourd'hui, alors une question que je pose publiquement comme une suggestion :

Pourquoi ne pas réfléchir à une standardisation d'une partie des batteries de stockage des véhicules afin de pouvoir "changer la consigne" rapidement dans une station-service pour repartir quasi immédiatement avec le "plein" de batteries consignées préalablement chargées ?

On comprend bien que les technologies des batteries sont encore propriétaires pour permettre aux marques de faire la différence, mais pourquoi ne pas penser une relation de par exemple 50% batteries propriétaires à la marque du véhicule en recharge lente à brancher sur prise et 50% de batteries standards consignées échangeables dans les stations-service ?
(même ces proportions - qui ne sont ici qu'un exemple - pourraient être laissées à la discrétion des constructeurs, avec autant d'arguments de vente et de différentiation pour un marché débutant...)

Ainsi, par exemple, si un véhicule propose au total seulement 200 km d'autonomie électrique, on pourrait s'arrêter 1 ou 2 mn tous les 100 km pour échanger les batteries standards et repartir avec le plein pour un minimum de 100 km et ainsi de suite lors d'un déplacement important, et si on utilise le véhicule quotidiennement pour des petits trajets, la recharge nocturne à la borne à domicile sera naturellement le choix privilégié.

Je publie cette idée car je ne l'ai pas encore vue circuler, et il me semble qu'elle mériterait d'être sérieusement et largement étudiée et partagée.


vendredi 21 août 2015

Soudure polyéthylène


On voit beaucoup de questions sur les forums ou autres réseaux sociaux à propos du collage impossible du plastique des engins rotomoulés (comme les kayaks ou les SUPs d'eau vive par exemple).
Ce plastique très spécial est du "polyéthylène", et si ses propriétés sont très intéressantes - pour les industriels car elles permettent la fabrication par rotomoulage et pour les utilisateurs car ce matériau est très solide - le collage efficace et durable sur cette matière est hélas tout simplement impossible.

Mais une autre de ses propriétés va aussi nous être très utile : le polyéthylène fond à température assez basse pour être soudé très simplement avec un décapeur thermique.

Il vous faut :
  1. un décapeur thermique
  2. une spatule en métal
  3. un baguette ou une plaquette découpée dans le même matériau que celui que vous voulez souder
Le reste est assez simple en vidéo pour se passer de commentaires : 

Quelques précisions peuvent encore améliorer votre intervention : 
  • Une buse plus fine que celle de la vidéo vous permettra un travail plus simple, car vous fondrez plus intensément et précisément l'endroit de la soudure.
  • Prévoyez différentes tailles de "baguettes de soudure polyéthylène" avec des longerons fins et des plaques grossièrement découpées suivant les manques de matière nécessaires.
  • Chauffez vite, rapidement, et uniquement à la soudure, pour éviter que la matière alentour ne se creuse ou se déforme.
  • Pour parfaire l'aspect après la soudure, vous pouvez chauffer uniquement et rapidement la surface en va-et-vient et lisser simultanément avec une spatule propre.


vendredi 14 août 2015

Pièce détachée attachante


Voici donc la nouvelle base de mes futurs essais de R&D nautique. 

Accrochez-vous, tout va probablement y passer : 
des techniques de "refit" (réhabilitation en bon français dans le texte) éconologique avec de la récupération d'éléments recyclés et du détournement d'éléments divers, 
à l'électrisation complète et l'utilisation totale d'énergies renouvelables à partir d'éléments communs et peu dispendieux autant que faire se peut,
en passant - évidemment - par des gréements osés sinon révolutionnaires comme la Velalae :-)

Le but du jeu, en plus de partager largement via ce blog des techniques efficaces et autres astuces simples, sera de proposer un service d'informations précis et abordable pour procéder à l'électrisation - et plus généralement à l'utilisation d'énergies renouvelables - optimisée et rationnelle d'un bateau existant, qu'il soit neuf ou d'occasion.

À suivre...

mercredi 8 juillet 2015

L'Apparatair, ou le Subaquatrek facile :-)

Le nouveau masque de randonnée aquatique de Tribord, appelé "Easybreath", est une véritable et très belle innovation.
Il fonctionne bien et reste assez confortable pour permettre à beaucoup d'entre nous qui étaient réfractaires au système masque+tuba de pouvoir goûter aux joies du "snorkeling" (ou "snorkelling" si vous êtes plus royalistes).
Pour ceux qui se posent la question : c'est un combiné de masque et tuba intégral - qui recouvre tout le visage - qui permet donc de respirer avec le nez comme avec la bouche, mais sous l'eau (en surface, ce n'est pas un appareil de plongée).

Une sensation vraiment nouvelle, qui affranchit de l'inconfort d'avoir à respirer uniquement avec la bouche en y supportant un appareillage en caoutchouc encombrant !
Personnellement je l'ai découvert et apprécié à l'occasion d'un problème de santé qui m'a interdit de pagayer : la randonnée palmée me permet de continuer à pratiquer un sport relativement complet et doux sans la nécessité de solliciter mes épaules.
L'Easybreath m'a permis de nager sur la durée dans le confort et la bonne humeur :-)

L'invention dont je souhaite vous parler ici est beaucoup plus modeste :
il s'agit d'un simple appareillage respiratoire avec tuba, qui recouvre seulement la bouche et le nez et permet de respirer avec l'un comme l'autre.

L'Apparatair s'utilisera avec des lunettes de natation simples, qui laissent donc le nez et la bouche libres pour lui.

Facile à transporter, agréable à utiliser, simple à nettoyer et bon marché.

À suivre...

mardi 30 juin 2015

Stand-Up-Flipper : palmer debout !

Pour rester informés de l'évolution de cette idée : www.stand-up-flipper.com

Les travaux sur l'Aquabeo allant bon train mais nécessitant la construction d'un prototype somme toute assez complexe (la simplicité c'est bien connu est très compliquée à obtenir), je me suis dit dans un premier temps qu'il serait intéressant de pouvoir utiliser des planches de SUP comme flotteurs pour ce petit catamaran.

Puis comme toute idée fait son chemin, j'ai pensé que ce serait intéressant de pouvoir n'utiliser qu'une seule planche de SUP. 
Et dans ce cas évidemment le système original de l'Aquabeo se devait d'être remplacé par autre chose.

Le Stand Up Flipper (SUF) sera un système lui aussi très simple, adaptable sur tous les flotteurs de Stand Up Paddle (SUP) rigides comme gonflables, qui permettra avec deux grands leviers d'actionner des palmes pour propulser l'engin.

À suivre...

samedi 27 juin 2015

Gliderair : augmentation de la glisse, plan antidérive, limitation de l'effet de row, amélioration de l'ergonomie, et au-delà !


Ce billet pour vous informer de mes dernières idées en cours de réalisation : comme vous le savez si vous avez suivi les travaux du nauticaerium depuis le début, mes discussions sur les différents forums et autres moyens de communication d'une modernité à faire pâlir les astronautes qui ont marché sur la Lune il y a déjà de cela bien longtemps,
je pense que le fait de tapisser une carène de bulles d'air permet d'en réduire la surface mouillée sans réduire sa flottabilité, et conséquemment d'en augmenter la glisse.

Un autre effet positif de cette idée, c'est la création de quantités de "mini-vortex" qui faciliteront l'évacuation et la dissipation des vortex parasites de la traînée du sillage.

D'autre part mes travaux sur la Velanavis et la Velalae montrent qu'un plan antidérive sur l'avant de l'engin peut augmenter le pouvoir antidérive de la combinaison de la pagaie et de l'aileron arrière pendant la navigation à voile, et par la même occasion permettre de limiter sensiblement l'effet de row pendant la rame (petit rappel : l'effet de row, c'est la dérive de l'avant dans la direction opposée du coup de pagaie) si tant est que ce plan antidérive supplémentaire n'augmente pas la traînée !

Tout ceci m'a amené à concevoir des ailerons très spéciaux placés sous l'avant et capables, tout en offrant un plan antidérive avec une traînée minimale, de récupérer de l'air et d'en créer une émulsion qui tapisse le dessous de carène afin d'en augmenter dynamiquement son pouvoir glissant.

La question était aussi de savoir comment fixer ces nouveaux appendices.
Je n'ai pas retenu la solution du collage car je souhaite que ce que j'appellerai désormais le système "Gliderair" (de 'glider'=planneur et 'air'=air :-) ) puisse se monter et se démonter aussi bien sur les flotteurs de SUP rigides que gonflables, sans nécessiter de transformation.

Enfin, il me fallait un système léger, pratique et sûr pour récupérer l'air en surface et l'amener sous la carène.

Les ailerons du Gliderair seront disposés sur une sangle qui fera le tour du nez de l'engin, et qui viendra se fixer dans la poignée de portage (des rigides comme des gonflables).

Un intérêt collatéral et supplémentaire de ce moyen de fixation sera d'offrir ainsi une possibilité d'accrochage de sacs et autres affaires sur les ponts des engins qui n'ont rien prévu d'origine pour ce faire, comme par exemple les SUP de 'race' et les 'allround'.

Pour vous remercier d'avoir lu et suivi la logique de ce billet jusqu'ici, une vidéo des bulles sous une carène plate pendant la rame. Attention : hypnotique et addictif ! ;-)

À suivre...

jeudi 28 mai 2015

La Velanavis, travail du troisième prototype...

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com

Le gréement complet, avec tout le matériel nécessaire "et au delà !".

Notre métier n'est pas facile tous les jours : il faut faire attention aux galets !

La vidéo des derniers rebondissements :

mardi 26 mai 2015

Velanavis, la voile pour naviguer...

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com


2,5m² de surface de voilure, il me faut bien le constater et malgré l'optimisation aéronautique de la voile, c'est quand même trop petit pour profiter du moindre souffle de vent léger comme nous avons souvent ici soit entre 2 moments de pétole totale, soit entre deux tempêtes !

Les vidéos des derniers essais de cette version de la Velanavis, qui s'ouvre désormais sur la piste des formes de voilure déjà précédemment envisagées pour la Velalae.
(restez attentifs s'il vous plaît :
la Velanavis est un gréement complet léger embarqué, et
la Velalae sera un gréement complet léger embarqué avec un cerf-volant dont le fil servira à porter la voile, faut-il encore vous le répéter ? ;-) )


mercredi 20 mai 2015

La Velanavis : la première fois du premier prototype

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com


La photo et la vidéo montrent le 1er prototype de Velanavis en situation (les performances sont en cours d'amélioration).

On y comprend bien l'esprit de ce gréement rapide et léger pour embarquer et naviguer à bord d'un simple flotteur de SUP :
le gréage comme le dégréage se font directement sur l'eau.

On peut naviguer à toutes les allures d'un voilier classique, c'est à dire qu'on peut aussi remonter le vent.
Le mât peut se fixer sur tous les SUPs (gonflables et rigides) sans aucune transformation.

On commence la session à la pagaie, puis si le vent se lève on peut continuer à la voile, ou vice versa...
Et même alternativement ou le contraire !



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dimanche 10 mai 2015

La Velanavis

Les dernières actualités de ce projet sur le pointeur www.velanavis.com


Le travail sur la Velalae fait son chemin et... donne naissance à quelque sérendipité relative de bon aloi.

Vous voyez sur cette image le gréement complet du premier prototype de la Velanavis, avec son mât de 5 mètres télescopique replié, sa voile à l'allongement aéronautique et tout ce qu'il lui faut pour naviguer à toutes les allures d'un voilier performant.

À suivre...


L'Aquabeo

Pour rester informé des dernières actualités de ce projet consultez l'alias www.aquabeo.com 

Vous connaissez peut-être cet appareil de fitness appelé souvent "Air-Walker", qui consiste en une sorte de portique personnel posé au sol et qui présente deux balanciers pour activer à la fois les bras et les jambes, un peu comme si on marchait en sustentation dans les airs...

L'idée de l'Aquabeo c'est de reprendre ce principe de mouvement fluide et agréable, mais de le transposer sur l'eau et d'utiliser les mouvements simultanés des bras et des jambes pour propulser l'engin.

Imaginez donc deux petits flotteurs style mini-catamaran, sur lesquels serait fixé un petit portique à hauteur de taille avec deux tiges en balanciers sur un axe : la partie haute de la tige qu'on prend en main, la partie passe pour poser le pied. Sur la partie basse un système de pagaie automatique (qui se rétracte et se déploie pour pousser dans le sens de la marche).

Cet engin en flotteurs gonflables et composite époxyde-carbone ne devrait pas peser plus de quelques kilos, et se pliera sans outils en quelques secondes pour être transporté facilement.

À suivre...

mardi 1 juillet 2014

Ogive SUP : la quatrième version


Une liste des derniers éléments constituants du prochain prototype de l'Ogival-SUP, avec quelques explications.
Un concept radicalement différent de ce qui se fait habituellement pour les planches de Stand Up Paddle.
  • Étrave plate ogivale
    pour passer dans le clapot sans effet de bord.
    La planche ne tape pas et n'est pas déviée par les vagues.
    Elle passe au travers du clapot et le rocker avant extrêmement tendu combiné au volume de flottaison évoluant suivant la forme ogivale la maintient à la bonne incidence.
    Le vent aura également peu de prise sur la coque, et les courants moins d'effet sur la carène.
  • Bouchains progressifs
    les bouchains en forme sur le devant deviennent progressivement vifs sur l'arrière pour faciliter la pénétration de la carène et offrir une stabilité maximale.
    À la différence des bouchains évolutifs qui changent d'emplacement par rapport à la carène, les bouchains progressifs changent de forme.
    Les lignes d'eau entrantes le long des bouchains en forme passent soit sur le pont pour s'écouler ensuite, soit sous la carène et la soulèvent en fonction de la vitesse.
    Ensuite en sortant des bouchains vifs, elles créent des vortex qui canalisent la traînée pour en réduire le parasitage.
    Le dessous des œuvres vives, arrondi sur l'avant et plat sur l'arrière, permet un comportement amortisseur avec une géométrie variable selon la vitesse.
    La carène offre une tendance au planing et réduit dynamiquement sa surface mouillée.
  • Rocker arrière incliné
    il récupère l'énergie de la vague du déplacement et glisse sur sa pente.
    L'inclinaison inverse du pont arrière récupère toutes les pressions des eaux arrivant sur le dessus.
    L'effet combiné de ces deux éléments facilite le gain de puissance naturellement suivant le principe du système DOL-fin.
    La jointure des deux inclinaisons se fait sur la fin des bouchains vifs pour faciliter la formation des vortex quel que soit le poids du rider.
    NOTE POUR LES SURFERS : les virages en surf ne sont pas obtenus uniquement avec la forme arrondie de l'outline, mais avec la combinaison de l'outline, du rocker arrière, et de la force centrifuge créée par l'engagement physique. C'est un peu le même principe que les virages à moto : on ne prend pas un virage en tournant le guidon, mais en penchant pour combiner la force centrifuge avec la surface de contact sur les courbes des roues. La forme très large à l'arrière de l'Ogive SUP pourrait faire croire qu'il est impossible de surfer les vagues avec cette planche, mais c'est faux : le rocker arrière très prononcé compense la rigidité apparente de l'outline et devrait permettre une maniabilité surprenante (à vous de tester, moi je regarderai et j’applaudirai ! ;-) ).
  • Doubles ailerons alignés
    ils permettent d'augmenter la surface anti-dérive et donc diminuent l'effet de row tout en réduisant aussi la longueur du bord d'attaque par rapport à un aileron unique.
    En plus de cet effet, on bénéficie aussi de l'aspiration comme pour deux voitures qui se suivent - le deuxième aileron entre dans le sillage du premier avant qu'il ne se referme et c'est le double effet bonheur :
    le bord d'attaque du second ne crée pas de frein supplémentaire, et il y a un seul sillage fermant pour les deux ailerons, ce qui veut dire une réduction de traînée d'environ 50% pour une même surface.