dimanche 11 septembre 2022

ScrollRider, WIP & serendipity





C’est quand la sérendipité se mêle de l’affaire qu’on sait qu’on est devenu un inventeur au même niveau que tous nos illustres prédécesseurs…

En effet, c’est presque par hasard que je me suis aperçu que mon invention du ScrollRider fonctionne mieux quand je la prends à l’envers.

Ne riez pas, c’est vrai !

Je m’explique :

J’avais pensé placer les bâtons sur les roues avant, mais à l’essai de ce premier prototype je me suis aperçu que l’angle nécessaire pour freiner ou libérer les roues n’était pas assez naturel, et j’étais vraiment dépité parce que je n’avais pas envisagé ce problème-là.

Puis en réfléchissant en regardant le prototype en question, avec les yeux hagards, avec le teint blafard, et avec le cafard, d’un coup je vois, je constate, je me rappelle que j’avais prévu ce prototype entièrement symétrique pour me permettre des essais de réglages identiques dans tous les sens, et de retourner les ScrollRiders devant/derrière dans le cas d’usures intempestives de ce qui est encore le premier prototype approximatif d’une série qui s’annonce décidément passionnante à suivre. Vous suivez ?

Diantre qu’à cela ne tienne, de devant, les bâtons sont passés derrière (En fait je n’ai même pas démonté quoi que ce soit, j’ai simplement retourné les engins ! ) et là Ô miracle, la position est devenue aussi naturelle que lorsqu’on tient des bâtons de marche nordique ou des bâtons de ski de fond !

Mais fichtre me direz-vous - et vous aurez raison - dans ce cas les bâtons ne pourront alors plus servir de prise de soulèvement de la roue avant pour manœuvrer les engins dans les courbes courtes, non ? … Si ? …

Bigre bien sûr que non, enfin je veux dire si, vous avez raison ! Mais il suffira de prévoir des straps sur la board du côté des roues avant pour y glisser librement les pieds et pouvoir les soulever comme on soulève l’avant des skis de fond. Et hop, le problème est résolu.

« Mais alors ça complique les engins, ce rajout de straps, non ? »

Si on ne voit que ce rajout oui, mais si on considère que la poussée par freinage via les bâtons permet de s’affranchir des systèmes de réglage des pendulums et qu’on en fait la comparaison, on voit vite que le rajout de 2 straps et bien moins compliqué que la fabrication de 8 systèmes de glissière à fixation par serrage de papillons !

La suite ensuite, restez branchés, vous ne risquez rien, tout ceci se fait sans électricité !




Aparté :

Merci à la société UNYS d’avoir accepté de me fabriquer ce prototype de preuve de concept directement à partir de ma propre conception 3D, en m’indiquant quelques petites erreurs que j’ai pu faire, et en les corrigeant aussi promptement qu’un système informatique en console(*).

(*) Blaguounette de geek(**)

(**) selon l’acception de ce mot dans les années 90, pas celle qui parle des kékés gamers qui ont encore du lait qui leur coule du nez, celle qui parle des développeurs, des programmeurs, des vrais, des pas (encore) tatoués, des tous blancs bronzés aux néons, des physiques de nounours suite aux longues heures assis devant les écrans cathodiques des Personal Computers de l’époque. Je le sais bien, mais depuis j’ai un peu maigri.





mercredi 20 juillet 2022

Le ScrollRider, la propulsion par pendulum

 


De “to scroll”  : « faire défiler » (les paysages, les routes, les forêts…)
et “rider”  : « promeneur » (qui peut aussi être un meneur pro ;)

Le ScrollRider vient de mes travaux sur le RollSlider, qui m’ont amené à créer sur le même principe de « propulsion par pendulum » un dispositif plus léger, tout aussi adapté aux plus sportifs qu’aux moins physiques, et plus facile à transporter.

Il en résulte deux “boards” indépendantes, une pour chaque jambe, qui permettent par un simple mouvement de glissement d’un pied puis de l’autre et ainsi de suite (comme en ski de fond sur le plat lorsqu’il suffit de glisser) de propulser le rider sur les plats comme dans les montées.

Aucun problème d’équilibre car les plateformes ont leur centre de gravité placés en dessous de ceux des roues.

Sur les plats chaque impulsion permettra de “glisser rouler” un certain temps sur un jambe ou l’autre - ou les deux - suivant la force employée, et dans les montées on pourra choisir ses allures qui iront de la simple marche tranquille à la frénésie de l’atteinte des sommets dans des temps que le grand Albert pourrait catégoriser de relatifs.

Pour les descentes les “bâtons” qui servent d’assurance, d’aide à l’effort, et de stabilisateurs, joueront alors également leur rôle de commandes de freins  : il suffira de les tirer vers soi pour freiner l’ensemble (les deux engins et l’humain qui sera dessus).

Le principe de ce que j’appellerai désormais « la propulsion par pendulum » est simplissime  : la plateforme centrale est suspendue aux deux moyeux des roues avant et arrière par un système de pendule. 

Lorsque l’engin roule avec le poids du rider, les deux roues sont libres, l’ensemble peut rouler et glisser.

Lorsqu’un pied pousse sur l’arrière, le frein arrière de la plateforme appuie sur la roue arrière et l’immobilise, ce qui permet de se propulser vers l’avant en faisant rouler l’engin de l’autre jambe, et ainsi de suite.

Le bâton sert d’appui et de renfort en cas de propulsion, et pour freiner quand on le tire vers l’arrière il vient plaquer le frein avant de la plateforme sur la roue avant, permettant d’immobiliser la roue pour arrêter l’engin.

Il est plus facile de visualiser le mouvement que de l’expliquer, c’est pourquoi je vous laisse ci-dessous une petite animation du principe du mouvement mécanique de propulsion par pendulum (rafraichissez la page pour relancer l'animation si elle s'est arrêtée). 

Pour voir le ScrollRider à l’œuvre, il vous faudra comme moi attendre les vidéos des premiers prototypes  ! 

Animation du mouvement du pendulum








jeudi 11 mars 2021

Le RollSlider, marche, cours, glisse et roule !

Un prototype virtuel du RollSlider™

Jusqu’ici j’ai travaillé seul et presque exclusivement “à la table” et sur mes propres deniers pour payer les quelques prestataires qui ont jalonné mon parcours du combattant de la R&D indépendante. 

J’arrive à la fois au bout de cette logique et de mes possibilités financières  : pour mes projets les plus forts il me faut désormais des partenaires solides - dans le sens de constants - ambitieux - dans le sens de voir grand pour l’humanité - et joyeux - dans le sens d’aimer partager et collaborer sur un projet enthousiasmant.

J’entame donc une démarche de recherche de fonds, afin de pouvoir continuer les plus prometteurs de mes projets et les mener à bien dans les meilleures conditions.

Le premier de ces projets sera le RollSlider™, cette sorte de kick-scooter à double skateboards permettant à la fois un déplacement doux de type marche, un transport sportif de type course, et un plaisir intense de type glisse ou balade à vélo.

Il me faut maintenant travailler avec des bureaux d’étude, des ateliers de mécanique de précision, des fabricants de cycles, et aussi avec des agences de communication, des professionnels de la relation presse, sans oublier tous les professionnels du droit, du commerce international et du conseil d’entreprise en général...

Et bien sûr étendre le champ d’action de tout le projet aux énergies collaboratives, mais ça si vous me connaissez depuis toutes mes vies précédentes, vous le savez déjà.


mercredi 3 juin 2020

RollSlider “Access”

Mes travaux sur le RollSlider s’orientent vers une version plus légère et pratique de l’engin, qui se présentera comme un accessoire de trottinette, qu’elle soit classique ou électrique.

Les glissières précédemment présentées étant encore à la fois trop lourdes et fragiles, elles seront remplacées par un système de bras articulés sur des charnières, qui seront eux-même reliés par d’autres systèmes charnières aux deux plateformes du RollSlider, disposées de chaque côté de la plateforme de la trottinette.

Le système anti-recul des roues des plateformes du RollSlider sera à la fois simple et robuste : 
des languettes rotatives de quelques centimètres seront suspendues de chaque côté sur les axes des roues du RollSlider comme des étriers, sur lesquels viendront se suspendre également via des axes rotatifs les plateformes latérales, à distance des roues avec un interstice suffisant, l’ensemble étant réglé pour que le mouvement du pied en avant libère la roue de la plateforme en la laissant tourner, et en arrière la freine par le déplacement arrière de ladite plateforme et conséquemment le frottement d'un élément idoine contre son pneu, bloquant ainsi la roue pour ne laisser libre que son mouvement de roulage vers l’avant.

L’ensemble permettant le repliage de la trottinette augmentée du RollSlider “Access” exactement comme l’aura prévu son constructeur sans manipulation supplémentaire.

Il est très probable que je construise moi-même le prototype et que je procède directement à la commercialisation et la fabrication sur commande du RollSlider version "Access", au moins pour ceux qui seront séduits par cet engin et cette nouvelle façon de rouler & glisser, qui seront donc un support de qualité pour la naissance in vivo veritas de ce projet.

dimanche 3 mai 2020

Stubbleer, May, bee

Une copie d’écran de la page du crowdfunding sur Kickstarter où vous trouverez une vidéo de moi-même utilisant le Stubbleer : oui, j’y pense tous les matins sans me raser ! ;-)

Sans aucune publicité ni communication professionnelle
sans grand espoir d’aboutissement en ces temps de crise profonde et probablement durable, 
et il faut aussi le dire pour l’expérience de l’authenticité totale
j’ai officiellement lancé cette campagne de crowdfunding pour le Stubbleer le 1er mai 2020.

Prévue sur 30 jours seulement, elle terminera à la fin du mois de mai.

Si elle atteint son objectif et si vous avez souscrit au projet, vous recevrez votre ou vos exemplaire(s) d’une première série du Stubbleer qui sera comme promis un véritable collector
Alors partagez largement l'adresse stubbleer.com avec toutes vos relations, le succès de cette campagne est entre vos mains !

Dans le cas contraire, nous en aurons au moins tous rêvé !

(rappel : en cas d’échec rien n’est encaissé et votre promesse de paiement est simplement annulée)

Réservez votre Stubbleer via sa page Kickstarter en cliquant sur ce lien : 
https://www.kickstarter.com/projects/alomphega/stubbleer/

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ACTUALISATION :

Tombée en plein premier confinement, cette campagne KickStarter pour le Stubbleer a évidemment échoué (le terme est choisi, je n'oublie pas que nous sommes ici sur le blog du nauticaerium ^^ ).

MAIS tel le phœnix, ce projet connaît une réelle renaissance en production autonome (sans dépendre d'un financement participatif donc) et l'Art de se raser soi-même se nommant la Pogonotomie, la nouvelle version revue et améliorée du Stubbleer se nomme désormais le Pogonotome™ !

Vous pouvez consulter son histoire via l'alias www.pogonotome.fr
ET vous pourrez l'acheter dès sa disponibilité via l'alias www.pogonotome.com





vendredi 13 mars 2020

Le Stubbleer, bien au delà de l’horizon






À l’origine pensé et étudié pour la vie à bord du bateau, cet ustensile va bien au delà de l’horizon initial…

Maintenir un visage propre et soigné est une obligation, mais se raser quotidiennement - surtout lors de tempêtes ou autres clapots courts - peut être un véritable pensum.

Alors les marins ont vite laissé pousser leur barbe… Hélas pour souvent s’apercevoir qu’elle gratte, qu’elle démange, qu’elle gêne, et qu’elle demande beaucoup plus d’entretien qu’un simple rasage.

Quid d’une solution qui à la fois éviterait les coupures et les pertes de temps quotidiennes, et les inconvénients d’une barbe poussant anarchiquement ?

Pratiques et directs, ces hommes d’Aventures ont vite constaté qu’une barbe courte et légère était la meilleure des solutions pour rester propre sans être gêné.

Tant et si bien que de nos jours, le fameux “stubble” (comprenez la barbe de 3 jours, ou encore l’ombre des 5 heures de l’après-midi, ou le plus actuel “look d’aventurier”) est devenu une marque de virilité.

Il restait cependant à résoudre le problème de la tondeuse : longue et compliquée à recharger à bord, et souvent quand même assez inconfortable malgré la sécurité supplémentaire qu’elle offre par rapport au rasage.

Les tondeuses manuelles servant plus à se muscler les doigts pendant de longues séances qu’à gagner du temps et du confort...

Le Stubbleer (prononcez “sstebelair” ou “sstebeliir” au choix...) permet à la fois de s’entretenir le stubble quotidiennement, de s’affranchir de toute recharge - aucune électricité, c’est un appareil manuel - de rester sain et soigné - il fait désormais partie des aspects masculins recommandés pour faire chavirer les cœurs à bord sans avoir besoin de faire chavirer le bateau lui-même - et de faire des économies en avitaillement autant qu’à tous les autres niveaux (entretien à sec, temps, gestes, préparation, etc.).

Par exemple une lame de Stubbleer est une simple lame de rasoir de sécurité (qui coûte 8 centimes actuellement) qui peut être utilisée pendant une semaine quotidiennement avant de commencer à perdre son tranchant utile.

Et en plus un ingénieux système permet de la déplacer pour repartir sur un tranchant neuf pour 8 jours de plus.

Oui, cette simple lame vous servira fidèlement pendant une quinzaine de jours, soit 2 lames ou 16 cts de dépenses pour un mois entier !

Retrouvez toujours toutes les dernières informations sur www.stubbleer.com ou www.barbercutter.com (je n’ai pas encore choisi le nom définitif de cette invention, et entre ces deux noms mon cœur chavire aussi ;) ).

vendredi 28 février 2020

Le tout dernier prototype de BarberCutter


(très) petite série du 16ème prototype du BarberCutter


Jusqu’ici tous les prototypes testés étaient ce qu’on appelle des “proofs of concepts” (preuves de concepts en français dans le texte), c’est-à-dire qu’ils servaient uniquement à valider ou invalider telle ou telle idée, telle ou telle fonctionnalité, telle ou telle évolution.

Les évolutions successives constituent ce qu’on nomme un travail par suite d’itérations, des changements successifs dont chacun s’appuie sur le précédent.

Le premier but d’un tel travail est de vérifier que l’idée (l’invention dans le cas présent) fonctionne, le second but après la preuve du bon fonctionnement, c’est d’améliorer régulièrement le concept afin d’en perfectionner les fonctionnalités.

Voilà qui est fait avec le BarberCutter (www.barbercutter.com)

Donc ce petit alignement de quelques 16èmes prototypes que vous voyez en photo ci-dessus montre la première version d’un appareil officiant, prêt à être testé en situation réelle, c’est-à-dire à passer au crible de l’utilisation régulière dans la vraie vie pour l’entretien de stubbles (“barbe de 3 jours”) de volontaires amis et curieux qui apporteront leur pierre à l’édifice de ce qui constituera à n’en pas douter une petite révolution dans l’Art de l’entretien de la barbe légère.

Plus besoin de charger une tondeuse, plus besoin de s’irriter avec un sabot souvent imparfaitement adapté, plus besoin de se demander si on sort tout l’attirail ou non… 

Encore plus simple qu’un rasoir de sécurité - on n’a même pas besoin de savon à barbe ou de crème de rasage - et encore plus propre que toute tondeuse - un simple souffle à sec suffit à éliminer tous les poils coupés, ou un rinçage si vous préférez, c’est au choix.

Un système astucieux de déplacement de la lame - de type petite lame de rasoir sécurité standard - permet en outre d’en utiliser toute la longueur du tranchant, rallongeant d’autant sa durée de vie et ramenant à quelques centimes les dépenses mensuelles pour le rasage… 

Quelques BarberCutters avec une lame de rasoir de sécurité.

La possibilité d'un rasage sobre et rustique comme les aiment les durs de durs ne vous empêche pas d’acheter aussi ces produits magnifiques aux senteurs de bois de santal et autres délices d’hommes délicats pour parfaire vos sensations. 

Le BarberCutter, cet ustensile aussi beau que pratique, aussi intelligent que malin, aussi curieux qu’ingénieux, vous permettra le rasage de vos rêves, où que ce soit, quand que ce soit.

Le BarberCutter avec sa lame en place : cute, isn't it ?

lundi 24 février 2020

BarberCutter, le besoin crée la fonctionnalité

Quelques prototypes fonctionnels d'essais et autres tests...
Ceux d’entre vous qui me suivent depuis des années savent que je travaille souvent sur des besoins qui me sont apparus dans un quotidien qui n’a de tel que la constante recherche de l’idée ad hoc.

J’aurais pu dire “idoine”, mais sur un blog de R&D nautique, j’ai pensé que “ad hoc” vous ferait sourire.

Depuis que, suite à quelques aventures marines et autres épisodes de retraites introverties, j’ai opté pour le Stubble(*)(**), je peste quand il me faut trouver sur le bateau de quoi recharger ma tondeuse pour entretenir cette barbe légère et conserver ce poil court mais soyeux qui tourne la têtes d’icelles et rend jaloux iceux.

(*) qu’on nomme aussi “barbe de 3 jours” en bon français ou qu’on prononce « steubel’ » si on veut adopter sa dénomination anglo-saxonne.

(**) parce que je trouve ça beaucoup plus pratique que se couper ou s’irriter tous les jours en se rasant (et aussi parce que ça plaît aux dames, il me faut bien l’avouer).

Iceux donc, toujours au taquet pour essayer de comprendre comment je fais pour plaire autant, suivent régulièrement mes inventions et savent via mon blog du Conceptarum que je travaille depuis quelques années sur un ustensile mécanique simple et pratique pour entretenir le poil sus-cité dans un geste magnifique qui n’a d’égal que l’exclamation d’admiration qu’elles soupirent toutes en me voyant l’utiliser.

Bref, bientôt vous pourrez vous aussi entretenir votre Stubble car vu que je ne suis plus sur le marché (désolé pour celles qui l’ignoreraient encore, mais il y a déjà longtemps qu’en bon capitaine j’ai trouvé ma dulcinée), je vais pouvoir partager avec vous un de ces secrets qui me rendent irrésistible.

J’en parle ici sur le blog du Nauticaerium car je vais probablement très bientôt ouvrir une campagne de crowdfunding pour la fabrication de ce qui sera ma première invention commercialisée directement par mes soins.
Pour découvrir et suivre le projet vous avez le lien "www.barbercutter.com".

J’attends de cette campagne d’apprendre beaucoup de choses afin de pouvoir ensuite financer de la même manière la fabrication de quelques autres projets intéressants comme le RollSlider et la Velalae.

mardi 12 novembre 2019

RollSlider : du prototypage à la page !

Ceci n'est pas (encore) un prototype.

Retour aux sources, ou plutôt dans ce cas retour à l’OpenSource et aux Logiciels Libres pour des études toujours plus poussées de prototypage du RollSlider.

Avant la bagarre.

Le prototypage virtuel et le Logiciel Libre ont ceci de magique qu’ils permettent à des inventeurs indépendants comme moi de rivaliser avec les plus grandes corporations dans une outrecuidance insensée, qui n’a d’égale que l’insolence du défit qui est ici, il faut bien le dire sinon l’avouer, complètement, absolument, parfaitement, incroyablement osé.

Ce n’est pas tous les jours qu’on propose des innovations de rupture aussi drastiques, qui amènent à la fois une nouvelle façon de se déplacer, un nouveau sport, un support de création industrielle locale implantée dans un tissu économique exsangue depuis des décennies, et qu’on crée de toutes pièces ce qu’il faut bien appeler un nouveau jouet absolument fantastique !

Pour l’instant bien sûr quelques cellules de veille technologique des grandes entreprises multinationales nous observent amusées, et attendent soit qu’on sombre dans les affres administratives d’un montage d’entreprise improbable, soit qu’on commence à intéresser quelques avant-gardistes et obtenir quelques clients avant de foncer sur leur proie comme ils ont l’habitude de le faire.

Que nenni, on ne leur donnera ni le plaisir du pillage ni celui du plagiat : nous avons décidé de ne pas déposer de brevet sur le RollSlider, ni sur les éléments (très) innovants qui le composent.

Pourquoi ?
Parce que depuis le début, le but de tous nos labos de R&D est d’amener au monde des idées réalistes et réalisables, pratiques et pragmatiques, altruistes et humanistes.

Nous somme conscients que ceci est difficile à croire, alors nous le prouvons :
non seulement nous ne bloquerons nos inventions avec aucun brevet, mais en plus nous serons à la disposition de tous ceux qui le voudront pour les aider à mettre en place leur propres chaînes de production du RollSlider, voire s’ils le souhaitent à en développer leur propre version !

Allez, fi de cet étalage d’ambitions démesurées et de provocations enjouées, retour au boulot.
Salut et à la suite ensuite !

mercredi 12 juin 2019

Evolution du RollSlider

Ceci n'est toujours pas une trottinette !

Chacun sait que “R&D” signifie “Recherche et Développement”... Mais on pourrait très bien dire aussi “Rebonds et Détours” !

Devant la difficulté de trouver le BE (“Bureau d’Etude”) externalisé qui pourrait répondre correctement à mes besoins sans me demander de choisir entre me couper les bras ou les jambes, je me suis donc remis à la table à dessin… Je devrais d’ailleurs dire à l’écran à dessin, car désormais je travaille surtout en 3D ("Direct Disruptif Design" en ce qui me concerne ;) pour mes études de conception.

Le prototypage virtuel a ceci de quasiment magique qu’il permet de cadrer une imagination débridée dans le domaine des possibles tout en libérant le côté cartésien de l’esprit pour lui permettre d’explorer ce qu’il se serait interdit d’envisager “IRL” (“In Real Life”, pour “La Vraie Vie”).

Bref, quand on n’a que des moyens personnels et modestes comme les miens pour faire toute sa R&D, le prototypage virtuel est une véritable aubaine qui nous permet d’envisager ce qui n’était qu’une utopie il y a encore seulement quelques années !

Pourquoi vous dis-je tout ceci ? 
Pour que vous compreniez pourquoi et comment je me suis aperçu que la version précédente du RollSlider - certes toujours intéressante et qui sera envisagée ultérieurement - est finalement techniquement trop complexe pour un premier engin que je compte mener personnellement à la réalisation et à la commercialisation “IRL”.
En effet, les systèmes de glissières existants sont soit assez légers mais trop fragiles, soit assez solides mais trop lourds par rapport aux études de résistance que j’ai pu mener en divers simulations
Développer un nouveau type de glissière télescopique n’étant pour le moment tout simplement pas envisageable pour moi, j’ai préféré opter pour un changement de principe d’entraînement.

La version précédente du RollSlider laisse donc la place à une version qui me semble plus intéressante au moins dans un premier temps : 
l’engin ressemblera à une trottinette deux roues (un “kick-scooter” en anglais) sur la plateforme de laquelle on verra deux “sliders” (des chariots coulissants) qui entraîneront chacun par leur mouvement de l’avant vers l’arrière une chaîne de vélo en prise sur des systèmes de type “roue-libre” de chaque côté de la roue arrière en faisant avancer le RollSlider.

Cependant le mouvement de l'utilisateur du RollSlider sera toujours le même : 
un mouvement des jambes alterné très proche de celui du ski de fond, d’avant en arrière pour l’effort, le retour à vide, sans aucun mouvement haut/bas, en se servant de l’élan sur le plat pour allonger les foulées, de la gravité dans les descentes pour glisser sans effort, et de la possibilité dans les montées d’avancer au simple rythme de la marche, lente pour la promenade, rapide pour le sport...

Merci aux fabricants qui mettent à disposition des ingénieurs et des designers les fichiers CAD 3D de leurs pièces de productions, merci aux logiciels 3D de plus en plus performants et désormais accessibles à tout un chacun, et merci à vous qui vous intéressez à mes débats et mes ébats ! O:-)

vendredi 3 mai 2019

Cherche fabricant pour le RollSlider

Un exemple de RollSlider

Voici une petite animation vidéo en montrant beaucoup plus sur le RollSlider :



Ce billet est aussi un appel d’offres (et en fait un vœux pieux aussi ;) :

nous recherchons un fabricant de trottinettes, ou de skateboards, ou d’autres types de cycles allant du vélo le plus classique au cargo-urbain le plus novateur,
avec un bureau d’étude interne et un atelier intégré avec des prix corrects et mesurés pour :

  1. dans un premier temps mettre au point l’engin en collaboration étroite avec nous et en fabriquer deux prototypes identiques pour tests in vivo,
  2. dans un deuxième temps pouvoir répondre à des commandes de petites séries,
  3. dans un troisième temps pourvoir envisager de répondre à des commandes de grandes séries,
  4. dans un quatrième temps pouvoir fournir de très grandes séries,
  5. étudier d’autres modèles de notre conception,
  6. se développer avec nous à l’international et au-delà,
  7. continuer à nous aider à améliorer le monde... :-)

Plus sérieusement : nous cherchons un professionnel capable de répondre favorablement au premier point, et ce serait déjà merveilleux.

Si vous êtes icelui,
en cliquant ici vous pouvez imprimer et nous renvoyer ce NDA complété et signé
à l’adresse mél « rollslider(à)alomphega(point)com »
afin que nous puissions échanger ensuite sur ce projet.

Nous avons hâte de faire votre connaissance et de commencer à travailler avec vous.

À très bientôt !

mardi 23 avril 2019

Le RollSlider

Ceci n'est pas une trottinette.
Précédemment baptisé RollStrider car l’idée originale concernait un engin nautique capable de flotter à la manière des “striders”, ces petites araignées qui semblent marcher sur la surface de l’eau, le projet de ce qui se nomme désormais le RollSlider - car vous allez le voir son mouvement fait appel à des sliders - avance doucement (comme son inventeur d’ailleurs ;-) ).

Comme je le disais dans le billet précédent sur le sujet l’engin aura très probablement trois roues et pourra se décliner en un éventail de versions qui iront de l’engin urbain le plus chic au moyen tout-terrain le plus hype en passant par toutes les versions électriques ou non, avec vitesses ou non, pour correspondre à tous ceux qui voudront utiliser ce nouveau mode de déplacement ou se faire plaisir avec ce nouveau sport, en douceur ou plus intensément.

J’espère pouvoir bientôt publier une animation montrant toutes les articulations de l’engin en détails, mais pour le moment je vous ai préparé une petite vidéo pour vous montrer uniquement le mouvement principal en vous rappelant, pour que vous compreniez le principe, que chaque roue arrière ne peut qu’avancer, jamais reculer :
ceci propulse l’ensemble sur l’avant à chaque fois qu’on pousse une plateforme sur l’arrière, en mode “marche” dans les montées et en mode “glisse” sur les plats et dans les descentes.

Attention ceci n’est qu’un exemple de principe de mouvement et ne présente ni les différentes esthétiques de l’engin, ni toutes ses subtilités telles que les amortisseurs et les possibilités de virages penchés stabilisés, le système de pliage instantané, etc...