Chuck Leinweber - autrement dit le bien connu DuckWorks - m'a fait part d'un article très sympathique de Ben Fuller publié dans le dernier Small Boats Monthly Magazine à propos de la Godyoto, soit "The ScullMatix" pour son appellation commerciale.
J'en suis vraiment très content et je remercie chaleureusement Ben Fuller de ce bel article (réservé aux abonnés du magazine) et bien sûr encore Richard Borenstein pour nos discussions épistolaires et in vivo pléthoriques sur le sujet, Chris Partridge pour avoir eu la gentillesse de parler de mon invention à Chuck, et enfin bien sûr Sandra et Chuck Leinweber pour avoir finalement accepté le risque de créer un nouvel ustensile pour un nouveau marché !
Ben a joint une vidéo en accès public à son article, pour montrer le ScullMatix en action :
Sébastien Destremau est magistralement incroyable !
Voyez par vous-même : pour son projet fantastique - la course en solitaire du Vendée Globe - il offre en tombola gratuite le bateau Open 60 "FaceOcean" de son aventure (oui, vous avez bien lu, et oui c'est bien un IMOCA).
Même pas besoin de payer quoi que ce soit,
même pas besoin de participer à sa campagne de crowdfunding,
même pas besoin d'acheter une statuette à son effigie (de toutes façons il n'y en a pas, cet homme n'a pas le culte de la personnalité).
Mais vous pouvez brûler un cierge si vraiment vous voulez gagner son bateau, on ne sait jamais !
Vous le savez,
le nauticaerium vit la R&D comme une passion,
et votre information comme une mission ! O:-)
Dans nos recherches de solutions simples, rapides et efficaces pour refaire un ancien vaigrage, nous voulions trouver un enduit à la fois résistant à l'humidité, léger, épais, facile à passer sur l'ancienne colle sans avoir à la poncer|retirer, et si possible isolant.
Le tout bien sûr en un seul passage d'un seul produit abordable et lavable à l'eau.
Il semblerait que nous ayons trouvé ce produit miracle :-D
Afin que vous puissiez vous faire votre idée, voici une petite vidéo de son essais en échantillons avec différentes techniques d'application (truelle-spatule, rouleau, pinceau) :
Il est beau le bateau, il est sage le mouillage !
Petit vidéogramme témoin du dévouement, de la disponibilité, de la gentillesse et des compétences du président et de la trésorière de l'Union Maritime du Mourillon (UMM).
La réfection du jour est provisoire, les vieux blocs de lest emmêlés ne pouvant être déplacés, il sera ultérieurement posé une ancre à vis dans le sol meuble à un endroit plus ajusté pour le bateau et ses voisins.
Les colliers électriciens servent à sécuriser les manilles pour empêcher le desserrage de leurs axes.
Pour le mouillage définitif ils seront soit coupés à ras, soit remplacés par du fil inox.
12 minutes de vidéo (que vous pouvez survoler très rapidement en passant la souris sur sa barre de défilement et en cliquant à l'endroit que vous voulez visualiser) pour montrer un résumé d'une journée entière consacrée à la réfection du gréement dormant et du gréement courant du nouvel outil du nauticaerium, avec démâtage et remâtage seul et sans grue, avec un système embarqué léger.
D'abord un grand remerciement à Monsieur Henri Dreyssé pour m'avoir largement inspiré et permis grâce à ses essais et vidéos de concevoir et réaliser ce système de démâtage/remâtage en autonomie complète.
Si vous cherchez à comprendre le sujet, son article de blog est un modèle de clarté.
Mon système reprend les même principes.
Il diffère seulement sur les moyens employés : j'ai gardé dans ma ligne de mire la simplicité, la légèreté et la polyvalence des réglages pour pouvoir m'adapter in vivo veritas et pallier à mon manque d'expérience au fur et à mesure de la rencontre des problèmes...
C'est notamment pour ces raisons que tous les nœuds que j'ai utilisés pour le haubanage provisoire textile sont des "Nœuds de Bosse de Guy" qui permettent de régler finement sur place l'emplacement des charnières et autres tensions des cordages.
Il est à noter que, si ce système a très bien fonctionné tant pour le démâtage que pour le remâtage, ce dernier m'a demandé plus d'efforts directs car il n'y a aucun winch sur ce petit bateau pour aider à remonter son mât de plus de 7 mètres, avec donc un levier non négligeable.
De plus le temps de préparation et de réglage étant relativement important, je réserverai ce système performant mais finalement complexe aux dépannages et préférerai désormais utiliser la grue de l'aire de carénage pour démâter.
En ce qui concerne le gréement dormant :
Les ridoirs inox étant tous soudés par la corrosion, j'ai opté pour couper les bas des haubans, bas-haubans et du pataras au niveau des tiges filetées serties pour les remplacer par des boucles avec cosses-cœur inox et des manchons sertis en cuivre galvanisé. La perte de longueur de câble étant rattrapée par des cadènes pliées.
Le sertissage s'est fait avec une pince à sertir hydraulique manuelle de 16 tonnes de pression.
Les proportions de temps de la vidéo retracent bien la difficulté rencontrée, surtout pour une première fois : si la pince était largement assez puissante, le jeu des matrices et la raideur des câbles à passer autour des cosses ont compliqué la tâche. L'utilisation d'une pince-étau à sertir n'a pas aidé, la pince hydraulique se révélant au final plus pratique et plus fiable malgré les soucis cosmétiques.
Le gréement courant a été remplacé par de la drisse de 8 mm en double tresse polyester pré-étirée de couleur beige uni prévue pour les gréements traditionnels.
La vidéo montre une drisse bicolore rouge et blanche utilisée pour tester les passages.
On le sait tous : parmi les freins à la motorisation des véhicules en électrique, il y a le problème du temps de recharge des batteries (et donc l'autonomie réelle de l'engin dans la vraie vie...)
En ce qui concerne les bateaux, vous savez peut-être que le nauticaerium travaille aussi désormais sur quelques solutions pratiques, qui s'intéressent à la recharge permanente par panneaux solaires, éoliennes, hydroliennes et autres moyens accessibles aux propriétaires dans le parc bateau existant.
Mais vous savez aussi que le parc automobile peut être une locomotive dans les progrès à la portée de l’ingénierie d'aujourd'hui, alors une question que je pose publiquement comme une suggestion :
Pourquoi ne pas réfléchir à une standardisation d'une partie des batteries de stockage des véhicules afin de pouvoir "changer la consigne" rapidement dans une station-service pour repartir quasi immédiatement avec le "plein" de batteries consignées préalablement chargées ?
On comprend bien que les technologies des batteries sont encore propriétaires pour permettre aux marques de faire la différence, mais pourquoi ne pas penser une relation de par exemple 50% batteries propriétaires à la marque du véhicule en recharge lente à brancher sur prise et 50% de batteries standards consignées échangeables dans les stations-service ? (même ces proportions - qui ne sont ici qu'un exemple - pourraient être laissées à la discrétion des constructeurs, avec autant d'arguments de vente et de différentiation pour un marché débutant...)
Ainsi, par exemple, si un véhicule propose au total seulement 200 km d'autonomie électrique, on pourrait s'arrêter 1 ou 2 mn tous les 100 km pour échanger les batteries standards et repartir avec le plein pour un minimum de 100 km et ainsi de suite lors d'un déplacement important, et si on utilise le véhicule quotidiennement pour des petits trajets, la recharge nocturne à la borne à domicile sera naturellement le choix privilégié.
Je publie cette idée car je ne l'ai pas encore vue circuler, et il me semble qu'elle mériterait d'être sérieusement et largement étudiée et partagée.
On voit beaucoup de questions sur les forums ou autres réseaux sociaux à propos du collage impossible du plastique des engins rotomoulés (comme les kayaks ou les SUPs d'eau vive par exemple).
Ce plastique très spécial est du "polyéthylène", et si ses propriétés sont très intéressantes - pour les industriels car elles permettent la fabrication par rotomoulage et pour les utilisateurs car ce matériau est très solide - le collage efficace et durable sur cette matière est hélas tout simplement impossible.
Mais une autre de ses propriétés va aussi nous être très utile : le polyéthylène fond à température assez basse pour être soudé très simplement avec un décapeur thermique.
Il vous faut :
un décapeur thermique
une spatule en métal
un baguette ou une plaquette découpée dans le même matériau que celui que vous voulez souder
Le reste est assez simple en vidéo pour se passer de commentaires :
Quelques précisions peuvent encore améliorer votre intervention :
Une buse plus fine que celle de la vidéo vous permettra un travail plus simple, car vous fondrez plus intensément et précisément l'endroit de la soudure.
Prévoyez différentes tailles de "baguettes de soudure polyéthylène" avec des longerons fins et des plaques grossièrement découpées suivant les manques de matière nécessaires.
Chauffez vite, rapidement, et uniquement à la soudure, pour éviter que la matière alentour ne se creuse ou se déforme.
Pour parfaire l'aspect après la soudure, vous pouvez chauffer uniquement et rapidement la surface en va-et-vient et lisser simultanément avec une spatule propre.
Voici donc la nouvelle base de mes futurs essais de R&D nautique.
Accrochez-vous, tout va probablement y passer :
des techniques de "refit" (réhabilitation en bon français dans le texte) éconologique avec de la récupération d'éléments recyclés et du détournement d'éléments divers,
à l'électrisation complète et l'utilisation totale d'énergies renouvelables à partir d'éléments communs et peu dispendieux autant que faire se peut,
en passant - évidemment - par des gréements osés sinon révolutionnaires comme la Velalae :-)
Le but du jeu, en plus de partager largement via ce blog des techniques efficaces et autres astuces simples, sera de proposer un service d'informations précis et abordable pour procéder à l'électrisation - et plus généralement à l'utilisation d'énergies renouvelables - optimisée et rationnelle d'un bateau existant, qu'il soit neuf ou d'occasion.
Le nouveau masque de randonnée aquatique de Tribord, appelé "Easybreath", est une véritable et très belle innovation.
Il fonctionne bien et reste assez confortable pour permettre à beaucoup d'entre nous qui étaient réfractaires au système masque+tuba de pouvoir goûter aux joies du "snorkeling" (ou "snorkelling" si vous êtes plus royalistes).
Pour ceux qui se posent la question : c'est un combiné de masque et tuba intégral - qui recouvre tout le visage - qui permet donc de respirer avec le nez comme avec la bouche, mais sous l'eau (en surface, ce n'est pas un appareil de plongée).
Une sensation vraiment nouvelle, qui affranchit de l'inconfort d'avoir à respirer uniquement avec la bouche en y supportant un appareillage en caoutchouc encombrant !
Personnellement je l'ai découvert et apprécié à l'occasion d'un problème de santé qui m'a interdit de pagayer : la randonnée palmée me permet de continuer à pratiquer un sport relativement complet et doux sans la nécessité de solliciter mes épaules.
L'Easybreath m'a permis de nager sur la durée dans le confort et la bonne humeur :-)
L'invention dont je souhaite vous parler ici est beaucoup plus modeste :
il s'agit d'un simple appareillage respiratoire avec tuba, qui recouvre seulement la bouche et le nez et permet de respirer avec l'un comme l'autre.
L'Apparatair s'utilisera avec des lunettes de natation simples, qui laissent donc le nez et la bouche libres pour lui.
Facile à transporter, agréable à utiliser, simple à nettoyer et bon marché.
Les travaux sur l'Aquabeo allant bon train mais nécessitant la construction d'un prototype somme toute assez complexe (la simplicité c'est bien connu est très compliquée à obtenir), je me suis dit dans un premier temps qu'il serait intéressant de pouvoir utiliser des planches de SUP comme flotteurs pour ce petit catamaran.
Puis comme toute idée fait son chemin, j'ai pensé que ce serait intéressant de pouvoir n'utiliser qu'une seule planche de SUP.
Et dans ce cas évidemment le système original de l'Aquabeo se devait d'être remplacé par autre chose.
Le Stand Up Flipper (SUF) sera un système lui aussi très simple, adaptable sur tous les flotteurs de Stand Up Paddle (SUP) rigides comme gonflables, qui permettra avec deux grands leviers d'actionner des palmes pour propulser l'engin.
Ce billet pour vous informer de mes dernières idées en cours de réalisation : comme vous le savez si vous avez suivi les travaux du nauticaerium depuis le début, mes discussions sur les différents forums et autres moyens de communication d'une modernité à faire pâlir les astronautes qui ont marché sur la Lune il y a déjà de cela bien longtemps,
je pense que le fait de tapisser une carène de bulles d'air permet d'en réduire la surface mouillée sans réduire sa flottabilité, et conséquemment d'en augmenter la glisse.
Un autre effet positif de cette idée, c'est la création de quantités de "mini-vortex" qui faciliteront l'évacuation et la dissipation des vortex parasites de la traînée du sillage.
D'autre part mes travaux sur la Velanavis et la Velalae montrent qu'un plan antidérive sur l'avant de l'engin peut augmenter le pouvoir antidérive de la combinaison de la pagaie et de l'aileron arrière pendant la navigation à voile, et par la même occasion permettre de limiter sensiblement l'effet de row pendant la rame (petit rappel : l'effet de row, c'est la dérive de l'avant dans la direction opposée du coup de pagaie) si tant est que ce plan antidérive supplémentaire n'augmente pas la traînée !
Tout ceci m'a amené à concevoir des ailerons très spéciaux placés sous l'avant et capables, tout en offrant un plan antidérive avec une traînée minimale, de récupérer de l'air et d'en créer une émulsion qui tapisse le dessous de carène afin d'en augmenter dynamiquement son pouvoir glissant.
La question était aussi de savoir comment fixer ces nouveaux appendices.
Je n'ai pas retenu la solution du collage car je souhaite que ce que j'appellerai désormais le système "Gliderair" (de 'glider'=planneur et 'air'=air :-) ) puisse se monter et se démonter aussi bien sur les flotteurs de SUP rigides que gonflables, sans nécessiter de transformation.
Enfin, il me fallait un système léger, pratique et sûr pour récupérer l'air en surface et l'amener sous la carène.
Les ailerons du Gliderair seront disposés sur une sangle qui fera le tour du nez de l'engin, et qui viendra se fixer dans la poignée de portage (des rigides comme des gonflables).
Un intérêt collatéral et supplémentaire de ce moyen de fixation sera d'offrir ainsi une possibilité d'accrochage de sacs et autres affaires sur les ponts des engins qui n'ont rien prévu d'origine pour ce faire, comme par exemple les SUP de 'race' et les 'allround'.
Pour vous remercier d'avoir lu et suivi la logique de ce billet jusqu'ici, une vidéo des bulles sous une carène plate pendant la rame. Attention : hypnotique et addictif ! ;-)
2,5m² de surface de voilure, il me faut bien le constater et malgré l'optimisation aéronautique de la voile, c'est quand même trop petit pour profiter du moindre souffle de vent léger comme nous avons souvent ici soit entre 2 moments de pétole totale, soit entre deux tempêtes !
Les vidéos des derniers essais de cette version de la Velanavis, qui s'ouvre désormais sur la piste des formes de voilure déjà précédemment envisagées pour la Velalae.
(restez attentifs s'il vous plaît :
la Velanavis est un gréement complet léger embarqué, et
la Velalae sera un gréement complet léger embarqué avec un cerf-volant dont le fil servira à porter la voile, faut-il encore vous le répéter ? ;-) )
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La photo et la vidéo montrent le 1er prototype de Velanavis en situation (les performances sont en cours d'amélioration).
On y comprend bien l'esprit de ce gréement rapide et léger pour embarquer et naviguer à bord d'un simple flotteur de SUP :
le gréage comme le dégréage se font directement sur l'eau.
On peut naviguer à toutes les allures d'un voilier classique, c'est à dire qu'on peut aussi remonter le vent.
Le mât peut se fixer sur tous les SUPs (gonflables et rigides) sans aucune transformation.
On commence la session à la pagaie, puis si le vent se lève on peut continuer à la voile, ou vice versa...
Et même alternativement ou le contraire !
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Les dernières actualités de ce projet sur le pointeur www.velanavis.com
Le travail sur la Velalae fait son chemin et... donne naissance à quelque sérendipité relative de bon aloi.
Vous voyez sur cette image le gréement complet du premier prototype de la Velanavis, avec son mât de 5 mètres télescopique replié, sa voile à l'allongement aéronautique et tout ce qu'il lui faut pour naviguer à toutes les allures d'un voilier performant.
Pour rester informé des dernières actualités de ce projet consultez l'alias www.aquabeo.com
Vous connaissez peut-être cet appareil de fitness appelé souvent "Air-Walker", qui consiste en une sorte de portique personnel posé au sol et qui présente deux balanciers pour activer à la fois les bras et les jambes, un peu comme si on marchait en sustentation dans les airs...
L'idée de l'Aquabeo c'est de reprendre ce principe de mouvement fluide et agréable, mais de le transposer sur l'eau et d'utiliser les mouvements simultanés des bras et des jambes pour propulser l'engin.
Imaginez donc deux petits flotteurs style mini-catamaran, sur lesquels serait fixé un petit portique à hauteur de taille avec deux tiges en balanciers sur un axe : la partie haute de la tige qu'on prend en main, la partie passe pour poser le pied. Sur la partie basse un système de pagaie automatique (qui se rétracte et se déploie pour pousser dans le sens de la marche).
Cet engin en flotteurs gonflables et composite époxyde-carbone ne devrait pas peser plus de quelques kilos, et se pliera sans outils en quelques secondes pour être transporté facilement.