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lundi 6 avril 2009

La voile tranquille...

Dans ce monde de courses et de poursuites, nous pouvons parfois perdre de vue le fil d'Ariane du bonheur, nous pouvons nous obnubiler du but du voyage sans penser que profiter du chemin qui nous y mène peut nous aider à y aller mieux...

Fi de philo : tiens bon la barre, ta voile est hissée haut !

Pour partager avec vous quelques bons moments, voici une petite série de bonheurs tous simples :


Bon, on ne se refait pas quand même : vous avez remarqué que le BelOrme qu'on voit sur cette série de films est gréé avec le gréement houari d'un petit trimaran démontable et transportable connu sous le nom de "VirusPlus".

Cette promenade du bonheur tranquille m'a permis de tester pour la deuxième fois et d'approuver définitivement ce type de gréement (10m² avec un centre vélique relativement bas) sur le Bel Orme, car il permet à ce dériveur de voguer en toute tranquillité, à une vitesse raisonnable et confortable, sans aucun stress.

Le gréement d'origine du BelOrme était un marconi de 12m² (en fait un bermudien*) . Le mât en bois plein de 7,30m de haut pour près de 30kg était un peu trop lourd pour mâter facilement et provoquait une gîte trop accentuée pour que le novice que je suis puisse rester serein.

Avec ce gréement houari, le problème du mâtage difficile a disparu et il me semble même que le bateau profite d'un peu plus de puissance, ce qui s'expliquerait par son centre vélique abaissé.

Le seul inconfort qui subsiste tient aux lattes forcées de cette Grand'Voile, qui empêchent le ferlage pendant le mouillage par exemple. Mais ceci sera le sujet d'un autre billet, sur un gréement spécialement créé pour cet usage...

(*) Gréement marconi ou bermudien ?
En fait c'est la même chose.
Le gréement bermudien - repris des gréements classiques des bateaux aux Bermudes - qui est apparu sur les voiliers modernes au début du XXème siècle présentant des similitudes au niveau haubanage avec les hautes antennes de Monsieur Guglielmo Marconi (oui, celui de "Pathé-Marconi, la voix de son maître"), de facétieux italiens l'ont surnommé "le gréement Marconi" pour s'en moquer gentiment.
Les non moins facétieux français se sont amusés de ce trait d'humour, et ce nouveau nom de baptème s'est installé dans la culture populaire...

Je ne sais plus si j'ai appris cette histoire de La Gazette des Pontons ou de Wikipedia, mais je vous conseille vivement d'abuser sans aucune modération de l'un ou de l'autre !

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