vendredi 2 avril 2010

Essais de systèmes de pilotage pour le kailsurf

Encore une fois la solution semble plus simple que ce que j'avais imaginé dans un premier temps.
(comme pour le "ScullMatix" dans le menu "Sujets" sur la droite choisissez la rubrique "Kailsurf" et remontez les articles présentés en chronologie inverse pour voir l'histoire se dessiner sous vos yeux incrédules et néanmoins humides d'une reconnaissance que je sens devenir éternelle)

J'avais pensé à un pilotage sur les arrières avec les avants tractant le flotteur, mais il semblerait que le pilotage sur les avants avec les arrières en traction donne de meilleurs résultats, autant sur le plan sécurité - très naturelle - que sur le plan de la stabilité de l'aile, du flotteur, et du bonhomme...

Regardez à partir de 2'00" la vidéo en bas de ce billet, vous aurez immédiatement la révélation comme je l'ai eu moi-même en essai sur le terrain.

En effet, les lignes arrières en traction du flotteur et les lignes avants tout simplement en commande de direction et barre de traction pour le pilote permettent pilotage instinctif et sécurité immédiate. La courte longueur (!) des lignes participe à la facilité d'utilisation.

Sécurité à la fois passive et dynamique : on lâche la barre et l'aile tombe comme une feuille. Par contre en pilotage la traction sur les avants aide le rider à se tenir, un peu comme il le ferait avec un wakeboard.

Bon, cependant dans ce monde et à part vous et moi, rien n'est parfait :
  1. j'ai essayé avec une aile de kitesurf mais ça ne me satisfait pas, les ailes de kitesurf sont bien trop grandes
  2. j'ai essayé avec une NasaWing de 4,8m², je me suis fait arracher du sol avant d'avoir pu dire "ouf"
  3. j'ai essayé avec une aile terrestre à caissons, le bridage trop complexe est totalement rédhibitoire
  4. j'ai essayé avec un cerf-volant "Révolution", le pilotage reste trop délicat pour cette utilisation

    Conclusion : il va me falloir créer un type d'aile spécifique adapté au kailsurf.
    Pour répondre à son cahier des charges, cette aile :
    1. doit être complètement sécurisée sans apprentissage
    2. doit fonctionner par petit temps comme par grand vent (2 à 6 bf)
    3. doit fonctionner de manière très stable
    4. doit fonctionner avec pas ou très peu de brides
    5. doit fonctionner avec des lignes courtes (~5 mètres)
    6. doit se piloter très facilement
    7. doit pouvoir se plier/déplier/déployer très facilement
    8. doit pouvoir se relancer de l'eau très facilement
    9. Et d'autres obligations qui ne tarderont pas à se manifester...

      Ceci étant dit et quand ce sera fait, le rider-surfer sera un homme heureux.
      Sont seul souci en session sera de ne pas trop garder le sourire longtemps pour éviter que trop d'exocets (poissons volants) se collent sur ses dents blanches et parfaites.

      Si mon humour ne vous laisse pas indifférent, songez seulement une seconde à ce que pourra vous apporter mon génie ! Bref : restez branchés... ;-)

      En attendant le beau d'eau, les essais sur le sable :




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