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vendredi 4 mai 2012

Et les ailes ailées zélées ?

Toujours pour suivre et poursuivre les travaux sur les possibilités d'embarquement de gréement léger, voici quelques essais de pilotage et de comportement d'une aile marine, d'une aile à caissons, et d'une aile mono-peau sans les lignes et avec une pagaie en guise de barre de pilotage type "2 lignes".

lundi 14 mars 2011

SUPkiting versus KiteSUP

Ce billet présente un projet qui n'en est encore qu'au stade de l'idée et qui nécessite un peu de développement méthodologique pour faire ses preuves, alors restez branchés sur http://www.supkiting.info pour les news !

Le KiteSurf, sport intéressant mais assez extrême, connaît depuis quelques années un succès qui ne se dément pas.

À tel point qu'il est devenu également "extrême" de simplement se frayer un chemin sur l'eau des spots autorisés les jours où les conditions météo sont favorables ; lesquels spots se font de plus en plus rares de part les restrictions d'autorisations de plus en plus nombreuses.

Certains acteurs du kitesurf ont bien compris la nécessité de développer des alternatives, qui proposent des solutions plus accessibles comme F-One avec son aile 2 lignes "La Source" prévue pour être utilisée par petit temps avec un flotteur de SUP :


Mais comme le montre la vidéo cette solution reste pour moi trop sportive et de plus elle demande de choisir entre l'aile et la pagaie dès le départ...

L'idée du SUPkiting c'est une alternative plus tranquille : partir en promenade SUP de manière classique - donc avec un flotteur qui flotte et une pagaie pour avancer - et utiliser une aile de kite plus petite que pour le kitesurf pour revenir sans danger et sans se fatiguer.
Ou bien naviguer sans danger avec le kite dès que le vent complique la rame avec la pagaie.

L'intérêt est multiple à mes yeux :
  1. partir en SUP de n'importe où, même d'une plage interdite au kitesurf
  2. naviguer partout, même le long des falaises et dans les criques sans vent
  3. aller plus loin à la pagaie
  4. revenir plus rapidement et sans fatigue
  5. profiter d'une glisse douce et sans danger
    ...
Pour cela il faut bien sûr une aile légère qui puisse être transportée sur le SUP sans encombrement ni efforts et déployée à partir du flotteur sur l'eau, ce qui exclut de fait les systèmes avec pompe et boudins gonflables.

Il existe des ailes marines à caissons gonflables. Ces ailes permettent de laisser le vent les gonfler à la place d'une pompe, ce qui facilite leur gréage :


Ce système représente un aspect pratique indispensable au gréage de l'aile sur le flotteur sans avoir besoin de pompe, et de plus ce type d'ailes vole en général avec beaucoup moins de vent que leurs cousines à boudins puisqu'elles sont plus légères et qu'elles présentent un ratio poids/portance plus efficace.

Cependant la taille d'une aile de kitesurf classique reste beaucoup trop importante - elle doit soulever le kitesurfer de l'eau comme le fait un bateau pour un skieur nautique - et ce qui amuse les kitesurfers comme les sauts de plusieurs mètres de haut m'incite personnellement à rester sur la plage pour les admirer de loin en sécurité...

Alors comment obtenir une aile de kitesurf sûre, marine, pratique, et assez petite pour ne pas nous emporter dans les airs ?

La réponse est dans les ailes d'entraînement.
Ce qu'on appelle des "trainers" sont des ailes de traction en taille réduite faites pour permettre aux "riders" débutants de s'entraîner à la traction sans risque d'être emportés et/ou blessés.
Il en existe de plusieurs sortes, et mon attention s'est portée sur deux d'entre elles, des ailes marines à caissons.

L'une est en trois lignes (deux lignes sur une barre pour le pilotage et une ligne de sécurité/redécollage automatique), c'est la "Hydra" de chez HQ :

L'autre est en 5 lignes (deux lignes pour les avants/la traction sur un harnais, deux lignes pour les arrières/la direction sur la barre, et une ligne de sécurité/redécollage), c'est la toute nouvelle Viron de chez Flysurfer :


Ces ailes, transportables aisément dans un petit sac à dos, permettent de partir en randonnées SUP à la pagaie comme en Stand Up Paddle classique, puis si le vent monte ou simplement après une longue randonnée pour revenir plus rapidement sans pagayer, elles pourront être déployées directement sur l'eau à partir du flotteur de SUP pour être utilisée en ailes de traction douce.

Ce système doit pouvoir également permettre de remonter au vent ("naviguer au prés" comme un voilier) grâce aux deux plans antidérive que représentent les ailerons et les étraves des SUP dits de "Race", voire avec certains flotteurs hybrides de "WindSUP" (Windsurf & Stand Up Paddle) équipés d'une dérive.

À suivre...