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vendredi 10 janvier 2014

La Velalae : la voile de son aile volera

Toutes les publications de la Velalae groupées sur le pointeur : www.velalae.com


  • Vous avez été intrigués par la dissymétrie pendulaire ?
  • Vous avez été amusés par l'animation présentant l'idée du paravelic ?
  • Vous avez été tentés par cette voile auto-sustentée dont vous avez vu les essais sur des SUPs ?

Le nauticaerium travaille sur la convergence de certains de ses projets pour créer une Velalae capable de s'envoler comme un cerf-volant monofil et d'agir comme une aile de traction auto-pilotée.

Ceci veut dire que vous pourrez lâcher facilement une Velalae depuis tout engin flottant ou roulant, et l'utiliser pour aller dans toutes les directions permises aux voiliers, y compris pour remonter le vent.

Les derniers essais lucanologiques et la poésie de cette activité :

Et en bonus "comment faire une chainette japonaise" :

mardi 23 novembre 2010

Lucane à caissons sans armature s'en va dans la nature

Pas beaucoup de commentaires sur cette vidéo qui montre le comportement de deux monofils souples à caissons, dont un est équipé d'un système de commande de dissymétrisation pendulaire.

Rien de spectaculaire, simplement du révolutionnaire ;-)

dimanche 26 septembre 2010

Dissymétrie pendulaire : premier prototype de commande

Un premier prototype du système de commande de la dissymétrie pendulaire.
Il s'agit de créer la dissymétrie pendulaire de l'ensemble brides - point de tire depuis la base attachée au sol du cerf-volant mono-fil de test.

Rappel : la dissymétrie pendulaire permet l'auto-pilotage d'un lucane (comprenez "cerf-volant de traction") en angle par rapport au vent.
Ainsi on pourra utiliser cette traction à partir d'un bateau, d'un kayak, d'un SUP (Stand Up Paddle), d'une snowboard, d'un kart, ou de tout autre engin flottant, glissant ou roulant sans s'occuper du pilotage d'une aile pour se concentrer uniquement sur la navigation, la glisse ou le pilotage de l'engin lui-même et on pourra remonter au vent exactement comme peut le faire un voilier.

La fabrication imparfaite de votre serviteur (celle du prototype, pas celle du serviteur ;-) a un peu gâché la fête en empêchant les nombreux essais qui avaient été prévus, mais le principe fonctionne et c'est ici la bonne information du jour !

En deuxième partie de la vidéo vous verrez deux séquences d'essais d'un FlowForm qui présente beaucoup d'instabilité. Une fois ce problème réglé, c'est ce puissant porteur qui servira de tracteur pour les essais...

nota bene : toutes les vidéos du nauticaerium sont des vidéos témoins. Elles peuvent être [très] longues. Le lecteur vidéo vous permet de les parcourir selon votre envie en cliquant simplement sur la barre de défilement en dessous de chaque film.

jeudi 23 septembre 2010

Un petit angle pour la ficelle, mais un grand angle pour la traction monofil !

Ça ne paye pas de mine, mais cet angle est l'angle qui va compter !

Vous avez vu le billet sur l'idée de dissymétrie pendulaire mais n'avez pas été convaincu par sa vidéo ?

Une nouvelle petite vidéo pour montrer l'angle d'un monofil dissymétrisé pendulairement avec un monofil non transformé volant dans l'axe du vent.

C'est ce calage autonome et autopiloté en angle par rapport au vent qui va permettre de remonter au vent en tractant un engin, exactement comme un voilier remonte au vent : en louvoyant (en tirant des bords pour remonter au vent en zig-zag).

C'est aussi ce même calage qui permettra de descendre le vent sans qu'un engin nautique comme un flotteur de SUP ou un kayak ne rattrape le cerf-volant, le faisant ainsi amerrir de manière fortuite (problème rencontré fréquemment par ceux qui essaient de se faire tracter par un CV simplement dans le sens du vent).

Bref, c'est ce calage qui va permettre à un cerf-volant monofil auto-piloté de fournir la force vélique nécessaire à la motorisation éolienne puissante et simple d'engins nautiques et terrestres !

samedi 28 août 2010

La dissymétrie pendulaire

Énorme, ce qui est vérifié ici est tout simplement énorme :
une simple dissymétrisation pendulaire permet de caler un cerf-volant en angle par rapport à l'axe du vent dans une position auto-régulée stable.

En gros ça veut dire qu'on va pouvoir surfer sans vagues, faire de la voile sans mâture, conduire un kite-kart sans piloter son aile de traction...

Bref, un kite qui se cale automatiquement sans besoin de pilotage, et qui permet de tracter un engin nautique (ou terrestre) au même titre que le font les voiles, c'est-à-dire descendre comme remonter au vent.

Mais nous développerons plus tard.
Pour l'instant regardez ce premier test concluant avec un petit cerf-volant de type "sled" : 

vendredi 7 mai 2010

Théorix...

Lors d'un échange de méls avec un de mes collègues, il racontait que lors de ses propres essais (oui, il est propre ;-) il avait été étonné que lorsqu'il naviguait avec son aile en mode pilotée, elle avait tendance à lui permettre ensuite de remonter au vent sans aucun pilotage (comprendre : en mode "cerf-volant monofil").

Il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour que j'essaie de comprendre bien sûr, et pour que je lui soumette cette explication théorique bien française et néanmoins assez risquée (d'où le titre du billet, je vous laisse réfléchir là-dessus ;-) :

Le point d'attache du cerf-volant, lancé dans une direction à une certaine vitesse créée son propre vent relatif, composante du vent réel et de la direction inverse du mouvement.
Le CV monofil reçoit donc ce vent relatif et se cale en fonction d'icelui.
Si la forme du CV le cale naturellement au zénith en utilisation normale (point d'attache fixe), alors cette même forme le calera au nouveau zénith créé artificiellement par le vent apparent, position zénithale constamment en mouvement dans le sens de la direction du mouvement.
Ceci peut permettre ainsi à un engin flottant avec un plan anti-dérive de remonter au près ou à un engin roulant de remonter au vent.

J'ai essayé la traction très puissante d'un flowform dans la vidéo ci-dessous, et j'ai essayé en me déplaçant (en courant) de vérifier cet effet, mais hélas il semblerait que je ne sois pas assez rapide ;-)
De plus ce flowform a tendance à faire des embardées constamment auto-corrigées par sa queue et ne se cale pas vraiment au zénith de sa fenêtre, ce qui n'est pas l'optimum pour vérifier cette théorie toute personnelle :



Donc, comme ne le montre pas cette vidéo, il devrait être possible de lancer un CV depuis un engin flottant avec dérive (ou roulant sur terre), de partir à une allure type grand largue (dans le sens du vent), prendre suffisamment de vitesse (c-à-d créer un vent relatif significatif) puis changer d'allure pour remonter au vent, sans aucun pilotage du cerf-volant tracteur.

À suivre...

mercredi 14 avril 2010

Expérimentations



Pourquoi "CT shape" ? Parce que "C shape" pour la forme en arc de traction, "T shape" pour la lettre que décrit le dessin des boudins/lattes, et "C-T" pour le jeu de mot (prononcé à l'anglaise "CT" donne "city").
Maintenant vous avez de quoi comprendre pourquoi le prochain prototype sera un "CE shape", vu qu'icelui manque cruellement de rigidité aux oreilles (là où sont attachées les lignes).
Le "T" deviendra donc un "E". CQFD ;-)

Pourquoi un Power Sled ? Parce que ce type de cerf-volant est à la fois très puissant et très stable, tout en restant très simple et en étant capable de voler par très petit temps (pendant la vidéo il y avait un petit force 2).

Rien ne vaut l'expérimentation :

  • -> Pour le kailsurf avec pagaie (WindSUP ? KailSUP ?) je commence à entrevoir des possibilités pour un système d'autopilotage du kite de traction.
  • -> Pour le kailsurf avec pilotage je commence à envisager une fixation à l'arrière du flotteur car la traction par aile avec les arrières fixés à l'emplacement correspondant au pied de mât de planche à voile ne me semble pas adéquate.

vendredi 2 avril 2010

Essais de systèmes de pilotage pour le kailsurf

Encore une fois la solution semble plus simple que ce que j'avais imaginé dans un premier temps.
(comme pour le "ScullMatix" dans le menu "Sujets" sur la droite choisissez la rubrique "Kailsurf" et remontez les articles présentés en chronologie inverse pour voir l'histoire se dessiner sous vos yeux incrédules et néanmoins humides d'une reconnaissance que je sens devenir éternelle)

J'avais pensé à un pilotage sur les arrières avec les avants tractant le flotteur, mais il semblerait que le pilotage sur les avants avec les arrières en traction donne de meilleurs résultats, autant sur le plan sécurité - très naturelle - que sur le plan de la stabilité de l'aile, du flotteur, et du bonhomme...

Regardez à partir de 2'00" la vidéo en bas de ce billet, vous aurez immédiatement la révélation comme je l'ai eu moi-même en essai sur le terrain.

En effet, les lignes arrières en traction du flotteur et les lignes avants tout simplement en commande de direction et barre de traction pour le pilote permettent pilotage instinctif et sécurité immédiate. La courte longueur (!) des lignes participe à la facilité d'utilisation.

Sécurité à la fois passive et dynamique : on lâche la barre et l'aile tombe comme une feuille. Par contre en pilotage la traction sur les avants aide le rider à se tenir, un peu comme il le ferait avec un wakeboard.

Bon, cependant dans ce monde et à part vous et moi, rien n'est parfait :
  1. j'ai essayé avec une aile de kitesurf mais ça ne me satisfait pas, les ailes de kitesurf sont bien trop grandes
  2. j'ai essayé avec une NasaWing de 4,8m², je me suis fait arracher du sol avant d'avoir pu dire "ouf"
  3. j'ai essayé avec une aile terrestre à caissons, le bridage trop complexe est totalement rédhibitoire
  4. j'ai essayé avec un cerf-volant "Révolution", le pilotage reste trop délicat pour cette utilisation

    Conclusion : il va me falloir créer un type d'aile spécifique adapté au kailsurf.
    Pour répondre à son cahier des charges, cette aile :
    1. doit être complètement sécurisée sans apprentissage
    2. doit fonctionner par petit temps comme par grand vent (2 à 6 bf)
    3. doit fonctionner de manière très stable
    4. doit fonctionner avec pas ou très peu de brides
    5. doit fonctionner avec des lignes courtes (~5 mètres)
    6. doit se piloter très facilement
    7. doit pouvoir se plier/déplier/déployer très facilement
    8. doit pouvoir se relancer de l'eau très facilement
    9. Et d'autres obligations qui ne tarderont pas à se manifester...

      Ceci étant dit et quand ce sera fait, le rider-surfer sera un homme heureux.
      Sont seul souci en session sera de ne pas trop garder le sourire longtemps pour éviter que trop d'exocets (poissons volants) se collent sur ses dents blanches et parfaites.

      Si mon humour ne vous laisse pas indifférent, songez seulement une seconde à ce que pourra vous apporter mon génie ! Bref : restez branchés... ;-)

      En attendant le beau d'eau, les essais sur le sable :




      .

      dimanche 24 février 2008

      ID "FX" (ou comment les effets spéciaux permettent de faire vivre les idées fixes ;-)

      Dans le billet précédent je parlais d'une idée simple, à savoir utiliser une aile delta ou une aile type WakeFlex ou Wipika comme gréement en Pince de Crabe (CrabClaw Sail) dans le petit temps pour les performances extraordinaires de ce gréement exotique, et de larguer l'aile pour l'utiliser en Cerf-Volant de traction dès que le vent augmente pour... Des performances tranquilles.
      Normal pour un gréement qui nous vient du Pacifique ;-)

      Une petite animation valant une longue explication, voici de quoi satisfaire les plus impatients et les non moins curieux :