Le concept est bon, ça c’est sûr.
Pour la réalisation… Disons que nous avons encore devant nous une belle marge d’améliorations O:-)
La suite ensuite !
Le même principe que pour le RollSlider : les deux roues arrière, une par plateforme, sont chacune équipées d’un engrenage de roue libre.
Ainsi, chaque roue arrière ne peut rouler que dans le sens de la marche.
Donc si on recule le pied appuyé sur sa plateforme, la roue de cette plateforme reste immobile et c’est l’autre plateforme qui est projetée en avant par le système physique bien connu de “action/réaction”.
Le corps du rider tout entier travaille simplement au maintien de la direction, à la poussée de l'ensemble, et aux balancements de ses jambes soit au rythme de la marche, soit plus rapidement, à loisir.
Bien sûr dans les descentes le plaisir sera également contemplatif ^^
Par rapport au RollSlider qui produit une glisse rectiligne, ici les plateformes suivent une trajectoire en arc de cercle qui devrait permettre des mouvements supplémentaires dans tout le corps du rider.
Un aperçu en vidéo des mouvements de l’engin :
Rappelons que je développe ces engins pour me permettre - moi, un grand garçon de 61 années non sportives - de pratiquer des activités physiques faciles, ludiques, sécurisantes, aux exigences douces mais aux possibilités puissantes à la demande.
La suite ensuite !
De “to scroll” : « faire défiler » (les paysages, les routes, les forêts…)
et “rider” : « promeneur » (qui peut aussi être un meneur pro ;)
Le ScrollRider vient de mes travaux sur le RollSlider, qui m’ont amené à créer sur le même principe de « propulsion par pendulum » un dispositif plus léger, tout aussi adapté aux plus sportifs qu’aux moins physiques, et plus facile à transporter.
Il en résulte deux “boards” indépendantes, une pour chaque jambe, qui permettent par un simple mouvement de glissement d’un pied puis de l’autre et ainsi de suite (comme en ski de fond sur le plat lorsqu’il suffit de glisser) de propulser le rider sur les plats comme dans les montées.
Aucun problème d’équilibre car les plateformes ont leur centre de gravité placés en dessous de ceux des roues.
Sur les plats chaque impulsion permettra de “glisser rouler” un certain temps sur un jambe ou l’autre - ou les deux - suivant la force employée, et dans les montées on pourra choisir ses allures qui iront de la simple marche tranquille à la frénésie de l’atteinte des sommets dans des temps que le grand Albert pourrait catégoriser de relatifs.
Pour les descentes les “bâtons” qui servent d’assurance, d’aide à l’effort, et de stabilisateurs, joueront alors également leur rôle de commandes de freins : il suffira de les tirer vers soi pour freiner l’ensemble (les deux engins et l’humain qui sera dessus).
Le principe de ce que j’appellerai désormais « la propulsion par pendulum » est simplissime : la plateforme centrale est suspendue aux deux moyeux des roues avant et arrière par un système de pendule.
Lorsque l’engin roule avec le poids du rider, les deux roues sont libres, l’ensemble peut rouler et glisser.
Lorsqu’un pied pousse sur l’arrière, le frein arrière de la plateforme appuie sur la roue arrière et l’immobilise, ce qui permet de se propulser vers l’avant en faisant rouler l’engin de l’autre jambe, et ainsi de suite.
Le bâton sert d’appui et de renfort en cas de propulsion, et pour freiner quand on le tire vers l’arrière il vient plaquer le frein avant de la plateforme sur la roue avant, permettant d’immobiliser la roue pour arrêter l’engin.
Il est plus facile de visualiser le mouvement que de l’expliquer, c’est pourquoi je vous laisse ci-dessous une petite animation du principe du mouvement mécanique de propulsion par pendulum (rafraichissez la page pour relancer l'animation si elle s'est arrêtée).
Pour voir le ScrollRider à l’œuvre, il vous faudra comme moi attendre les vidéos des premiers prototypes !
Un prototype virtuel du RollSlider™ |
Jusqu’ici j’ai travaillé seul et presque exclusivement “à la table” et sur mes propres deniers pour payer les quelques prestataires qui ont jalonné mon parcours du combattant de la R&D indépendante.
J’arrive à la fois au bout de cette logique et de mes possibilités financières : pour mes projets les plus forts il me faut désormais des partenaires solides - dans le sens de constants - ambitieux - dans le sens de voir grand pour l’humanité - et joyeux - dans le sens d’aimer partager et collaborer sur un projet enthousiasmant.
J’entame donc une démarche de recherche de fonds, afin de pouvoir continuer les plus prometteurs de mes projets et les mener à bien dans les meilleures conditions.
Le premier de ces projets sera le RollSlider™, cette sorte de kick-scooter à double skateboards permettant à la fois un déplacement doux de type marche, un transport sportif de type course, et un plaisir intense de type glisse ou balade à vélo.
Il me faut maintenant travailler avec des bureaux d’étude, des ateliers de mécanique de précision, des fabricants de cycles, et aussi avec des agences de communication, des professionnels de la relation presse, sans oublier tous les professionnels du droit, du commerce international et du conseil d’entreprise en général...
Et bien sûr étendre le champ d’action de tout le projet aux énergies collaboratives, mais ça si vous me connaissez depuis toutes mes vies précédentes, vous le savez déjà.
Une copie d’écran de la page du crowdfunding sur Kickstarter où vous trouverez une vidéo de moi-même utilisant le Stubbleer : oui, j’y pense tous les matins sans me raser ! ;-) |
(très) petite série du 16ème prototype du BarberCutter |
Quelques BarberCutters avec une lame de rasoir de sécurité. |
Le BarberCutter avec sa lame en place : cute, isn't it ?
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