mercredi 16 juin 2010

Le "SwellMatix", le générateur de vagues artificielles en pleines eaux

En observant les nouvelles techniques d'entraînement des surfers et windsurfers qui utilisent pour glisser les vagues des sillages des bateaux de leurs coaches, je me suis dit qu'il fallait inventer une façon plus économique (et par conséquent plus écologique) de créer des vagues sur des plans d'eau ouverts.

Impossible d'utiliser les mêmes systèmes que ceux existant en bassins de carènes ou en piscines à vagues pour créer les vagues artificielles : beaucoup trop lourds et coûteux, ils sont difficilement adaptable sur des plans d'eau ouverts comme les lacs et les mers car ils utilisent les bords de leurs bassins pour augmenter la taille des vagues en superposant les fréquences de leur production.

Alors m'est venue une idée :

  1. un "balai" fixé sur un axe tournant
  2. l'axe étant mobile autour d'un poteau type téléskis
  3. une barrière circulaire périmétrique ayant pour centre cet axe et créant une surface d'évolution nautique


Le balai en tournant crée une vague régulière et hélicoïdale qui vient mourir sur le périmètre.
Le surfer peut évoluer sur cette vague de son début au sortir du balai jusqu'à sa fin sur le périmètre.

Par exemple si le balai mesure 2 mètres et que le périmètre propose une surface sur l'eau de 1000 m² environ (18m de rayon), le surfer bénéficie d'une vaque d'environ 20 mètres de long, régulière, qui revient à intervalles constants.

Bien sûr beaucoup d'améliorations sont à étudier, en partant d'une taille modulable de la barrière suivant les besoins de place pour l'évolution nautique aux balais à vitesses et incidences variables pour l’entraînement des professionnels et/ou les pratiques ludiques grand public...

Pour toute information sur cette idée de générateur de houle vous pouvez me contacter sur :
swellmatix @ adalius . fr



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vendredi 7 mai 2010

Théorix...

Lors d'un échange de méls avec un de mes collègues, il racontait que lors de ses propres essais (oui, il est propre ;-) il avait été étonné que lorsqu'il naviguait avec son aile en mode pilotée, elle avait tendance à lui permettre ensuite de remonter au vent sans aucun pilotage (comprendre : en mode "cerf-volant monofil").

Il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour que j'essaie de comprendre bien sûr, et pour que je lui soumette cette explication théorique bien française et néanmoins assez risquée (d'où le titre du billet, je vous laisse réfléchir là-dessus ;-) :

Le point d'attache du cerf-volant, lancé dans une direction à une certaine vitesse créée son propre vent relatif, composante du vent réel et de la direction inverse du mouvement.
Le CV monofil reçoit donc ce vent relatif et se cale en fonction d'icelui.
Si la forme du CV le cale naturellement au zénith en utilisation normale (point d'attache fixe), alors cette même forme le calera au nouveau zénith créé artificiellement par le vent apparent, position zénithale constamment en mouvement dans le sens de la direction du mouvement.
Ceci peut permettre ainsi à un engin flottant avec un plan anti-dérive de remonter au près ou à un engin roulant de remonter au vent.

J'ai essayé la traction très puissante d'un flowform dans la vidéo ci-dessous, et j'ai essayé en me déplaçant (en courant) de vérifier cet effet, mais hélas il semblerait que je ne sois pas assez rapide ;-)
De plus ce flowform a tendance à faire des embardées constamment auto-corrigées par sa queue et ne se cale pas vraiment au zénith de sa fenêtre, ce qui n'est pas l'optimum pour vérifier cette théorie toute personnelle :



Donc, comme ne le montre pas cette vidéo, il devrait être possible de lancer un CV depuis un engin flottant avec dérive (ou roulant sur terre), de partir à une allure type grand largue (dans le sens du vent), prendre suffisamment de vitesse (c-à-d créer un vent relatif significatif) puis changer d'allure pour remonter au vent, sans aucun pilotage du cerf-volant tracteur.

À suivre...