"Ce n'est plus un nez, c'est une péninsule !"...
Mes derniers calculs augmentés des contingences de certaines jauges - pour ne pas priver les compétiteurs de cette nouvelle bombe de course - m'ont amené à retravailler la forme de ma carène de SUP à effet planant.
Et comme souvent, les astreintes à respecter ouvrent à des solutions parfois insoupçonnées.
L'étrave planante s'augmente d'un étirement de la carène et du "rocker" qui permettent à la fois un allongement de la ligne de flottaison et une meilleure perforation du clapot avec maintien hors d'eau grâce à une tête en ogive, tout en conservant cette capacité de glisse avec départ au planing à la moindre sollicitation du rameur ou de la vague.
C'est bien simple, cette arme ultime du SUPer fou n'est plus un obus, c'est une torpille ! :o)
Pour l'occasion le concept "Obus" devient donc le concept "Ogive". O:-)
Deux images pour illustrer le propos et montrer le modèle comme l'idée :
dimanche 24 juillet 2011
mercredi 6 juillet 2011
SUPkiting, l'essai d'Alexandre Grégoire...
Le waterman d'exception Alexandre Grégoire essaie des ailes de traction en tous genres depuis quelques années déjà, et il m'a fait le plaisir et l'honneur de prêter attention à mes propres travaux.
Il a souhaité essayer une aile de traction marine à caissons fermés de série que j'ai validée pour mes études à la fois pour son rendement par rapport à sa petite taille et pour son pilotage en deux lignes très sécurisant.
Extrême sportif et sportif de l'extrême, Alexandre s'est bien sûr très vite senti limité sans pouvoir "se satelliser" en sautant à plusieurs mètres de haut comme il en a l'habitude en kitesurf avec cette aile de seulement 3,5m² de surface, mais en dépit de son dépit finalement amusant, il a quand même été capable de remonter au vent (de naviguer au près) sans difficulté avec un vent moyen assez faible de moins de 7 km/h (environ 4 noeuds), comme on peut le voir très nettement sur la vidéo à partir de 3'00" ou mieux encore à partir de 4'00" grâce aux repères des bouées et aux vaguelettes montrant le sens du vent, validant ainsi une de mes théories quant à l'efficacité de cette combinaison aile/SUP pour naviguer comme avec un voilier.
Pour l'anecdote et pour bien mesurer le talent d'Alex, regardez comme il part sur son engin sans même avoir essayé au préalable le pilotage de cette aile, et comme il revient de son essai encore entièrement sec.
C'est bien simple, il ne lui manquait que la cravate pour avoir l'air de tourner une scène d'un James Bond :-)
Il a souhaité essayer une aile de traction marine à caissons fermés de série que j'ai validée pour mes études à la fois pour son rendement par rapport à sa petite taille et pour son pilotage en deux lignes très sécurisant.
Extrême sportif et sportif de l'extrême, Alexandre s'est bien sûr très vite senti limité sans pouvoir "se satelliser" en sautant à plusieurs mètres de haut comme il en a l'habitude en kitesurf avec cette aile de seulement 3,5m² de surface, mais en dépit de son dépit finalement amusant, il a quand même été capable de remonter au vent (de naviguer au près) sans difficulté avec un vent moyen assez faible de moins de 7 km/h (environ 4 noeuds), comme on peut le voir très nettement sur la vidéo à partir de 3'00" ou mieux encore à partir de 4'00" grâce aux repères des bouées et aux vaguelettes montrant le sens du vent, validant ainsi une de mes théories quant à l'efficacité de cette combinaison aile/SUP pour naviguer comme avec un voilier.
Pour l'anecdote et pour bien mesurer le talent d'Alex, regardez comme il part sur son engin sans même avoir essayé au préalable le pilotage de cette aile, et comme il revient de son essai encore entièrement sec.
C'est bien simple, il ne lui manquait que la cravate pour avoir l'air de tourner une scène d'un James Bond :-)
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