mercredi 22 mars 2017

Cherche voilier classique dans la tradition

MISE À JOUR :
1) Hélas des raisons indépendantes de ma volonté m'obligent à renoncer au voilier.
2) Rectification : que nenni, je n'abandonne pas, ma vieille carcasse n'aura qu'à bien se tenir !

3) nota bene + mise à jour : 
entre-temps j'ai trouvé un voilier (voir billets plus récents)
ré-essayé la navigation à voile, 
re-abandonné le voilier :-( 
mais finalement trouvé une alternative pour mon travail et mes essais ! :-D 

Après quelques recherches de bateaux à moteurs de caractère, tous plus beaux les uns que les autres, et quelques contacts suite à mon article précédent, je ne peux me débarrasser de ce rêve incessant de navigations à voile, de ce glissement silencieux s'il en est dans les cieux.

Et s'il en est sous le ciel me voilà bien marri !

Bref, je cherche désormais aussi [mais surtout] un voilier de tradition afin de pouvoir le baser sur Toulon.

Pour ça aussi vous pouvez passer le mot, partager cette publication et/ou alerter tous ceux de vos amis qui tiendraient un beau voilier à bout de bras et qui seraient heureux que je prenne le relais pour l'euro symbolique.
Ou un symbole un peu plus gros : ça on pourra toujours en parler ! ;-)

Au niveau de son utilisation il servira de plateforme marine aux essais du nauticaerium bien sûr, et sera en outre un bureau marin, un lieu d'accueil et de discussions conviviales, et enfin un digne ambassadeur de ce que peut représenter La Plaisance au sens où Jean Merrien, l'inventeur de ce mot sublime, l'entendait.


lundi 20 mars 2017

Cherche vedette de caractère (mais pas une Diva !)

Mise à jour : 
j'ai trouvé un beau Chris Craft 25 Express Cruiser : 
 


(une belle vedette pour une sacré vedette, donc. ;-)
merci de votre aide, de vos contacts, et de vos bonnes ondes ! :-D


----> Ancien billet :

Vous savez peut-être que ma santé me complique désormais - entre autres joies simples - la navigation sur un voilier, les essais nautiques de mes engins sur les stand-up-paddles, etc.

Mais vous savez aussi qu'il en faut plus que ça pour me décourager et me dissuader de chercher encore, développer ensuite, inventer toujours...

Bien sûr, il y a les idées du conceptarum, passionnantes et enthousiasmantes, sur lesquelles je continue de travailler et qui produiront pour certaines ici des produits formidables, là des entreprises fantastiques.

Mais les rêves ont la vie dure, qui ne peuvent pour une quelconque raison abandonner l'idée même du navire.

Alors avis à vous, à vos amis, copains, collègues et relations :

Je cherche, pour effectuer mes essais d'inventions du nauticaerium en mer - comme par exemple la Velalae - un bateau de caractère, pratique, sûr, de type vedette ancienne comme les Chris Craft ou similaires, ou encore une pilotine, une vedette de sauvetage, un bateau de pêche au gros, etc.

Bref un beau bateau qui servira de support à mon travail nautique, donc dans un budget très raisonnable, voire soyons fous pour l'euro symbolique (contre la garantie d'entretien, mais ça si vous me connaissez, il est superfétatoire de le préciser !).

Quelques images accompagnent cette publication, qui n'ont rien d’exhaustif, mais qui peuvent vous donner quelques idées sur le style de bateau dont j'ai besoin.

"Spread the word" comme on dit : relayez, publiez, partagez !

Merci les amis :-D







mercredi 15 mars 2017

Mer, Chant... #GoGoDestremau !

Ça y est, il l’a fait.

Celui qui désormais sera désigné comme un héros toulonnais a bouclé son tour du monde à la voile, a réussi à terminer le Vendée Globe 2017 sur son monocoque IMOCA 60 TechnoFirst FaceOcean au bout d’un périple dantesque de plus de 124 jours et demi, devenant ainsi le premier 18ème participant d’un Vendée Globe à refermer les portes des océans qu’il a traversés.

Je suis très fier d’avoir été un des premiers équipiers à embarquer dans le support de cette fantastique aventure, et très ému du clin d’œil que Sébastien Destremau m’a adressé (à 35'') malgré la tempête qu’il était en train d'essuyer dans cette vidéo :

Si vous aussi vous souhaitez aider et faire partie de l’équipe qui a rendu tout cela possible, vous le pouvez encore de plusieurs manières :

Vous pouvez déjà acheter en ligne la chanson officielle pour juste un peu plus d’1 € :
Disponible en téléchargement sur ces plates-formes :
Itunes : http://itunes.apple.com/album/id1214124056?ls=1&app=itunes
Apple music : http://itunes.apple.com/album/id1214124056
Deezer : http://www.deezer.com/track/144023710
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B06XJ693N6/ref=cm_sw_r_cp_api_KaVXybDJJ4TNQ
Spotify : https://open.spotify.com/album/6GOpgC7XYB75nnZzpBgHoS

Ensuite vous pouvez aussi vous faire plaisir en vous offrant le livre de l’aventure, et/ou un des nombreux packages et autres articles de la boutique du projet FaceOcean :
http://www.faceocean.fr/la-boutique/





dimanche 29 janvier 2017

Le Cap Horn à la voile, nous en avions rêvé, Sébastien l'a fait !

Comme chacun sait, ou comme vous saurez après avoir lu cette belle phrase, il existe une coutume chez les marins, qui consiste à porter un anneau à l’oreille en guise de trophée pour leur passage du Cap Horn à la voile.
Car comme chacun sait, ou comme vous saurez après avoir lu cette seconde magnifique phrase, le Cap Horn est devenu un cap mythique réputé pour être très difficile à passer à la voile tellement les éléments y sont souvent déchaînés, les courants violents, la mer démontée, et les vents en furie.

Alors comme chacun sait, ou comme vous saurez après… Bref, Sébastien Destremau, le héros toulonnais qui a osé le Vendée Globe 2017 « avec les moyens du bord » ferme la marche et referme derrière lui la porte de cette course non moins mythique dans une aventure digne des meilleurs récits de Bernard Moitessier, et aujourd’hui, le 29 janvier 2017, il a passé le Cap Horn à la voile seul sur son immense voilier monocoque IMOCA 60 « TechnoFirst FaceOcean ».

Du Grand Art, du Bel Ouvrage, de la Belle Navigation.

Un hommage au marin d'exception certes, mais aussi à l’homme qui souffre et qui a peur :




vendredi 6 janvier 2017

Décathlon développera-t-elle la Velalae ?

Ok, je vais aller voter pour aider ce super projet de rêve !

Pour bien commencer l'année, Decathlon développera-t-elle la Velalae ?
Il faut 100 votes dans le mois de janvier 2017 pour que cette voile légère & rapide conçue pour naviguer partout avec votre paddle, ou votre kayak, ou même votre trottinette, ait une chance d'être étudiée, puis peut-être réalisée et commercialisée par Décathlon Creation.

Déjà classé 2ème des projets sur Decathlon Création après seulement 5 jours (sur 30), on y croit très fort, et tout ça seulement grâce aux votes enthousiastes des internautes informés par les réseaux sociaux et malgré les difficultés d'inscription sur le site de Decathlon Création : les vagues et les vents nous portent, merci les amis !

Si vous passez par ce blog et si vous voulez apporter votre pierre à l'édifice, vous pouvez aller vous inscrire et voter pour le projet de la Velalae sur http://goo.gl/EfrGVo

[EDITION]
Malgré vos 281 tentatives de votes positifs répertoriés - dont je vous suis très reconnaissant - et seulement 45 qui ont correctement fonctionné sur le site de Décathlon Création, et après un long silence des responsables, nous apprenons que Décathlon Création cesse ses activités.
Beaucoup d'espoirs déçus et d'énergie perdue donc :-/

Et dans tous les cas, que la Velalae se réalise ou soit simplement ignorée par "D4", MERCI ENCORE de vous être intéressés à ce projet !

mercredi 7 décembre 2016

Reconnaissance éternelle !

Très honoré d'être cité dans un livre de référence sur la godille, à la fois exhaustif et documenté aussi bien que très agréable à parcourir.



Merci Monsieur Gildas Roudaut !


La page du livre chez son éditeur :
https://www.canotier.com/fr/l-art-de-la-godille

lundi 14 décembre 2015

The ScullMatix adventure walks on its own way

Image écran de la couverture pour la postérité de la Godille automatique, Godyoto, ScullMatix...
Chuck Leinweber - autrement dit le bien connu DuckWorks - m'a fait part d'un article très sympathique de Ben Fuller publié dans le dernier Small Boats Monthly Magazine à propos de la Godyoto, soit "The ScullMatix" pour son appellation commerciale.
J'en suis vraiment très content et je remercie chaleureusement Ben Fuller de ce bel article (réservé aux abonnés du magazine) et bien sûr encore Richard Borenstein pour nos discussions épistolaires et in vivo pléthoriques sur le sujet, Chris Partridge pour avoir eu la gentillesse de parler de mon invention à Chuck, et enfin bien sûr Sandra et Chuck Leinweber pour avoir finalement accepté le risque de créer un nouvel ustensile pour un nouveau marché !

Ben a joint une vidéo en accès public à son article, pour montrer le ScullMatix en action :




vendredi 23 octobre 2015

Face à l'eau, céans !

Sébastien Destremau sur FaceOcean
Sébastien Destremau est magistralement incroyable !

Voyez par vous-même : pour son projet fantastique - la course en solitaire du Vendée Globe - il offre en tombola gratuite le bateau Open 60 "FaceOcean" de son aventure (oui, vous avez bien lu, et oui c'est bien un IMOCA).

Même pas besoin de payer quoi que ce soit,
même pas besoin de participer à sa campagne de crowdfunding,
même pas besoin d'acheter une statuette à son effigie (de toutes façons il n'y en a pas, cet homme n'a pas le culte de la personnalité).

Mais vous pouvez brûler un cierge si vraiment vous voulez gagner son bateau, on ne sait jamais !

Il suffit de s'inscrire gratuitement en ligne ici !

la description complète du bateau ici
l'accueil du site de son projet "FaceOcean" ici

Et pour l'avoir essayé (le bateau, pas Sébastien) nous pouvons vous affirmer que si le skipper est magistral, son bateau ne l'est pas moins :

Avec un petit album photos souvenir ici :-)

mardi 20 octobre 2015

Enduit isolant pour vaigrage

Vous le savez,
le nauticaerium vit la R&D comme une passion,
et votre information comme une mission ! O:-)

Dans nos recherches de solutions simples, rapides et efficaces pour refaire un ancien vaigrage, nous voulions trouver un enduit à la fois résistant à l'humidité, léger, épais, facile à passer sur l'ancienne colle sans avoir à la poncer|retirer, et si possible isolant.

Le tout bien sûr en un seul passage d'un seul produit abordable et lavable à l'eau.

Il semblerait que nous ayons trouvé ce produit miracle :-D

Afin que vous puissiez vous faire votre idée, voici une petite vidéo de son essais en échantillons avec différentes techniques d'application (truelle-spatule, rouleau, pinceau) :


Si ce produit vous intéresse, voici la page de son fabriquant (nb: ceci n'est pas une publicité).




dimanche 4 octobre 2015

Réfection du mouillage forain


Il est beau le bateau, il est sage le mouillage !
Petit vidéogramme témoin du dévouement, de la disponibilité, de la gentillesse et des compétences du président et de la trésorière de l'Union Maritime du Mourillon (UMM).
  • La réfection du jour est provisoire, les vieux blocs de lest emmêlés ne pouvant être déplacés, il sera ultérieurement posé une ancre à vis dans le sol meuble à un endroit plus ajusté pour le bateau et ses voisins. 
  • Les colliers électriciens servent à sécuriser les manilles pour empêcher le desserrage de leurs axes.
  • Pour le mouillage définitif ils seront soit coupés à ras, soit remplacés par du fil inox.



mercredi 23 septembre 2015

Réfection du gréement en autonomie


12 minutes de vidéo (que vous pouvez survoler très rapidement en passant la souris sur sa barre de défilement et en cliquant à l'endroit que vous voulez visualiser) pour montrer un résumé d'une journée entière consacrée à la réfection du gréement dormant et du gréement courant du nouvel outil du nauticaerium, avec démâtage et remâtage seul et sans grue, avec un système embarqué léger.

D'abord un grand remerciement à Monsieur Henri Dreyssé pour m'avoir largement inspiré et permis grâce à ses essais et vidéos de concevoir et réaliser ce système de démâtage/remâtage en autonomie complète.
Si vous cherchez à comprendre le sujet, son article de blog est un modèle de clarté.

Mon système reprend les même principes.
Il diffère seulement sur les moyens employés : j'ai gardé dans ma ligne de mire la simplicité, la légèreté et la polyvalence des réglages pour pouvoir m'adapter in vivo veritas et pallier à mon manque d'expérience au fur et à mesure de la rencontre des problèmes...
C'est notamment pour ces raisons que tous les nœuds que j'ai utilisés pour le haubanage provisoire textile sont des "Nœuds de Bosse de Guy" qui permettent de régler finement sur place l'emplacement des charnières et autres tensions des cordages.

Il est à noter que, si ce système a très bien fonctionné tant pour le démâtage que pour le remâtage, ce dernier m'a demandé plus d'efforts directs car il n'y a aucun winch sur ce petit bateau pour aider à remonter son mât de plus de 7 mètres, avec donc un levier non négligeable.
De plus le temps de préparation et de réglage étant relativement important, je réserverai ce système performant mais finalement complexe aux dépannages et préférerai désormais utiliser la grue de l'aire de carénage pour démâter.

En ce qui concerne le gréement dormant :
Les ridoirs inox étant tous soudés par la corrosion, j'ai opté pour couper les bas des haubans, bas-haubans et du pataras au niveau des tiges filetées serties pour les remplacer par des boucles avec cosses-cœur inox et des manchons sertis en cuivre galvanisé. La perte de longueur de câble étant rattrapée par des cadènes pliées.
Le sertissage s'est fait avec une pince à sertir hydraulique manuelle de 16 tonnes de pression.
Les proportions de temps de la vidéo retracent bien la difficulté rencontrée, surtout pour une première fois : si la pince était largement assez puissante, le jeu des matrices et la raideur des câbles à passer autour des cosses ont compliqué la tâche. L'utilisation d'une pince-étau à sertir n'a pas aidé, la pince hydraulique se révélant au final plus pratique et plus fiable malgré les soucis cosmétiques.

Le gréement courant a été remplacé par de la drisse de 8 mm en double tresse polyester pré-étirée de couleur beige uni prévue pour les gréements traditionnels.
La vidéo montre une drisse bicolore rouge et blanche utilisée pour tester les passages.



samedi 5 septembre 2015

À propos de la recharge électrique...


On le sait tous : parmi les freins à la motorisation des véhicules en électrique, il y a le problème du temps de recharge des batteries (et donc l'autonomie réelle de l'engin dans la vraie vie...)

En ce qui concerne les bateaux, vous savez peut-être que le nauticaerium travaille aussi désormais sur quelques solutions pratiques, qui s'intéressent à la recharge permanente par panneaux solaires, éoliennes, hydroliennes et autres moyens accessibles aux propriétaires dans le parc bateau existant.

Mais vous savez aussi que le parc automobile peut être une locomotive dans les progrès à la portée de l’ingénierie d'aujourd'hui, alors une question que je pose publiquement comme une suggestion :

Pourquoi ne pas réfléchir à une standardisation d'une partie des batteries de stockage des véhicules afin de pouvoir "changer la consigne" rapidement dans une station-service pour repartir quasi immédiatement avec le "plein" de batteries consignées préalablement chargées ?

On comprend bien que les technologies des batteries sont encore propriétaires pour permettre aux marques de faire la différence, mais pourquoi ne pas penser une relation de par exemple 50% batteries propriétaires à la marque du véhicule en recharge lente à brancher sur prise et 50% de batteries standards consignées échangeables dans les stations-service ?
(même ces proportions - qui ne sont ici qu'un exemple - pourraient être laissées à la discrétion des constructeurs, avec autant d'arguments de vente et de différentiation pour un marché débutant...)

Ainsi, par exemple, si un véhicule propose au total seulement 200 km d'autonomie électrique, on pourrait s'arrêter 1 ou 2 mn tous les 100 km pour échanger les batteries standards et repartir avec le plein pour un minimum de 100 km et ainsi de suite lors d'un déplacement important, et si on utilise le véhicule quotidiennement pour des petits trajets, la recharge nocturne à la borne à domicile sera naturellement le choix privilégié.

Je publie cette idée car je ne l'ai pas encore vue circuler, et il me semble qu'elle mériterait d'être sérieusement et largement étudiée et partagée.


vendredi 21 août 2015

Soudure polyéthylène


On voit beaucoup de questions sur les forums ou autres réseaux sociaux à propos du collage impossible du plastique des engins rotomoulés (comme les kayaks ou les SUPs d'eau vive par exemple).
Ce plastique très spécial est du "polyéthylène", et si ses propriétés sont très intéressantes - pour les industriels car elles permettent la fabrication par rotomoulage et pour les utilisateurs car ce matériau est très solide - le collage efficace et durable sur cette matière est hélas tout simplement impossible.

Mais une autre de ses propriétés va aussi nous être très utile : le polyéthylène fond à température assez basse pour être soudé très simplement avec un décapeur thermique.

Il vous faut :
  1. un décapeur thermique
  2. une spatule en métal
  3. un baguette ou une plaquette découpée dans le même matériau que celui que vous voulez souder
Le reste est assez simple en vidéo pour se passer de commentaires : 

Quelques précisions peuvent encore améliorer votre intervention : 
  • Une buse plus fine que celle de la vidéo vous permettra un travail plus simple, car vous fondrez plus intensément et précisément l'endroit de la soudure.
  • Prévoyez différentes tailles de "baguettes de soudure polyéthylène" avec des longerons fins et des plaques grossièrement découpées suivant les manques de matière nécessaires.
  • Chauffez vite, rapidement, et uniquement à la soudure, pour éviter que la matière alentour ne se creuse ou se déforme.
  • Pour parfaire l'aspect après la soudure, vous pouvez chauffer uniquement et rapidement la surface en va-et-vient et lisser simultanément avec une spatule propre.


vendredi 14 août 2015

Pièce détachée attachante


Voici donc la nouvelle base de mes futurs essais de R&D nautique. 

Accrochez-vous, tout va probablement y passer : 
des techniques de "refit" (réhabilitation en bon français dans le texte) éconologique avec de la récupération d'éléments recyclés et du détournement d'éléments divers, 
à l'électrisation complète et l'utilisation totale d'énergies renouvelables à partir d'éléments communs et peu dispendieux autant que faire se peut,
en passant - évidemment - par des gréements osés sinon révolutionnaires comme la Velalae :-)

Le but du jeu, en plus de partager largement via ce blog des techniques efficaces et autres astuces simples, sera de proposer un service d'informations précis et abordable pour procéder à l'électrisation - et plus généralement à l'utilisation d'énergies renouvelables - optimisée et rationnelle d'un bateau existant, qu'il soit neuf ou d'occasion.

À suivre...

mercredi 8 juillet 2015

L'Apparatair, ou le Subaquatrek facile :-)

Le nouveau masque de randonnée aquatique de Tribord, appelé "Easybreath", est une véritable et très belle innovation.
Il fonctionne bien et reste assez confortable pour permettre à beaucoup d'entre nous qui étaient réfractaires au système masque+tuba de pouvoir goûter aux joies du "snorkeling" (ou "snorkelling" si vous êtes plus royalistes).
Pour ceux qui se posent la question : c'est un combiné de masque et tuba intégral - qui recouvre tout le visage - qui permet donc de respirer avec le nez comme avec la bouche, mais sous l'eau (en surface, ce n'est pas un appareil de plongée).

Une sensation vraiment nouvelle, qui affranchit de l'inconfort d'avoir à respirer uniquement avec la bouche en y supportant un appareillage en caoutchouc encombrant !
Personnellement je l'ai découvert et apprécié à l'occasion d'un problème de santé qui m'a interdit de pagayer : la randonnée palmée me permet de continuer à pratiquer un sport relativement complet et doux sans la nécessité de solliciter mes épaules.
L'Easybreath m'a permis de nager sur la durée dans le confort et la bonne humeur :-)

L'invention dont je souhaite vous parler ici est beaucoup plus modeste :
il s'agit d'un simple appareillage respiratoire avec tuba, qui recouvre seulement la bouche et le nez et permet de respirer avec l'un comme l'autre.

L'Apparatair s'utilisera avec des lunettes de natation simples, qui laissent donc le nez et la bouche libres pour lui.

Facile à transporter, agréable à utiliser, simple à nettoyer et bon marché.

À suivre...

mardi 30 juin 2015

Stand-Up-Flipper : palmer debout !

Pour rester informés de l'évolution de cette idée : www.stand-up-flipper.com

Les travaux sur l'Aquabeo allant bon train mais nécessitant la construction d'un prototype somme toute assez complexe (la simplicité c'est bien connu est très compliquée à obtenir), je me suis dit dans un premier temps qu'il serait intéressant de pouvoir utiliser des planches de SUP comme flotteurs pour ce petit catamaran.

Puis comme toute idée fait son chemin, j'ai pensé que ce serait intéressant de pouvoir n'utiliser qu'une seule planche de SUP. 
Et dans ce cas évidemment le système original de l'Aquabeo se devait d'être remplacé par autre chose.

Le Stand Up Flipper (SUF) sera un système lui aussi très simple, adaptable sur tous les flotteurs de Stand Up Paddle (SUP) rigides comme gonflables, qui permettra avec deux grands leviers d'actionner des palmes pour propulser l'engin.

À suivre...

samedi 27 juin 2015

Gliderair : augmentation de la glisse, plan antidérive, limitation de l'effet de row, amélioration de l'ergonomie, et au-delà !


Ce billet pour vous informer de mes dernières idées en cours de réalisation : comme vous le savez si vous avez suivi les travaux du nauticaerium depuis le début, mes discussions sur les différents forums et autres moyens de communication d'une modernité à faire pâlir les astronautes qui ont marché sur la Lune il y a déjà de cela bien longtemps,
je pense que le fait de tapisser une carène de bulles d'air permet d'en réduire la surface mouillée sans réduire sa flottabilité, et conséquemment d'en augmenter la glisse.

Un autre effet positif de cette idée, c'est la création de quantités de "mini-vortex" qui faciliteront l'évacuation et la dissipation des vortex parasites de la traînée du sillage.

D'autre part mes travaux sur la Velanavis et la Velalae montrent qu'un plan antidérive sur l'avant de l'engin peut augmenter le pouvoir antidérive de la combinaison de la pagaie et de l'aileron arrière pendant la navigation à voile, et par la même occasion permettre de limiter sensiblement l'effet de row pendant la rame (petit rappel : l'effet de row, c'est la dérive de l'avant dans la direction opposée du coup de pagaie) si tant est que ce plan antidérive supplémentaire n'augmente pas la traînée !

Tout ceci m'a amené à concevoir des ailerons très spéciaux placés sous l'avant et capables, tout en offrant un plan antidérive avec une traînée minimale, de récupérer de l'air et d'en créer une émulsion qui tapisse le dessous de carène afin d'en augmenter dynamiquement son pouvoir glissant.

La question était aussi de savoir comment fixer ces nouveaux appendices.
Je n'ai pas retenu la solution du collage car je souhaite que ce que j'appellerai désormais le système "Gliderair" (de 'glider'=planneur et 'air'=air :-) ) puisse se monter et se démonter aussi bien sur les flotteurs de SUP rigides que gonflables, sans nécessiter de transformation.

Enfin, il me fallait un système léger, pratique et sûr pour récupérer l'air en surface et l'amener sous la carène.

Les ailerons du Gliderair seront disposés sur une sangle qui fera le tour du nez de l'engin, et qui viendra se fixer dans la poignée de portage (des rigides comme des gonflables).

Un intérêt collatéral et supplémentaire de ce moyen de fixation sera d'offrir ainsi une possibilité d'accrochage de sacs et autres affaires sur les ponts des engins qui n'ont rien prévu d'origine pour ce faire, comme par exemple les SUP de 'race' et les 'allround'.

Pour vous remercier d'avoir lu et suivi la logique de ce billet jusqu'ici, une vidéo des bulles sous une carène plate pendant la rame. Attention : hypnotique et addictif ! ;-)

À suivre...

jeudi 28 mai 2015

La Velanavis, travail du troisième prototype...

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com

Le gréement complet, avec tout le matériel nécessaire "et au delà !".

Notre métier n'est pas facile tous les jours : il faut faire attention aux galets !

La vidéo des derniers rebondissements :

mardi 26 mai 2015

Velanavis, la voile pour naviguer...

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com


2,5m² de surface de voilure, il me faut bien le constater et malgré l'optimisation aéronautique de la voile, c'est quand même trop petit pour profiter du moindre souffle de vent léger comme nous avons souvent ici soit entre 2 moments de pétole totale, soit entre deux tempêtes !

Les vidéos des derniers essais de cette version de la Velanavis, qui s'ouvre désormais sur la piste des formes de voilure déjà précédemment envisagées pour la Velalae.
(restez attentifs s'il vous plaît :
la Velanavis est un gréement complet léger embarqué, et
la Velalae sera un gréement complet léger embarqué avec un cerf-volant dont le fil servira à porter la voile, faut-il encore vous le répéter ? ;-) )


mercredi 20 mai 2015

La Velanavis : la première fois du premier prototype

Toutes les nouvelles sur le pointeur www.velanavis.com


La photo et la vidéo montrent le 1er prototype de Velanavis en situation (les performances sont en cours d'amélioration).

On y comprend bien l'esprit de ce gréement rapide et léger pour embarquer et naviguer à bord d'un simple flotteur de SUP :
le gréage comme le dégréage se font directement sur l'eau.

On peut naviguer à toutes les allures d'un voilier classique, c'est à dire qu'on peut aussi remonter le vent.
Le mât peut se fixer sur tous les SUPs (gonflables et rigides) sans aucune transformation.

On commence la session à la pagaie, puis si le vent se lève on peut continuer à la voile, ou vice versa...
Et même alternativement ou le contraire !



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dimanche 10 mai 2015

La Velanavis

Les dernières actualités de ce projet sur le pointeur www.velanavis.com


Le travail sur la Velalae fait son chemin et... donne naissance à quelque sérendipité relative de bon aloi.

Vous voyez sur cette image le gréement complet du premier prototype de la Velanavis, avec son mât de 5 mètres télescopique replié, sa voile à l'allongement aéronautique et tout ce qu'il lui faut pour naviguer à toutes les allures d'un voilier performant.

À suivre...


L'Aquabeo

Pour rester informé des dernières actualités de ce projet consultez l'alias www.aquabeo.com 

Vous connaissez peut-être cet appareil de fitness appelé souvent "Air-Walker", qui consiste en une sorte de portique personnel posé au sol et qui présente deux balanciers pour activer à la fois les bras et les jambes, un peu comme si on marchait en sustentation dans les airs...

L'idée de l'Aquabeo c'est de reprendre ce principe de mouvement fluide et agréable, mais de le transposer sur l'eau et d'utiliser les mouvements simultanés des bras et des jambes pour propulser l'engin.

Imaginez donc deux petits flotteurs style mini-catamaran, sur lesquels serait fixé un petit portique à hauteur de taille avec deux tiges en balanciers sur un axe : la partie haute de la tige qu'on prend en main, la partie passe pour poser le pied. Sur la partie basse un système de pagaie automatique (qui se rétracte et se déploie pour pousser dans le sens de la marche).

Cet engin en flotteurs gonflables et composite époxyde-carbone ne devrait pas peser plus de quelques kilos, et se pliera sans outils en quelques secondes pour être transporté facilement.

À suivre...

mardi 1 juillet 2014

Ogive SUP : la quatrième version


Une liste des derniers éléments constituants du prochain prototype de l'Ogival-SUP, avec quelques explications.
Un concept radicalement différent de ce qui se fait habituellement pour les planches de Stand Up Paddle.
  • Étrave plate ogivale
    pour passer dans le clapot sans effet de bord.
    La planche ne tape pas et n'est pas déviée par les vagues.
    Elle passe au travers du clapot et le rocker avant extrêmement tendu combiné au volume de flottaison évoluant suivant la forme ogivale la maintient à la bonne incidence.
    Le vent aura également peu de prise sur la coque, et les courants moins d'effet sur la carène.
  • Bouchains progressifs
    les bouchains en forme sur le devant deviennent progressivement vifs sur l'arrière pour faciliter la pénétration de la carène et offrir une stabilité maximale.
    À la différence des bouchains évolutifs qui changent d'emplacement par rapport à la carène, les bouchains progressifs changent de forme.
    Les lignes d'eau entrantes le long des bouchains en forme passent soit sur le pont pour s'écouler ensuite, soit sous la carène et la soulèvent en fonction de la vitesse.
    Ensuite en sortant des bouchains vifs, elles créent des vortex qui canalisent la traînée pour en réduire le parasitage.
    Le dessous des œuvres vives, arrondi sur l'avant et plat sur l'arrière, permet un comportement amortisseur avec une géométrie variable selon la vitesse.
    La carène offre une tendance au planing et réduit dynamiquement sa surface mouillée.
  • Rocker arrière incliné
    il récupère l'énergie de la vague du déplacement et glisse sur sa pente.
    L'inclinaison inverse du pont arrière récupère toutes les pressions des eaux arrivant sur le dessus.
    L'effet combiné de ces deux éléments facilite le gain de puissance naturellement suivant le principe du système DOL-fin.
    La jointure des deux inclinaisons se fait sur la fin des bouchains vifs pour faciliter la formation des vortex quel que soit le poids du rider.
    NOTE POUR LES SURFERS : les virages en surf ne sont pas obtenus uniquement avec la forme arrondie de l'outline, mais avec la combinaison de l'outline, du rocker arrière, et de la force centrifuge créée par l'engagement physique. C'est un peu le même principe que les virages à moto : on ne prend pas un virage en tournant le guidon, mais en penchant pour combiner la force centrifuge avec la surface de contact sur les courbes des roues. La forme très large à l'arrière de l'Ogive SUP pourrait faire croire qu'il est impossible de surfer les vagues avec cette planche, mais c'est faux : le rocker arrière très prononcé compense la rigidité apparente de l'outline et devrait permettre une maniabilité surprenante (à vous de tester, moi je regarderai et j’applaudirai ! ;-) ).
  • Doubles ailerons alignés
    ils permettent d'augmenter la surface anti-dérive et donc diminuent l'effet de row tout en réduisant aussi la longueur du bord d'attaque par rapport à un aileron unique.
    En plus de cet effet, on bénéficie aussi de l'aspiration comme pour deux voitures qui se suivent - le deuxième aileron entre dans le sillage du premier avant qu'il ne se referme et c'est le double effet bonheur :
    le bord d'attaque du second ne crée pas de frein supplémentaire, et il y a un seul sillage fermant pour les deux ailerons, ce qui veut dire une réduction de traînée d'environ 50% pour une même surface.

vendredi 13 juin 2014

DOL-fin, le cinquième prototype


Le sillage provoqué par le dernier prototype de DOL-fin

"Ça avance, ça avance..." répondra-t-on aux impatients qui réclament des nouvelles de notre système DOL-fin (pour Dynamic On Lift - fin, acronyme difficile à traduire signifiant approximativement "aileron de propulsion dynamique sur mouvements ascendants et descendants naturels induits par le rameur pendant qu'il pagaie". Bref, DOL-fin !).

La preuve par la vidéo du dernier prototype pas encore optimisé mais déjà impressionnant (et je ne parle pas du pilote d'essai !) :




lundi 12 mai 2014

La Velalae, l'évolution

Pour voir toutes les publications de la Velalae, cliquez sur le pointeur : www.velalae.com


Dans la lignée pratique comme poétique d'un gréement que l'on lance et qui s'élance, et après mes différents et nombreux essais de prototypes divers, une idée vient, qui fait son chemin contre vents et marées.

Et si un cerf-volant tendait en été un étai pour y porter une voile d'avant au vent ?

Tout ce qui suit devient ensuite évident : une écoute pour régler la voile, qui sera ramenée par une poulie pour les essais en SUP à l'olive de la "pagaie-gouvernail-dérive", un allongement important de la voile pour développer une force vélique (une "portance horizontale") suffisante pour remonter au vent...

Bref, je vous laisse : j'ai un modèle de cerf-volant monofil puissant en traction ascendante et léger en traînée à réaliser !

jeudi 13 février 2014

Le nœud de bosse de Guy (tendeur de cordage)

Lorsqu'on veut tendre un bout' sur un bateau (ou une corde, une ficelle, un cordon à terre) il existe bien des systèmes très pratiques, comme par exemple simplement les taquets coinceurs.

Mais si on ne dispose pas du taquet qui va bien à l'endroit qui va bien, et qu'on ne peut pas l'installer immédiatement (par exemple - au hasard - en navigation) comment faire pour tendre cette fameuse attache ?

La réponse c'est le nœud de bosse : il permet très simplement d'attacher un bout' en le ramenant sur lui-même et de régler sa tension au gré du besoin.

Je l'avais découvert sur un cerf-volant de type "Rokkaku" créé et construit par Francis Parizet. Chez nos amis cervolistes il porte le doux nom de "nœud de fouet".

Je l'ai récemment utilisé pour régler la longueur de nouveaux lazzyjacks sur un voilier qui ne disposait pas de taquets à cet effet.
C'est alors que j'ai été gêné par son aspect qui laissait le courant (le bout du bout') par trop proéminent.

J'ai trouvé une variante élégante mais cependant très peu connue et utilisée, que je vous livre ici avec un grand plaisir qui avait été teinté un temps(*) d'une fierté mal dissimulée (merci à Richard Borenstein de m'avoir pointé sur une version existante de ce nœud de bosse 'élégant' qui m'avait échappé, car avant son intervention je croyais avoir carrément inventé un nouveau nœud ! ) :


(*) oui, c'est fait exprès O:-)

vendredi 10 janvier 2014

La Velalae : la voile de son aile volera

Toutes les publications de la Velalae groupées sur le pointeur : www.velalae.com


  • Vous avez été intrigués par la dissymétrie pendulaire ?
  • Vous avez été amusés par l'animation présentant l'idée du paravelic ?
  • Vous avez été tentés par cette voile auto-sustentée dont vous avez vu les essais sur des SUPs ?

Le nauticaerium travaille sur la convergence de certains de ses projets pour créer une Velalae capable de s'envoler comme un cerf-volant monofil et d'agir comme une aile de traction auto-pilotée.

Ceci veut dire que vous pourrez lâcher facilement une Velalae depuis tout engin flottant ou roulant, et l'utiliser pour aller dans toutes les directions permises aux voiliers, y compris pour remonter le vent.

Les derniers essais lucanologiques et la poésie de cette activité :

Et en bonus "comment faire une chainette japonaise" :