vendredi 13 mars 2020

Le Stubbleer, bien au delà de l’horizon






À l’origine pensé et étudié pour la vie à bord du bateau, cet ustensile va bien au delà de l’horizon initial…

Maintenir un visage propre et soigné est une obligation, mais se raser quotidiennement - surtout lors de tempêtes ou autres clapots courts - peut être un véritable pensum.

Alors les marins ont vite laissé pousser leur barbe… Hélas pour souvent s’apercevoir qu’elle gratte, qu’elle démange, qu’elle gêne, et qu’elle demande beaucoup plus d’entretien qu’un simple rasage.

Quid d’une solution qui à la fois éviterait les coupures et les pertes de temps quotidiennes, et les inconvénients d’une barbe poussant anarchiquement ?

Pratiques et directs, ces hommes d’Aventures ont vite constaté qu’une barbe courte et légère était la meilleure des solutions pour rester propre sans être gêné.

Tant et si bien que de nos jours, le fameux “stubble” (comprenez la barbe de 3 jours, ou encore l’ombre des 5 heures de l’après-midi, ou le plus actuel “look d’aventurier”) est devenu une marque de virilité.

Il restait cependant à résoudre le problème de la tondeuse : longue et compliquée à recharger à bord, et souvent quand même assez inconfortable malgré la sécurité supplémentaire qu’elle offre par rapport au rasage.

Les tondeuses manuelles servant plus à se muscler les doigts pendant de longues séances qu’à gagner du temps et du confort...

Le Stubbleer (prononcez “sstebelair” ou “sstebeliir” au choix...) permet à la fois de s’entretenir le stubble quotidiennement, de s’affranchir de toute recharge - aucune électricité, c’est un appareil manuel - de rester sain et soigné - il fait désormais partie des aspects masculins recommandés pour faire chavirer les cœurs à bord sans avoir besoin de faire chavirer le bateau lui-même - et de faire des économies en avitaillement autant qu’à tous les autres niveaux (entretien à sec, temps, gestes, préparation, etc.).

Par exemple une lame de Stubbleer est une simple lame de rasoir de sécurité (qui coûte 8 centimes actuellement) qui peut être utilisée pendant une semaine quotidiennement avant de commencer à perdre son tranchant utile.

Et en plus un ingénieux système permet de la déplacer pour repartir sur un tranchant neuf pour 8 jours de plus.

Oui, cette simple lame vous servira fidèlement pendant une quinzaine de jours, soit 2 lames ou 16 cts de dépenses pour un mois entier !

Retrouvez toujours toutes les dernières informations sur www.stubbleer.com ou www.barbercutter.com (je n’ai pas encore choisi le nom définitif de cette invention, et entre ces deux noms mon cœur chavire aussi ;) ).

vendredi 28 février 2020

Le tout dernier prototype de BarberCutter


(très) petite série du 16ème prototype du BarberCutter


Jusqu’ici tous les prototypes testés étaient ce qu’on appelle des “proofs of concepts” (preuves de concepts en français dans le texte), c’est-à-dire qu’ils servaient uniquement à valider ou invalider telle ou telle idée, telle ou telle fonctionnalité, telle ou telle évolution.

Les évolutions successives constituent ce qu’on nomme un travail par suite d’itérations, des changements successifs dont chacun s’appuie sur le précédent.

Le premier but d’un tel travail est de vérifier que l’idée (l’invention dans le cas présent) fonctionne, le second but après la preuve du bon fonctionnement, c’est d’améliorer régulièrement le concept afin d’en perfectionner les fonctionnalités.

Voilà qui est fait avec le BarberCutter (www.barbercutter.com)

Donc ce petit alignement de quelques 16èmes prototypes que vous voyez en photo ci-dessus montre la première version d’un appareil officiant, prêt à être testé en situation réelle, c’est-à-dire à passer au crible de l’utilisation régulière dans la vraie vie pour l’entretien de stubbles (“barbe de 3 jours”) de volontaires amis et curieux qui apporteront leur pierre à l’édifice de ce qui constituera à n’en pas douter une petite révolution dans l’Art de l’entretien de la barbe légère.

Plus besoin de charger une tondeuse, plus besoin de s’irriter avec un sabot souvent imparfaitement adapté, plus besoin de se demander si on sort tout l’attirail ou non… 

Encore plus simple qu’un rasoir de sécurité - on n’a même pas besoin de savon à barbe ou de crème de rasage - et encore plus propre que toute tondeuse - un simple souffle à sec suffit à éliminer tous les poils coupés, ou un rinçage si vous préférez, c’est au choix.

Un système astucieux de déplacement de la lame - de type petite lame de rasoir sécurité standard - permet en outre d’en utiliser toute la longueur du tranchant, rallongeant d’autant sa durée de vie et ramenant à quelques centimes les dépenses mensuelles pour le rasage… 

Quelques BarberCutters avec une lame de rasoir de sécurité.

La possibilité d'un rasage sobre et rustique comme les aiment les durs de durs ne vous empêche pas d’acheter aussi ces produits magnifiques aux senteurs de bois de santal et autres délices d’hommes délicats pour parfaire vos sensations. 

Le BarberCutter, cet ustensile aussi beau que pratique, aussi intelligent que malin, aussi curieux qu’ingénieux, vous permettra le rasage de vos rêves, où que ce soit, quand que ce soit.

Le BarberCutter avec sa lame en place : cute, isn't it ?

lundi 24 février 2020

BarberCutter, le besoin crée la fonctionnalité

Quelques prototypes fonctionnels d'essais et autres tests...
Ceux d’entre vous qui me suivent depuis des années savent que je travaille souvent sur des besoins qui me sont apparus dans un quotidien qui n’a de tel que la constante recherche de l’idée ad hoc.

J’aurais pu dire “idoine”, mais sur un blog de R&D nautique, j’ai pensé que “ad hoc” vous ferait sourire.

Depuis que, suite à quelques aventures marines et autres épisodes de retraites introverties, j’ai opté pour le Stubble(*)(**), je peste quand il me faut trouver sur le bateau de quoi recharger ma tondeuse pour entretenir cette barbe légère et conserver ce poil court mais soyeux qui tourne la têtes d’icelles et rend jaloux iceux.

(*) qu’on nomme aussi “barbe de 3 jours” en bon français ou qu’on prononce « steubel’ » si on veut adopter sa dénomination anglo-saxonne.

(**) parce que je trouve ça beaucoup plus pratique que se couper ou s’irriter tous les jours en se rasant (et aussi parce que ça plaît aux dames, il me faut bien l’avouer).

Iceux donc, toujours au taquet pour essayer de comprendre comment je fais pour plaire autant, suivent régulièrement mes inventions et savent via mon blog du Conceptarum que je travaille depuis quelques années sur un ustensile mécanique simple et pratique pour entretenir le poil sus-cité dans un geste magnifique qui n’a d’égal que l’exclamation d’admiration qu’elles soupirent toutes en me voyant l’utiliser.

Bref, bientôt vous pourrez vous aussi entretenir votre Stubble car vu que je ne suis plus sur le marché (désolé pour celles qui l’ignoreraient encore, mais il y a déjà longtemps qu’en bon capitaine j’ai trouvé ma dulcinée), je vais pouvoir partager avec vous un de ces secrets qui me rendent irrésistible.

J’en parle ici sur le blog du Nauticaerium car je vais probablement très bientôt ouvrir une campagne de crowdfunding pour la fabrication de ce qui sera ma première invention commercialisée directement par mes soins.
Pour découvrir et suivre le projet vous avez le lien "www.barbercutter.com".

J’attends de cette campagne d’apprendre beaucoup de choses afin de pouvoir ensuite financer de la même manière la fabrication de quelques autres projets intéressants comme le RollSlider et la Velalae.

mardi 12 novembre 2019

RollSlider : du prototypage à la page !

Ceci n'est pas (encore) un prototype.

Retour aux sources, ou plutôt dans ce cas retour à l’OpenSource et aux Logiciels Libres pour des études toujours plus poussées de prototypage du RollSlider.

Avant la bagarre.

Le prototypage virtuel et le Logiciel Libre ont ceci de magique qu’ils permettent à des inventeurs indépendants comme moi de rivaliser avec les plus grandes corporations dans une outrecuidance insensée, qui n’a d’égale que l’insolence du défit qui est ici, il faut bien le dire sinon l’avouer, complètement, absolument, parfaitement, incroyablement osé.

Ce n’est pas tous les jours qu’on propose des innovations de rupture aussi drastiques, qui amènent à la fois une nouvelle façon de se déplacer, un nouveau sport, un support de création industrielle locale implantée dans un tissu économique exsangue depuis des décennies, et qu’on crée de toutes pièces ce qu’il faut bien appeler un nouveau jouet absolument fantastique !

Pour l’instant bien sûr quelques cellules de veille technologique des grandes entreprises multinationales nous observent amusées, et attendent soit qu’on sombre dans les affres administratives d’un montage d’entreprise improbable, soit qu’on commence à intéresser quelques avant-gardistes et obtenir quelques clients avant de foncer sur leur proie comme ils ont l’habitude de le faire.

Que nenni, on ne leur donnera ni le plaisir du pillage ni celui du plagiat : nous avons décidé de ne pas déposer de brevet sur le RollSlider, ni sur les éléments (très) innovants qui le composent.

Pourquoi ?
Parce que depuis le début, le but de tous nos labos de R&D est d’amener au monde des idées réalistes et réalisables, pratiques et pragmatiques, altruistes et humanistes.

Nous somme conscients que ceci est difficile à croire, alors nous le prouvons :
non seulement nous ne bloquerons nos inventions avec aucun brevet, mais en plus nous serons à la disposition de tous ceux qui le voudront pour les aider à mettre en place leur propres chaînes de production du RollSlider, voire s’ils le souhaitent à en développer leur propre version !

Allez, fi de cet étalage d’ambitions démesurées et de provocations enjouées, retour au boulot.
Salut et à la suite ensuite !

mercredi 12 juin 2019

Evolution du RollSlider

Ceci n'est toujours pas une trottinette !

Chacun sait que “R&D” signifie “Recherche et Développement”... Mais on pourrait très bien dire aussi “Rebonds et Détours” !

Devant la difficulté de trouver le BE (“Bureau d’Etude”) externalisé qui pourrait répondre correctement à mes besoins sans me demander de choisir entre me couper les bras ou les jambes, je me suis donc remis à la table à dessin… Je devrais d’ailleurs dire à l’écran à dessin, car désormais je travaille surtout en 3D ("Direct Disruptif Design" en ce qui me concerne ;) pour mes études de conception.

Le prototypage virtuel a ceci de quasiment magique qu’il permet de cadrer une imagination débridée dans le domaine des possibles tout en libérant le côté cartésien de l’esprit pour lui permettre d’explorer ce qu’il se serait interdit d’envisager “IRL” (“In Real Life”, pour “La Vraie Vie”).

Bref, quand on n’a que des moyens personnels et modestes comme les miens pour faire toute sa R&D, le prototypage virtuel est une véritable aubaine qui nous permet d’envisager ce qui n’était qu’une utopie il y a encore seulement quelques années !

Pourquoi vous dis-je tout ceci ? 
Pour que vous compreniez pourquoi et comment je me suis aperçu que la version précédente du RollSlider - certes toujours intéressante et qui sera envisagée ultérieurement - est finalement techniquement trop complexe pour un premier engin que je compte mener personnellement à la réalisation et à la commercialisation “IRL”.
En effet, les systèmes de glissières existants sont soit assez légers mais trop fragiles, soit assez solides mais trop lourds par rapport aux études de résistance que j’ai pu mener en divers simulations
Développer un nouveau type de glissière télescopique n’étant pour le moment tout simplement pas envisageable pour moi, j’ai préféré opter pour un changement de principe d’entraînement.

La version précédente du RollSlider laisse donc la place à une version qui me semble plus intéressante au moins dans un premier temps : 
l’engin ressemblera à une trottinette deux roues (un “kick-scooter” en anglais) sur la plateforme de laquelle on verra deux “sliders” (des chariots coulissants) qui entraîneront chacun par leur mouvement de l’avant vers l’arrière une chaîne de vélo en prise sur des systèmes de type “roue-libre” de chaque côté de la roue arrière en faisant avancer le RollSlider.

Cependant le mouvement de l'utilisateur du RollSlider sera toujours le même : 
un mouvement des jambes alterné très proche de celui du ski de fond, d’avant en arrière pour l’effort, le retour à vide, sans aucun mouvement haut/bas, en se servant de l’élan sur le plat pour allonger les foulées, de la gravité dans les descentes pour glisser sans effort, et de la possibilité dans les montées d’avancer au simple rythme de la marche, lente pour la promenade, rapide pour le sport...

Merci aux fabricants qui mettent à disposition des ingénieurs et des designers les fichiers CAD 3D de leurs pièces de productions, merci aux logiciels 3D de plus en plus performants et désormais accessibles à tout un chacun, et merci à vous qui vous intéressez à mes débats et mes ébats ! O:-)