mardi 1 juillet 2014

Ogive SUP : la quatrième version


Une liste des derniers éléments constituants du prochain prototype de l'Ogival-SUP, avec quelques explications.
Un concept radicalement différent de ce qui se fait habituellement pour les planches de Stand Up Paddle.
  • Étrave plate ogivale
    pour passer dans le clapot sans effet de bord.
    La planche ne tape pas et n'est pas déviée par les vagues.
    Elle passe au travers du clapot et le rocker avant extrêmement tendu combiné au volume de flottaison évoluant suivant la forme ogivale la maintient à la bonne incidence.
    Le vent aura également peu de prise sur la coque, et les courants moins d'effet sur la carène.
  • Bouchains progressifs
    les bouchains en forme sur le devant deviennent progressivement vifs sur l'arrière pour faciliter la pénétration de la carène et offrir une stabilité maximale.
    À la différence des bouchains évolutifs qui changent d'emplacement par rapport à la carène, les bouchains progressifs changent de forme.
    Les lignes d'eau entrantes le long des bouchains en forme passent soit sur le pont pour s'écouler ensuite, soit sous la carène et la soulèvent en fonction de la vitesse.
    Ensuite en sortant des bouchains vifs, elles créent des vortex qui canalisent la traînée pour en réduire le parasitage.
    Le dessous des œuvres vives, arrondi sur l'avant et plat sur l'arrière, permet un comportement amortisseur avec une géométrie variable selon la vitesse.
    La carène offre une tendance au planing et réduit dynamiquement sa surface mouillée.
  • Rocker arrière incliné
    il récupère l'énergie de la vague du déplacement et glisse sur sa pente.
    L'inclinaison inverse du pont arrière récupère toutes les pressions des eaux arrivant sur le dessus.
    L'effet combiné de ces deux éléments facilite le gain de puissance naturellement suivant le principe du système DOL-fin.
    La jointure des deux inclinaisons se fait sur la fin des bouchains vifs pour faciliter la formation des vortex quel que soit le poids du rider.
    NOTE POUR LES SURFERS : les virages en surf ne sont pas obtenus uniquement avec la forme arrondie de l'outline, mais avec la combinaison de l'outline, du rocker arrière, et de la force centrifuge créée par l'engagement physique. C'est un peu le même principe que les virages à moto : on ne prend pas un virage en tournant le guidon, mais en penchant pour combiner la force centrifuge avec la surface de contact sur les courbes des roues. La forme très large à l'arrière de l'Ogive SUP pourrait faire croire qu'il est impossible de surfer les vagues avec cette planche, mais c'est faux : le rocker arrière très prononcé compense la rigidité apparente de l'outline et devrait permettre une maniabilité surprenante (à vous de tester, moi je regarderai et j’applaudirai ! ;-) ).
  • Doubles ailerons alignés
    ils permettent d'augmenter la surface anti-dérive et donc diminuent l'effet de row tout en réduisant aussi la longueur du bord d'attaque par rapport à un aileron unique.
    En plus de cet effet, on bénéficie aussi de l'aspiration comme pour deux voitures qui se suivent - le deuxième aileron entre dans le sillage du premier avant qu'il ne se referme et c'est le double effet bonheur :
    le bord d'attaque du second ne crée pas de frein supplémentaire, et il y a un seul sillage fermant pour les deux ailerons, ce qui veut dire une réduction de traînée d'environ 50% pour une même surface.

vendredi 13 juin 2014

DOL-fin, le cinquième prototype


Le sillage provoqué par le dernier prototype de DOL-fin

"Ça avance, ça avance..." répondra-t-on aux impatients qui réclament des nouvelles de notre système DOL-fin (pour Dynamic On Lift - fin, acronyme difficile à traduire signifiant approximativement "aileron de propulsion dynamique sur mouvements ascendants et descendants naturels induits par le rameur pendant qu'il pagaie". Bref, DOL-fin !).

La preuve par la vidéo du dernier prototype pas encore optimisé mais déjà impressionnant (et je ne parle pas du pilote d'essai !) :




lundi 12 mai 2014

La Velalae, l'évolution

Pour voir toutes les publications de la Velalae, cliquez sur le pointeur : www.velalae.com


Dans la lignée pratique comme poétique d'un gréement que l'on lance et qui s'élance, et après mes différents et nombreux essais de prototypes divers, une idée vient, qui fait son chemin contre vents et marées.

Et si un cerf-volant tendait en été un étai pour y porter une voile d'avant au vent ?

Tout ce qui suit devient ensuite évident : une écoute pour régler la voile, qui sera ramenée par une poulie pour les essais en SUP à l'olive de la "pagaie-gouvernail-dérive", un allongement important de la voile pour développer une force vélique (une "portance horizontale") suffisante pour remonter au vent...

Bref, je vous laisse : j'ai un modèle de cerf-volant monofil puissant en traction ascendante et léger en traînée à réaliser !

jeudi 13 février 2014

Le nœud de bosse de Guy (tendeur de cordage)

Lorsqu'on veut tendre un bout' sur un bateau (ou une corde, une ficelle, un cordon à terre) il existe bien des systèmes très pratiques, comme par exemple simplement les taquets coinceurs.

Mais si on ne dispose pas du taquet qui va bien à l'endroit qui va bien, et qu'on ne peut pas l'installer immédiatement (par exemple - au hasard - en navigation) comment faire pour tendre cette fameuse attache ?

La réponse c'est le nœud de bosse : il permet très simplement d'attacher un bout' en le ramenant sur lui-même et de régler sa tension au gré du besoin.

Je l'avais découvert sur un cerf-volant de type "Rokkaku" créé et construit par Francis Parizet. Chez nos amis cervolistes il porte le doux nom de "nœud de fouet".

Je l'ai récemment utilisé pour régler la longueur de nouveaux lazzyjacks sur un voilier qui ne disposait pas de taquets à cet effet.
C'est alors que j'ai été gêné par son aspect qui laissait le courant (le bout du bout') par trop proéminent.

J'ai trouvé une variante élégante mais cependant très peu connue et utilisée, que je vous livre ici avec un grand plaisir qui avait été teinté un temps(*) d'une fierté mal dissimulée (merci à Richard Borenstein de m'avoir pointé sur une version existante de ce nœud de bosse 'élégant' qui m'avait échappé, car avant son intervention je croyais avoir carrément inventé un nouveau nœud ! ) :


(*) oui, c'est fait exprès O:-)

vendredi 10 janvier 2014

La Velalae : la voile de son aile volera

Toutes les publications de la Velalae groupées sur le pointeur : www.velalae.com


  • Vous avez été intrigués par la dissymétrie pendulaire ?
  • Vous avez été amusés par l'animation présentant l'idée du paravelic ?
  • Vous avez été tentés par cette voile auto-sustentée dont vous avez vu les essais sur des SUPs ?

Le nauticaerium travaille sur la convergence de certains de ses projets pour créer une Velalae capable de s'envoler comme un cerf-volant monofil et d'agir comme une aile de traction auto-pilotée.

Ceci veut dire que vous pourrez lâcher facilement une Velalae depuis tout engin flottant ou roulant, et l'utiliser pour aller dans toutes les directions permises aux voiliers, y compris pour remonter le vent.

Les derniers essais lucanologiques et la poésie de cette activité :

Et en bonus "comment faire une chainette japonaise" :