jeudi 30 décembre 2010

La "Revolution" est en marche... Et sous les galets, la plage !

Si je "fais de la R&D", c'est par passion bien sûr.
Passion de rechercher, passion de développer, mais aussi passion d'essayer des choses différentes, et passion de m'entraîner pour y arriver.

Mes travaux sur la dissymétrie pendulaire - ou sur l’auto-pilotage d'ailes de traction si vous préférez - m'imposent de comprendre au mieux les réactions des cerfs-volants dans les courants d'air - ou leurs réactions dans le contexte de la mécanique des fluides ;-).
Il faut donc que je m'entraîne au pilotage pour pouvoir prétendre à une observation rationnelle.
C'est dur la vie ! O:-)

Quelques moments d'entraînement au pilotage de lucane 4 lignes dans un cadre de rêve.

Sur la fin de bien belles images comme on aimerait en voir plus souvent, avec caresses sur l'eau "touch the water" (4:20) et arrêt de session bucolique "kiss the beach at the sunset" (5:30) !

mercredi 15 décembre 2010

Des idées et des sujets...

Très souvent les nouveaux arrivants sur mon blog s'exclament :
- Euh... Il y a beaucoup de choses !

Sous-entendu : trop de choses.

C'est pas faux.
;o)

Personne - vraiment personne - n'est obligé d'arpenter le blog du nauticaerium comme une sorte de parcours du combattant où il ne faudrait oublier aucune étape. Au contraire, pensez à cliquer directement sur les rubriques qui vous intriguent dans le menu "Sujets", et papillonnez(*) suivant votre curiosité.

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(*) Vous pourrez probablement juger de "l'effet Bernoulli", ou encore de "l'effet Coanda"... Mais en ce qui concerne "l'effet papillon" soyez compréhensifs : nous faisons pas [encore] dans la science fiction !

mardi 23 novembre 2010

Lucane à caissons sans armature s'en va dans la nature

Pas beaucoup de commentaires sur cette vidéo qui montre le comportement de deux monofils souples à caissons, dont un est équipé d'un système de commande de dissymétrisation pendulaire.

Rien de spectaculaire, simplement du révolutionnaire ;-)

dimanche 26 septembre 2010

Dissymétrie pendulaire : premier prototype de commande

Un premier prototype du système de commande de la dissymétrie pendulaire.
Il s'agit de créer la dissymétrie pendulaire de l'ensemble brides - point de tire depuis la base attachée au sol du cerf-volant mono-fil de test.

Rappel : la dissymétrie pendulaire permet l'auto-pilotage d'un lucane (comprenez "cerf-volant de traction") en angle par rapport au vent.
Ainsi on pourra utiliser cette traction à partir d'un bateau, d'un kayak, d'un SUP (Stand Up Paddle), d'une snowboard, d'un kart, ou de tout autre engin flottant, glissant ou roulant sans s'occuper du pilotage d'une aile pour se concentrer uniquement sur la navigation, la glisse ou le pilotage de l'engin lui-même et on pourra remonter au vent exactement comme peut le faire un voilier.

La fabrication imparfaite de votre serviteur (celle du prototype, pas celle du serviteur ;-) a un peu gâché la fête en empêchant les nombreux essais qui avaient été prévus, mais le principe fonctionne et c'est ici la bonne information du jour !

En deuxième partie de la vidéo vous verrez deux séquences d'essais d'un FlowForm qui présente beaucoup d'instabilité. Une fois ce problème réglé, c'est ce puissant porteur qui servira de tracteur pour les essais...

nota bene : toutes les vidéos du nauticaerium sont des vidéos témoins. Elles peuvent être [très] longues. Le lecteur vidéo vous permet de les parcourir selon votre envie en cliquant simplement sur la barre de défilement en dessous de chaque film.

jeudi 23 septembre 2010

Un petit angle pour la ficelle, mais un grand angle pour la traction monofil !

Ça ne paye pas de mine, mais cet angle est l'angle qui va compter !

Vous avez vu le billet sur l'idée de dissymétrie pendulaire mais n'avez pas été convaincu par sa vidéo ?

Une nouvelle petite vidéo pour montrer l'angle d'un monofil dissymétrisé pendulairement avec un monofil non transformé volant dans l'axe du vent.

C'est ce calage autonome et autopiloté en angle par rapport au vent qui va permettre de remonter au vent en tractant un engin, exactement comme un voilier remonte au vent : en louvoyant (en tirant des bords pour remonter au vent en zig-zag).

C'est aussi ce même calage qui permettra de descendre le vent sans qu'un engin nautique comme un flotteur de SUP ou un kayak ne rattrape le cerf-volant, le faisant ainsi amerrir de manière fortuite (problème rencontré fréquemment par ceux qui essaient de se faire tracter par un CV simplement dans le sens du vent).

Bref, c'est ce calage qui va permettre à un cerf-volant monofil auto-piloté de fournir la force vélique nécessaire à la motorisation éolienne puissante et simple d'engins nautiques et terrestres !

samedi 28 août 2010

La dissymétrie pendulaire

Énorme, ce qui est vérifié ici est tout simplement énorme :
une simple dissymétrisation pendulaire permet de caler un cerf-volant en angle par rapport à l'axe du vent dans une position auto-régulée stable.

En gros ça veut dire qu'on va pouvoir surfer sans vagues, faire de la voile sans mâture, conduire un kite-kart sans piloter son aile de traction...

Bref, un kite qui se cale automatiquement sans besoin de pilotage, et qui permet de tracter un engin nautique (ou terrestre) au même titre que le font les voiles, c'est-à-dire descendre comme remonter au vent.

Mais nous développerons plus tard.
Pour l'instant regardez ce premier test concluant avec un petit cerf-volant de type "sled" : 

Essai de stabilité d'un FlowForm brut sans appendices

Tous les cerf-volants peuvent être utilisés pour la traction, mais certains types sont plus performants que d'autres, certains autres sont plus pratiques, etc.

Les FlowForms ont ceci d'intéressant qu'ils sont très puissants.
Ils sont notamment de très bons porteurs pour supporter des appareils photos ou autres aides au décollage de plus gros systèmes...

Le modèle testé ici était intéressant pour son absence de bridage complexe.
3 brides sur 3 quilles.
Malheureusement, il a besoin d'une "queue" pour voler.
Sans cet appendice stabilisateur, non content de jouer des volutes impressionnantes, il chute tout puissant qu'il soit, dans une désolation bien trop triste pour être encourageante !


mercredi 18 août 2010

DOLfin : encore du boulot !

Le principe DOLfin ("Dynamic On Lift fin" ou "aileron dynamique sur portance") est validé depuis un petit moment - récupérer les mouvements d'équilibre pour actionner une voilure sous-marine d'aide à la propulsion - mais je n'ai pas encore trouvé la bonne formule pour un prototype efficace.

Icelui - le 4ème donc - présente un meilleur aspect que les précédents mais sa voilure est bien trop petite, ce qui limite l'intérêt vu qu'il n'y a aucun gain de puissance, et même plutôt une perte due au frein hydrodynamique du système.

Bref, il y a encore du boulot !

dimanche 15 août 2010

Système DOLfin, prototype #3

Mieux que le #1, mais moins bien que le #2...

Ce prototype souffre d'une voilure sous-marine trop souple et trop petite. On voit bien cependant sur cette vidéo que même avec cet handicap qui réduit grandement l'effet propulsif, le principe "DOLfin" reste efficace.

Le prochain prototype reprendra la voilure sous-marine unique et large du #2 avec le principe de fixation du #3 amélioré par des ventouses profilées plus hydrodynamiques.

samedi 14 août 2010

Système DOLfin, prototype #2

Nettement mieux que le #1 !

Monté sur des ventouses pour des essais à des emplacements différents sans modification du flotteur, ce deuxième prototype montre sinon une hydrodynamique performante, au moins que le système DOLfin a de l'avenir.
(regardez par exemple la vidéo à partir de 7'00" ou 7'15" pour voir l'effet de propulsion produit)

Bien sûr ça n'avance pas comme un hors-bord, mais on sent une aide à la rame.
Cependant l'éloignement de la voilure sous-marine dû aux tubes de support empêche un bon rendement en transformant en quasi translation de ladite voilure (rotation grand rayon) ce qui devrait être une rotation autour de son axe...

À suivre !

Système DOLfin, le premier prototype...

On apprend de ses erreurs.

Ce 1er prototype de DOLfin ("Dynamic On Lift fin" ou "aileron dynamique sur portance") en plus de son joli look "coin coin" ne fonctionne absolument pas.

Si l'idée semble bonne - récupérer l'énergie engendrée par la recherche d'équilibre et utiliser un mouvement naturel pour aider à la propulsion - la réalisation pour ce 1er test est loin du compte.

En attendant le prototype suivant, voilà le pourquoi du problème :

(down)WindSUP (ou Sailing UP !) prototype #2, par vent arrière donc.

Les fans de "la loutre" (ceux qui auront suivi les atermoiements de mon apprentissage du windsurf comprendront) seront heureux de la retrouver pour quelques secondes sur cette vidéo à partir de 0'35".

Les autres pourront observer l'essai du proto #2 avec un peu de vent et un peu de clapot.
Du "downwind" uniquement pour le moment, mais la possibilité de remonter au vent ne saura tarder...