mercredi 14 août 2024

Le RollSlider et les six maures !

 Vous connaissez ce concept si célèbre du minimalisme architectural « Less is more » (© Mies van der Rohe)...

Fidèle à ma passion pour le simplement efficace et devant la complexité nécessaire de tringleries diverses pour conserver 4 roues au RollSlider, je reviens à l'idée d'en supprimer une. 

Mais cette fois-ci ce sera une roue arrière qui disparaîtra, pour ne laisser qu'une roue arrière centrale qui saura sans aucune complication prendre l'angle avec la route, ce qui permettra à la fois la commande de direction sur le train avant, et la compensation de la force centrifuge de l'engin et de son pilote.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

La suite ensuite.






dimanche 4 août 2024

Le RollSlider entre protocolaire prototype et idéale idéation

Au bout d’un nombre assez conséquent de prototypes ratés, d’idées divergentes, de propositions croisées superfétatoires (j’adore ce mot) et d’essais que nous pourrions qualifier de catastrophiques (j’aime bien exagérer un peu), mon travail d’idéation me ramène au flash originel, à mon idée première, à ma vision instantanée de l’engin rêvé que je vais vous décrire plus précisément dans les lignes qui suivent  : 

Un petit engin de mobilité léger, simple et amusant à quatre roues, avec des leviers d’actionnement par les bras et les jambes sur pivots (de type “air-walker”) et avec un principe de fonctionnement de motricité qui à ma connaissance et d’après mes recherches n’a encore jamais été imaginé et qui consiste en deux plateformes actionnées par les jambes et les bras du driver dans des mouvements aller-retour, qui actionnent les deux roues arrière de l’engin, chacune de ces deux roues n’étant capable que de rouler en avant.

Ceci a pour effet que, lorsqu’une roue est poussée en arrière, elle reste crantée en vitesse nulle sur le sol et tout le reste de l’engin est poussé en marche avant. La vitesse du mouvement influera sur la longueur de la course en roue libre résultante de la poussée exercée par le driver. En d’autres termes, la force exercée engendrera un certain élan.

Le mouvement des bras peut se comparer à celui des bras d’un utilisateur de vélo elliptique des salles de fitness, tandis que celui des jambes serait plutôt comme en ski de fond.

Même dans les montées, l’effort sur les jambes, assisté par celui des bras, n’a rien à voir avec ce qu’on appelle des steppers, ni même avec les vélos elliptiques de salles ou leurs versions roulantes qu’on trouve - difficilement - encore dans le monde. L’effort physique pour faire avancer le RollSlider ne demande pas de hisser le poids entier de l’utilisateur sur une seule jambe comme avec les engins précités, ni même comme sur un vélo classique ou avec une trottinette (ceux qui ont essayé sans moteur électrique savent de quoi je parle). 

Non, cet effort est modulable entre zéro et votre maximum, selon votre choix, à votre rythme, et suivant votre décision sans jamais vous obliger, car même dans les montées les plus raides, vous pourrez avoir un simple rythme de marche tranquille, et vous pourrez même vous arrêter quand bon vous semble en restant sur l’engin ou en en descendant pour prendre des photos…

Dans les descentes, eh bien… Enjoy  ! 

Les plus curieux d’entre vous se demandent peut-être comment se dirige l’engin  : un système de tringlerie un peu similaire à ceux qu’on trouvait sur les voitures à pédales des enfants du siècle dernier permet d’orienter le train des deux roues avant (ie  : elles tournent comme pour une voiture) par la simple inclinaison du driver sur l’engin, via un astucieux montage sur silentbloc qui permet à la fois un retour automatique à l’état vertical, une tenue debout naturelle en ligne droite et à l’arrêt, et l’inclinaison nécessaire à la compensation de la force centrifuge dans les virages.

Inutile de préciser tous les avantages de santé et de remise en forme douce et puissante d’un tel système, les faits le prouveront et le futur succès planétaire de cette invention en attestera. ^^