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samedi 14 août 2010

Système DOLfin, prototype #2

Nettement mieux que le #1 !

Monté sur des ventouses pour des essais à des emplacements différents sans modification du flotteur, ce deuxième prototype montre sinon une hydrodynamique performante, au moins que le système DOLfin a de l'avenir.
(regardez par exemple la vidéo à partir de 7'00" ou 7'15" pour voir l'effet de propulsion produit)

Bien sûr ça n'avance pas comme un hors-bord, mais on sent une aide à la rame.
Cependant l'éloignement de la voilure sous-marine dû aux tubes de support empêche un bon rendement en transformant en quasi translation de ladite voilure (rotation grand rayon) ce qui devrait être une rotation autour de son axe...

À suivre !

Système DOLfin, le premier prototype...

On apprend de ses erreurs.

Ce 1er prototype de DOLfin ("Dynamic On Lift fin" ou "aileron dynamique sur portance") en plus de son joli look "coin coin" ne fonctionne absolument pas.

Si l'idée semble bonne - récupérer l'énergie engendrée par la recherche d'équilibre et utiliser un mouvement naturel pour aider à la propulsion - la réalisation pour ce 1er test est loin du compte.

En attendant le prototype suivant, voilà le pourquoi du problème :

(down)WindSUP (ou Sailing UP !) prototype #2, par vent arrière donc.

Les fans de "la loutre" (ceux qui auront suivi les atermoiements de mon apprentissage du windsurf comprendront) seront heureux de la retrouver pour quelques secondes sur cette vidéo à partir de 0'35".

Les autres pourront observer l'essai du proto #2 avec un peu de vent et un peu de clapot.
Du "downwind" uniquement pour le moment, mais la possibilité de remonter au vent ne saura tarder...

jeudi 12 août 2010

WindSUP (ou Sailing UP !) prototype #1

Petit rappel : l'idée du "windSUP", c'est de pouvoir partir en SUP avec un système de gréement léger afin de profiter de la brise si elle se lève et gêne la rame.

Ici le 1er prototype, sans aucun vent... On y voit le principe et le montage/démontage.

Le prototype suivant (WindSUP #2) sera encore plus édulcoré puisque sans aucun mât.
Mais le chemin de la R&D est loin d'être une ligne droite, et il faut bien invalider certains faits avant de passer aux suivants.

Donc sur cette vidéo je ne suis pas ridicule, je suis en plein travail. Qu'on se le dise. ;-)

mardi 6 juillet 2010

Le système "DOL-Fin"

Le SUP ("Stand Up Paddle") c'est génial. En plus de ses effets indiscutables pour la santé, cette activité nautique procure un plaisir simple et immédiat à la portée de tous, en permettant à chacun de pratiquer à son propre niveau.

Les très sportifs l'utiliseront comme un surf dans les vagues et comme engin de course pour faire de la "longue distance", alors que les plus calmes préfèreront son côté côtier pour des balades toujours merveilleuses.

Les flotteurs de SUP ont en général de 1 à 3 ailerons ("fin" en anglais) à l'arrière qui permettent de mieux le diriger (c'est un peu plus complexe mais résumons ainsi) et lors d'un de mes entraînements je me suis demandé comment utiliser aussi ces ailerons pour aider à la propulsion de l'engin.

L'idée qui m'est venue en premier lieu c'est bien sûr d'utiliser le mouvement "haut-bas" comme on voit faire quelquefois les surfers sur les vagues en ajoutant une composante horizontale comme une "nageoire caudale style dauphin" à l'extrémité de l'aileron central.

Mais en visualisant ce que ça pourrait donner j'ai vite changé d'avis : imaginez un bonhomme - aussi baraqué soit-il - en train de sautiller sur une planche pour la faire avancer... Eclats de rires et moqueries garantis de la part des spectateurs, et donc insuccès du système garanti lui aussi !

Par contre imaginez un SUPer (aparté : c'est ainsi que l'on appelle les pratiquants de SUP, c'est SUPer non ? ;-) imaginez disais-je un SUPer pagayant normalement comme tous les SUPers, puis se mettant à imprimer un mouvement de marche (appui alternatif d'une jambe et de l'autre) qui ferait sensiblement accélérer son engin, et enfin se remettre à pagayer tout en continuant sa "marche" pour évoluer sur l'eau avec la grâce d'un véritable "waterman" (c'est ainsi qu'on appelle les sportifs nautiques en contact direct avec l'eau)...

Là plus aucun ricanement dans le public, mais des "Oh!" et des "Ah!" admiratifs.
(Quelques larmes d'émotion, aussi, de la part des femmes, surtout si c'est moi qui fait la démonstration ;o) (*)

(*) Le lecteur assidu de ce blog qui aura regardé mes vidéos ou mieux : qui aura eu la chance de me voir dans la vraie vie comprendra instantanément qu'il s'agit là d'une auto-dérision digne du meilleur des humours.

Mais revenons à notre idée, beaucoup plus sérieuse celle-là.

Comment obtenir cette propulsion ? Tout simplement avec un aileron central qui présente à son extrémité basse une sorte de "T" - profilé comme un hydrofoil - dont les extrémités droite et gauche (espacées de la largeur du flotteur, soit environ 70 à 80 cm) sont équipées d'extension palmées constituées du même matériaux rigide et ressort que l'aileron.
Les mouvements d'appuis d'une jambe puis de l'autre, donc droite-gauche, actionnent les palmes qui génèrent la propulsion.

L'ensemble reste esthétique, la sportivité de l'activité est préservée - voire même améliorée - et la distance parcourue avec la même énergie est augmentée.

À suivre...

mercredi 16 juin 2010

Windsurf + SUP = WindSUP

Les flotteurs de SUP avec des inserts pour y gréer des voiles de planche à voile sont super (oui, il y a un jeu de mot caché que les connaisseurs apprécieront ;-) mais hélas les gréements de windsurf étant ce qu'ils sont devenus, on retombe bien souvent dans la jungle du choix difficile ou de la solution unique et peu onéreuse impossible...

Alors regardons un peu ce qui existe à notre disposition dans l'idée de gréements légers, efficaces, simples et néanmoins performants.

Après un rapide petit tour de ce que l'histoire humaine nous propose, nous arrivons très vite sur ces gréements de pirogues polynésiennes dont les voiles sont connues sous les nom de "crab-claw", sur les voiles bermudiennes, sur les voiles latines, et si nous constatons qu'un gréement de planche à voile positionné en équilibre en dehors des conditions de planing ressemble à s'y méprendre à une voile en pince de crabe dissymétrique ou à un bermudien dont le mât serait penché sur l'avant, on approche une solution simplissime qui comme vous le savez n'est pas pour déplaire au nauticaerium que vous parcourez présentement avec un appétit non dissimulé (comme je vous comprends ! ;-).

Bon, bref, un des prochains prototypes du nauticaerium sera un gréement léger, facilement montable et aussi facilement démontable, qui pourra s'emporter en randonnée sur un SUP plié dans un petit sac posé sur l'avant du flotteur, et qui pourra être gréé en quelques secondes si le vent se lève et permet la glisse à propulsion vélique.

De quoi retrouver les joies de la glisse tranquille et simple, celle qu'on a hélas perdue de vue ces dernières années, celle qui a tant fait pour le succès populaire de la véliplanche pendant les années 80. Avec en plus le plaisir sain et omnidirectionnel de la glisse sur l'eau sans vent que procure le SUP.

Comme à l'accoutumée, pour participer à l'aventure WindSUP : windsup @ adalius . fr



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vendredi 2 avril 2010

Essais de systèmes de pilotage pour le kailsurf

Encore une fois la solution semble plus simple que ce que j'avais imaginé dans un premier temps.
(comme pour le "ScullMatix" dans le menu "Sujets" sur la droite choisissez la rubrique "Kailsurf" et remontez les articles présentés en chronologie inverse pour voir l'histoire se dessiner sous vos yeux incrédules et néanmoins humides d'une reconnaissance que je sens devenir éternelle)

J'avais pensé à un pilotage sur les arrières avec les avants tractant le flotteur, mais il semblerait que le pilotage sur les avants avec les arrières en traction donne de meilleurs résultats, autant sur le plan sécurité - très naturelle - que sur le plan de la stabilité de l'aile, du flotteur, et du bonhomme...

Regardez à partir de 2'00" la vidéo en bas de ce billet, vous aurez immédiatement la révélation comme je l'ai eu moi-même en essai sur le terrain.

En effet, les lignes arrières en traction du flotteur et les lignes avants tout simplement en commande de direction et barre de traction pour le pilote permettent pilotage instinctif et sécurité immédiate. La courte longueur (!) des lignes participe à la facilité d'utilisation.

Sécurité à la fois passive et dynamique : on lâche la barre et l'aile tombe comme une feuille. Par contre en pilotage la traction sur les avants aide le rider à se tenir, un peu comme il le ferait avec un wakeboard.

Bon, cependant dans ce monde et à part vous et moi, rien n'est parfait :
  1. j'ai essayé avec une aile de kitesurf mais ça ne me satisfait pas, les ailes de kitesurf sont bien trop grandes
  2. j'ai essayé avec une NasaWing de 4,8m², je me suis fait arracher du sol avant d'avoir pu dire "ouf"
  3. j'ai essayé avec une aile terrestre à caissons, le bridage trop complexe est totalement rédhibitoire
  4. j'ai essayé avec un cerf-volant "Révolution", le pilotage reste trop délicat pour cette utilisation

    Conclusion : il va me falloir créer un type d'aile spécifique adapté au kailsurf.
    Pour répondre à son cahier des charges, cette aile :
    1. doit être complètement sécurisée sans apprentissage
    2. doit fonctionner par petit temps comme par grand vent (2 à 6 bf)
    3. doit fonctionner de manière très stable
    4. doit fonctionner avec pas ou très peu de brides
    5. doit fonctionner avec des lignes courtes (~5 mètres)
    6. doit se piloter très facilement
    7. doit pouvoir se plier/déplier/déployer très facilement
    8. doit pouvoir se relancer de l'eau très facilement
    9. Et d'autres obligations qui ne tarderont pas à se manifester...

      Ceci étant dit et quand ce sera fait, le rider-surfer sera un homme heureux.
      Sont seul souci en session sera de ne pas trop garder le sourire longtemps pour éviter que trop d'exocets (poissons volants) se collent sur ses dents blanches et parfaites.

      Si mon humour ne vous laisse pas indifférent, songez seulement une seconde à ce que pourra vous apporter mon génie ! Bref : restez branchés... ;-)

      En attendant le beau d'eau, les essais sur le sable :




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      jeudi 25 mars 2010

      Premier essai d'aile de kitesurf en 4 lignes avec système "border-choquer"

      Après les divers essais de cerfs-volants de toutes sortes (voir ici les vidéos de ces nombreux essais) j'ai acquis une aile de kitesurf relativement courante (une "Bandit" de chez F-One) pour d'une part en apprendre le pilotage, et d'autre part l'utiliser comme prototype pour mes recherches sur le kailsurf.

      Je tiens à remercier Ludovic Balanca de MFKite pour ma mise en route sur ce kite et ses conseils précieux.

      Après quelques exercices et autres tests avec cette aile, il s'agira de modifier une barre de pilotage "standard" afin de réaliser le système de traction-direction qui s'arrimera sur un flotteur à dérive de type longboard.

      L'idée dans une premier temps est d'arrimer les lignes avant au même endroit qu'on le ferait avec le pied de mât de planche à voile, et de piloter uniquement avec les arrières... À suivre !

      L'essai d'hier en vidéo et en musique :





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      mardi 10 novembre 2009

      Comment transporter les longboards et autres flotteurs de SUP ?

      ou "La remorque porte-quiver II, le retour"

      Après avoir bien bricolé pour le porte-quiver de windsurf à base de la plus petite remorque bagagère existante il faut bien se rendre à l'évidence : jusqu'à 3m de longueur de flotteur ça va, mais pas au delà...

      Alors que faire quand on se prend d'engouement pour les longboards et autres SUP ? Bien sûr on pourrait utiliser des barres de toit... mais suivant le véhicule on ne passera plus sous les limiteurs de hauteur, ou pire, on fait prendre des risques à tout le monde sur la route !

      Finalement la bonne solution reste simple :
      1) on se trouve une bonne occasion de remorque routière pour dériveur :

      2) on achète chez Mecanorem (pub gratuite, mais ils le méritent) une paire de "racks porte-planche à voile" non sans avoir pensé à leur demander d'aplatir les portes-mâts :


      3) on élimine l'ancien porte-mât et autre berceau devenus inutiles de la remorque pour y placer les racks :
       
      4) on fixe le coffre de toit (le fameux "porte-quiver") boulonné sur les pattes porte-mâts : 
      5) et on obtient cette remorque stable et assez longue pour voyager avec nos longboards en toute sécurité :
       

      Et après ? On profite de ses longboards (oui, enfin, on essaie ;-) :





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      vendredi 30 octobre 2009

      Chaud, il est chaud mon Ventilo !

      Une première journée du Ventilo Show 2009 magique, avec une mer d'huile le matin idéale pour essayer le SUP (Stand Up Paddle) et une petite brise l'après-midi pour essayer les mêmes flotteurs "longboards", mais cette fois avec des gréements de windsurf !

      Mon épouse a aussi essayé le SUP à cette occasion, elle a bien aimé, et ça lui a même donné envie de s'essayer au windsurf plus tard !

      Pour se résumer, nous avons trouvé les flotteurs de nos rêves chez Starboard : un "Drive" (10'5"x30") pour elle et un "SUPer" (12'6"x30") pour moi. J'y reviendrai dans un prochain billet.

      En attendant un petit aperçu des conditions d'essai en ce fameux premier jour du Ventilo Show 2009 :





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