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samedi 29 juin 2013
dimanche 23 juin 2013
Velalae : 8 km/h de vent, et ça remonte quand même !
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Un (tout petit) peu plus de vent et nous voilà dans la possibilité de vérifier derechef notre théorie sur la combinaison synergique de principes aéronautiques pour obtenir le maximum de portance, et pouvoir remonter le vent dans les conditions les moins favorables.
Bon, restons calmes et ne nous emballons pas, il s'agit d'une remontée très faible à environ 80° du vent.
Mais notre joie est légitime car tous les navigateurs expérimentés reconnaîtront que remonter au vent par un souffle de seulement 8 km/h, même un (tout petit) peu, représente déjà une belle performance technique !
dimanche 16 juin 2013
La Velalae, le 7ème prototype
(rappel : tous les billets de ce sujet sur le pointeur www.velalae.com)
4 km/h de vent (à peine plus de 2 nœuds) c'est pas beaucoup...
Mais suffisant pour faire une balade à la voile avec la Velalae ! :-D
Déjà pas mal, mais peut bien mieux faire.
Les bons points :
Les marges de progression :
Les bons points :
- imperméabilité (cependant encore insuffisante)
- empannage assez simple
- émerillon d'amure
Les marges de progression :
- rigidité du tissu
- émerillon d'amure
- bord d'attaque toujours protubérant (turbulences, perte d'énergie)
Le prochain prototype tiendra plus la forme aéronautique du profil dans les vents légers.
Le BA formant toujours une lèvre protubérante malgré les changements de forme du patron du fourreau - et ceci ne nous paraissant pas vraiment évitable vu l'arc généré par la pression de l'air (effet de pression-réaction selon la troisième loi de Newton) - nous sommes en phase de recherche pour un système évitant les turbulences du BA afin d'augmenter l'aspiration de l'extrados (effet "Bernoulli").
Pour comprendre pourquoi nous travaillons sur la combinaison synergique de ces deux effets voyez les explications détaillées en cliquant ici.
Il sera fixé via un émerillon plus léger pour faciliter son retournement automatique lors des empannages et virements de bord.
Le BA formant toujours une lèvre protubérante malgré les changements de forme du patron du fourreau - et ceci ne nous paraissant pas vraiment évitable vu l'arc généré par la pression de l'air (effet de pression-réaction selon la troisième loi de Newton) - nous sommes en phase de recherche pour un système évitant les turbulences du BA afin d'augmenter l'aspiration de l'extrados (effet "Bernoulli").
Pour comprendre pourquoi nous travaillons sur la combinaison synergique de ces deux effets voyez les explications détaillées en cliquant ici.
Il sera fixé via un émerillon plus léger pour faciliter son retournement automatique lors des empannages et virements de bord.
samedi 8 juin 2013
Velalae : ça fleure bon !
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Il s'agit toujours du sixième prototype, dont le tissu trop fin, trop souple et trop perméable - toujours imbibé d'eau, collant et alourdi - ne permet pas un bon gonflage et la tenue en forme du profil aéronautique...
Cependant, nonobstant ces aléas, on constate que l'engin se montre déjà assez performant pour la balade :-)
Il s'agit toujours du sixième prototype, dont le tissu trop fin, trop souple et trop perméable - toujours imbibé d'eau, collant et alourdi - ne permet pas un bon gonflage et la tenue en forme du profil aéronautique...
Cependant, nonobstant ces aléas, on constate que l'engin se montre déjà assez performant pour la balade :-)
mardi 4 juin 2013
Sans Éole, c'est pétole et on rigole !
Toutes les actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com
Fi des essais à sec, cette fois c'est sur l'eau que nous fûmes à sec... d'air !
Las, c'est encore ici que le tissu utilisé se révéla par trop hydrophile pour être agréable, surtout avec l'outrecuidance de s'être montré ainsi mouillé sans pastis ni glaçons.
Mais sinon ça avance, ça avance.
Las, c'est encore ici que le tissu utilisé se révéla par trop hydrophile pour être agréable, surtout avec l'outrecuidance de s'être montré ainsi mouillé sans pastis ni glaçons.
Mais sinon ça avance, ça avance.
mardi 28 mai 2013
Velalae : le numéro 6 est libéré !(*)
(*) allusion à peine voilée(**) à une série télévisée culte(***).
(**) avec du polyamide 36g pour être plus précis.
(***) "Le Prisonnier".
Pour suivre toutes les évolutions de ce projet utilisez le pointeur : www.velalae.com
Beaucoup de progrès avec ce prototype, la forme globale convient, même si elle est bien sûr perfectible, et même si le tissu technique utilisé est finalement trop fin et trop perméable.
Le fourreau est aussi à revoir : placé devant le bord d'attaque il crée des turbulences et affecte les performances du profil aérodynamique.
Par contre son système d'attache-fermeture arrive à maturité : simple et efficace !
Le prochain prototype :
(**) avec du polyamide 36g pour être plus précis.
(***) "Le Prisonnier".
Pour suivre toutes les évolutions de ce projet utilisez le pointeur : www.velalae.com
Beaucoup de progrès avec ce prototype, la forme globale convient, même si elle est bien sûr perfectible, et même si le tissu technique utilisé est finalement trop fin et trop perméable.
Le fourreau est aussi à revoir : placé devant le bord d'attaque il crée des turbulences et affecte les performances du profil aérodynamique.
Par contre son système d'attache-fermeture arrive à maturité : simple et efficace !
Le prochain prototype :
- aura un fourreau plus neutre, incorporé au BA
- sera réalisé dans un tissus polyester plus épais et plus rigide, anti-UV et marin
- portera un numéro hautement symbolique (le 7)
- sera probablement le premier en taille réelle à être testé en traction vélique :-)
mardi 12 mars 2013
Velalae : le 5ème prototype...
( Actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com )
Commençons par les bonnes nouvelles :
- le jonc souple est suffisant, ce qui augure d'un côté pratique
- la taille de 3m² semble suffire pour la traction d'un homme
- le système de réglage des lignes sur les oreilles fonctionne
(il est inutile, mais il fonctionne !)
Et terminons par les super-bonnes nouvelles(*) :
- on sait maintenant que le jonc en bord d'attaque crée une lèvre qui contrarie l'écoulement
- on observe que les poignées-oreilles ajustables étaient une fausse bonne idée
- on apprend qu'il conviendra de changer de technique de réalisation
- on vérifie que ce profil d'essai est trop creusé
Un vidéo du comportement de ce 5ème prototype de Velalae :
samedi 2 mars 2013
La Godyoto : godiller vraiment !
Parlant de l'aventure du ScullMatix avec enthousiasme, j'avais oublié de vous dire que vous pouvez vous fabriquer votre propre Godyoto très simplement avec un aviron, un manche, une entretoise de bois et une belle surliure.
On m'a demandé quelles seraient les proportions optimales, les mesures magiques, les cotes à ne pas oublier...
Soyons pratiques :
Après, une fois la chose comprise et ressentie, l'optimisation suivant le canot sera simple et ira d'elle-même, essayez et vous verrez !
Pour l'exemple, voici un modèle vite-fait qui fonctionne très bien.
À n'en pas douter vous serez capables de faire plus joli ! :
Pour ceux qui voudraient plus de précision sur les mesures à appliquer, voire même les angles à considérer...
Il faut comprendre que le plus important n'est ni l'angle ni la taille exacte de la poignée, mais la longueur du levier entre poignée et pale.
Ça dépend donc de la longueur des éléments relatifs, de la taille du godilleur, de sa position dans le canot... Et parfois même de son âge ! ;-)
Bref pour faire simple et rapide, on peut considérer qu'il faut un écart entre le centre de la poignée et l'axe de la pale égal en centimètres à la longueur du bateau en mètres.
Par exemple pour un bateau d'environ 4 à 5 mètres, il sera bon d'avoir une poignée de Yuloh (le nom de la godille asiatique) ou de Godyoto (mon invention dérivée du même principe) décalée de 4 à 5 centimètres de l'axe de la pale.
Pour le Yuloh la longueur du manche de poignée dépendra évidemment de la taille du bateau et du godilleur pour une prise en main confortable. L'angle du manche s'ajustera donc en conséquence (on considère habituellement un angle de 10° à 12°).
Pour la Godyoto la longueur exacte du manche est moins importante étant donné que le manche de poignée est parallèle à l'axe de la pale : le godilleur saisira le manche instinctivement à l'endroit le plus confortable suivant la configuration de l'ensemble sans autre complication.
On m'a demandé quelles seraient les proportions optimales, les mesures magiques, les cotes à ne pas oublier...
Soyons pratiques :
- un aviron du bateau concerné,
- un manche de pelle en bois d'arbre,
- une entretoise d'environ 2 cm
- le lacet qui va bien pour la surliure...
Après, une fois la chose comprise et ressentie, l'optimisation suivant le canot sera simple et ira d'elle-même, essayez et vous verrez !
Pour l'exemple, voici un modèle vite-fait qui fonctionne très bien.
À n'en pas douter vous serez capables de faire plus joli ! :
Pour ceux qui voudraient plus de précision sur les mesures à appliquer, voire même les angles à considérer...
Il faut comprendre que le plus important n'est ni l'angle ni la taille exacte de la poignée, mais la longueur du levier entre poignée et pale.
Ça dépend donc de la longueur des éléments relatifs, de la taille du godilleur, de sa position dans le canot... Et parfois même de son âge ! ;-)
Bref pour faire simple et rapide, on peut considérer qu'il faut un écart entre le centre de la poignée et l'axe de la pale égal en centimètres à la longueur du bateau en mètres.
Par exemple pour un bateau d'environ 4 à 5 mètres, il sera bon d'avoir une poignée de Yuloh (le nom de la godille asiatique) ou de Godyoto (mon invention dérivée du même principe) décalée de 4 à 5 centimètres de l'axe de la pale.
Pour le Yuloh la longueur du manche de poignée dépendra évidemment de la taille du bateau et du godilleur pour une prise en main confortable. L'angle du manche s'ajustera donc en conséquence (on considère habituellement un angle de 10° à 12°).
Pour la Godyoto la longueur exacte du manche est moins importante étant donné que le manche de poignée est parallèle à l'axe de la pale : le godilleur saisira le manche instinctivement à l'endroit le plus confortable suivant la configuration de l'ensemble sans autre complication.
mardi 19 février 2013
Velalae : le 4ème prototype, c'est juste avant le 5ème !
(rappel : pointeur sur toutes les informations -> velalae.com)
Un étape qui permet toujours d'avancer malgré quelques petits soucis :
Ne cherchez pas le 3ème prototype dans les articles de ce blog, il est reparti à l'atelier aussitôt arrivé. Mais sa re-fabrication ne nous a pas épargné toutes les malfaçons pour autant...
Suite à un hiatus de conversion, la réalisation du fichier DXF de découpe de ce 4ème prototype a provoqué une augmentation de sa taille de l'ordre de 10%, modifiant d'autant le profil aéronautique du système.
Ce même défaut se retrouvera aussi hélas sur le prototype suivant (le n°5 donc).
Je travaille sur une solution logicielle qui me permette de réaliser entièrement, très souplement et en toute autonomie les futurs fichiers de découpe à partir du prototype #06.
Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, ce #04 présente un autre gros défaut : le fourreau n'est pas dans l'alignement du bord d'attaque, ce qui crée une sorte de volet inversé et provoque la fermeture suivant les turbulences et les prises d'incidence de la Velalae.
Ces aléas sont cependant le lot de toute R&D, et pour retenir les côtés positifs on peut voir dans cet essai (toujours à sec) que :
Un étape qui permet toujours d'avancer malgré quelques petits soucis :
Ne cherchez pas le 3ème prototype dans les articles de ce blog, il est reparti à l'atelier aussitôt arrivé. Mais sa re-fabrication ne nous a pas épargné toutes les malfaçons pour autant...
Suite à un hiatus de conversion, la réalisation du fichier DXF de découpe de ce 4ème prototype a provoqué une augmentation de sa taille de l'ordre de 10%, modifiant d'autant le profil aéronautique du système.
Ce même défaut se retrouvera aussi hélas sur le prototype suivant (le n°5 donc).
Je travaille sur une solution logicielle qui me permette de réaliser entièrement, très souplement et en toute autonomie les futurs fichiers de découpe à partir du prototype #06.
Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, ce #04 présente un autre gros défaut : le fourreau n'est pas dans l'alignement du bord d'attaque, ce qui crée une sorte de volet inversé et provoque la fermeture suivant les turbulences et les prises d'incidence de la Velalae.
Ces aléas sont cependant le lot de toute R&D, et pour retenir les côtés positifs on peut voir dans cet essai (toujours à sec) que :
- le déploiement et le repliage sont effectivement très rapides
- le gonflement est instantané
- la Velalae ne demande qu'à remonter au vent (elle est naturellement ardente)
lundi 4 février 2013
Brevets, modèles déposés, et cætera...
L'ami bienveillant et inquiet de mes intérêts me pose souvent cette question de bonne foi, quand il réalise le potentiel commercial d'une de mes idées :
"Tu as déposé le brevet ?"
Question à laquelle je réponds systématiquement :
"Ne t'inquiète pas, tous mes travaux sont protégés."
Réponse qui a l'avantage d'être vraie et d'éviter à l'ami en question de subir une trèèèès looooongue explication sur l'état de l'art en matière de protection juridique en propriété intellectuelle et autre propriété industrielle.
Parce que si je dis que je n'ai déposé aucun brevet, s'en suit l'effarement de mon interlocuteur surpris de me surprendre, dans ce qu'il croit être un flagrant-délit d'inconscience. Et je me trouve par conséquent obligé d'expliquer pourquoi et comment je suis loin d'être le fou immature qu'il s'est immédiatement imaginé que je pouvais être.
Donc vous conviendrez que la réponse sus-citée est plus simple et plus courte. :-)
Mais devant les questions de plus en plus nombreuses - parfois teintées d’espionnage industriel il faut bien l'avouer - et les recherches de certains qui ne trouvent pas mes brevets dans les bases de données ad hoc je sens le moment venu pour une petite explication plus pointue de ma politique de protection industrielle.
Brevets :
Il vous faut savoir et comprendre que lors du dépôt de brevet par qui que ce soit, quelle que société que ce soit, et où que ce soit dans le monde, le nom de l'inventeur en personne doit toujours être stipulé par le déposant, qu'il soit lui-même l'inventeur ou pas.
Donc dans le cas où ce "détail" serait oublié par un déposant autre que l'inventeur lui-même, l'inventeur peut très simplement faire invalider le brevet déposé dans la mesure où il peut prouver une antériorité. Aucun déposant, même et surtout le plus indélicat, n'a évidemment intérêt à cela.
Si par contre le dépôt a été fait dans les règles, l'inventeur peut prétendre de fait à des royalties dans la mesure où ses droits d'auteur protègent ses intérêts en tant que créateur.
En outre, on ne peut déposer un brevet que si l'objet du dépôt n'a jamais été rendu public préalablement.
On comprend donc aisément que mes publications sur ce blog constituent la meilleure protection qui puisse être pour mes inventions, et ceci en France comme à l'international.
Marques :
Les néologismes, noms, et autres vocables originaux de ce blog et/ou déposés en noms de domaines sur internet sont ainsi réservés et préservés de leur dépôts par des tiers mal intentionnés ou mal informés.
Donc, si un gentilhomme souhaite exploiter mes fulgurances vocabulatoires autant géniales que rigolotes, il devra passer par une prise de contact avec moi, sinon gare à la loi de son pays ! ;-)
(vous trouverez un article plus récent spécialement axé sur ma PI à propos des marques ici)
Modèles déposés :
Tout modèle, dessin, plan et autre représentation graphique publié sur ce blog est également réservé et préservé de tout dépôt ou utilisation abusive par un tiers du fait même de sa seule publication.
J'ai choisi de publier mes travaux sur ce blog pour plusieurs raisons simples :
- laisser libre et renseigner quiconque voudrait utiliser mes informations pour ses propres besoins personnels,
- permettre à tout le monde de partager ce qui lui semble intéressant,
- permettre à tout le monde d'utiliser les termes et noms inventés dans leur langage courant,
- permettre à tout le monde d'étudier mes travaux pour leur valeur informative,
- prouver une antériorité de mes recherches et inventions par leur publication datée,
- permettre à tout professionnel de négocier avec moi un développement commercial,
- lutter contre toute exploitation indue et toute appropriation empêchant l'exploitation publique.
Pour résumer :
vous avez le droit d'utiliser tout le matériel inventé par mes soins que vous trouverez sur ce blog - ou dans une de mes autres publications - sans jamais rien me devoir ni devoir à qui que ce soit, dans la mesure où vous ne gagnez pas d'argent et/ou vous n'en retirez aucune sorte d'intérêt commercial.
Dans tous les autres cas rien n'est interdit non plus ;-) : contactez-moi pour que nous puissions envisager une solution ensemble.
jeudi 20 décembre 2012
Aile de KiteSurf avec voiles de WindSurf
Une aile lève le(s) voile(s)...
Vous connaissez probablement ces cerfs-volants acrobatiques 4 lignes nommés "Revolution kites", qui utilisent les règles aérodynamiques au mieux pour voler magnifiquement dans toutes les directions :
En regardant bien la photo ci-dessus, on voit comme deux voiles de WindSurf en dacron jointes par leurs hauts respectifs. Bien sûr dans ce sens ça n'aurait pas de sens... Mais je me suis pris à rêver d'une aile de traction qui exploiterait très simplement les qualités aérodynamiques pointues des voiles de WindSurf actuelles.
Voici ce que cette idée pourrait donner :
Avec un tube carbone en guise d'espar, un placement judicieux des lignes de puissance sur le bord d'attaque et des lignes de frein sur un bridage ad hoc, cet engin pourrait-il fonctionner pour tracter un KiteSurfer ?
À noter : les cerfs-volants de type Revolution sont capable de décoller de l'eau très facilement : on les fait "voler dans l'eau" en remontant et dès qu'ils sortent de la surface, ils s'envolent dans les airs sans plus de cérémonies, inutile donc d'avoir une aile qui flotte.
On pourrait développer cette technique avec par exemple la planche de KiteSurf placée en plan antidérive le temps de piloter l'aile dans l'eau pour la faire décoller. Et ceci aurait l'avantage de ne pas laisser le vent entraîner le pilote pendant la manœuvre...
Vous connaissez probablement ces cerfs-volants acrobatiques 4 lignes nommés "Revolution kites", qui utilisent les règles aérodynamiques au mieux pour voler magnifiquement dans toutes les directions :
En regardant bien la photo ci-dessus, on voit comme deux voiles de WindSurf en dacron jointes par leurs hauts respectifs. Bien sûr dans ce sens ça n'aurait pas de sens... Mais je me suis pris à rêver d'une aile de traction qui exploiterait très simplement les qualités aérodynamiques pointues des voiles de WindSurf actuelles.
Voici ce que cette idée pourrait donner :
Avec un tube carbone en guise d'espar, un placement judicieux des lignes de puissance sur le bord d'attaque et des lignes de frein sur un bridage ad hoc, cet engin pourrait-il fonctionner pour tracter un KiteSurfer ?
À noter : les cerfs-volants de type Revolution sont capable de décoller de l'eau très facilement : on les fait "voler dans l'eau" en remontant et dès qu'ils sortent de la surface, ils s'envolent dans les airs sans plus de cérémonies, inutile donc d'avoir une aile qui flotte.
On pourrait développer cette technique avec par exemple la planche de KiteSurf placée en plan antidérive le temps de piloter l'aile dans l'eau pour la faire décoller. Et ceci aurait l'avantage de ne pas laisser le vent entraîner le pilote pendant la manœuvre...
lundi 17 décembre 2012
La pensée va plus vite que le vent !
À propos du "DDWFTTW" ("Directly Down Wind Faster Than The Wind" ou "directement sous le vent plus vite que le vent").
Il ne s'agit donc pas du tout d'un mouvement perpétuel comme on pourrait le penser à première vue, mais bel et bien d'une astuce ingénieuse permettant de continuer à utiliser la force du vent, même si elle devient nulle sur l'engin une fois arrivé à la même vitesse que le vent.
Plus d'informations et des liens très intéressants dans cet article du blog du Dr. Goulu...
Beaucoup de débats ont eu lieu et le sujet n'est pas ici de relancer une polémique qui a déjà heureusement vu sa conclusion par une magnifique preuve donnée dans la vraie vie par Rick Cavallaro avec son BlackBird.
Mon but ici est d'expliquer le plus simplement possible le principe utilisé pour que vous puissiez ressentir pleinement, profondément et sans aucun doute son aspect complètement génial :
- Le véhicule : un char à roues couplées avec une "éolienne-hélice".
- Le vent arrière pousse le véhicule.
- Le char commence à rouler poussé par le vent.
- L'éolienne-hélice tourne entraînée par les roues.
- L'engin accélère car les forces sur l'hélice et les roues s'ajoutent.Jusqu'ici tout se conçoit intuitivement.
Mais continuons : - Arrivé à la vitesse du vent, icelui ne peut donc plus pousser l'engin (la vitesse relative du vent sur l'engin = 0 donc aucune force de vent ne s'applique sur l'éolienne).
Mais les roues continuent à entraîner l'éolienne, qui elle continue à "souffler" contre le vent comme une hélice.
Il ne s'agit donc pas du tout d'un mouvement perpétuel comme on pourrait le penser à première vue, mais bel et bien d'une astuce ingénieuse permettant de continuer à utiliser la force du vent, même si elle devient nulle sur l'engin une fois arrivé à la même vitesse que le vent.
Plus d'informations et des liens très intéressants dans cet article du blog du Dr. Goulu...
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