Quid de la beauté d'une voile latine ? (c'est magnifique et de toutes façons il fallait bien justifier le titre de ce billet ;-)
Certes, trop de poids dans les hauts, trop de difficulté de manœuvre (essayez donc de "gambeyer" tout seul!), mais quand même un bon rendement, et une bonne remontée au prés.
Rappelons que c'est par ce type de voile que les boutres furent les premiers voiliers à pouvoir remonter au vent, et que ce sont les voiles latines qui ont découvert l'Amérique (oui, d'accord, c'est Christophe Colomb... Mais il naviguait sur des Caravelles gréées en voile latine).
D'un autre côté, si tous les derniers voiliers sont équipés de voiles bermudiennes ce n'est pas pour rien non plus : plus simple à manoeuvrer, plus efficace encore pour remonter au vent...
Bon, il est vrai aussi que les dernières "découvertes" de la voile de compétition pointue et aiguisée nous ont rappelé que les cornes des voiles auriques apportaient de la puissance aux anciens navires à voile en augmentant la surface vélique dans le plan longitudinal du bateau.
Et d'un autre côté le bon sens de l'observateur nous montre aussi que plus les mâts sont hauts, plus ils sont fragiles sans compter la complexité des manœuvres en augmentation exponentielle avec les hauteurs encourues.
On sait donc maintenant beaucoup de choses sur l'aspect pratique et l'efficacité, ainsi que sur le ratio de ces deux contraintes pour nos petits navires qui vont sur l'eau.
Mais dans ce monde rien n'est parfait à part les travaux du nauticaerium, c'est bien connu ;-)
Alors nous travaillons [aussi] maintenant sur un gréement "bermudo-latin" ou "latino-bermudien" comme vous préférez, bref un gréement facile, sûr et rapide à monter pour les voiliers des plaisanciers soucieux de la plaisance telle que la concevait Jean Merrien : passer du temps de plaisir sur la mer et s'embêter le moins possible avec des problèmes d'intendance.
Description du système "ad velis" : un mât facilement démontable sans grue à peu près de la longueur du bateau, haubané mais aussi tournant, autour duquel vient s'enrouler une Grand'Voile unique sans lattes ni bôme (pour prendre les ris ou la ranger on l'enroule sur le mât comme avec un enrouleur d'étai), triangulaire comme une voile bermudienne mais longue comme une voile latine.
Parce que c'est beau, une voile latine...
vendredi 14 décembre 2007
vendredi 26 octobre 2007
Le paravelic : une voile volante ?
Au début du XIXème siècle déjà Georges Pocock utilisait un cerf-volant avec succès pour tracter un fiacre. Un siècle plus tard, au début du XXème siècle donc, Samuel F. Cody traversait la Manche dans un petit bateau tracté par son modèle de cerf-volant cellulaire. Depuis de nombreux exploits comme la traversée de l'Atlantique en 1986 par Arnaud de Rosnay en véliplanche qui dormait grâce à une traction nocturne par cerf-volant et du Pacifique en 1987 par Ed Cillet en kayak tracté lui aussi par un cerf-volant. Plus près de nous : Nicole Van de Kerchove, Manu Bertin, Anne Quéméré...
De nos jours, les applications utiles des cerfs-volants vont de la photographie aérienne à l'observation météo en passant par la reine des pratiques de "fun", le "kitesurf".
Il y a même des essais maintenant pour tracter les cargos (www.skysails.com) et les autres bateaux y compris la plaisance (www.kiteship.com).
Merveilleux et très intéressant !
Seulement voilà : au portant presque uniquement, c'est-à-dire dans le sens du vent.
C'est principalement pour cette raison que le cerf-volant n'a pas encore remplacé toutes les autres voiles sur les bateaux, parce qu'en voilier on est capable de naviguer "au prés", c'est-à-dire de remonter contre le vent, assez simplement.
Même si maintenant en kitesurf on sait aussi remonter au vent, la technique employée demande le pilotage précis du cerf-volant (ici appelé "aile" comme en parapente). Et cette technique, si elle est adaptable à la navigation en bateau, reste assez complexe et donc réservée à un équipage d'au moins deux personnes aguerries : un pilote et un barreur. Rien à voir encore avec la simplicité de navigation d'un petit gréement bermudien comme on en trouve sur les dériveurs par exemple.
Des systèmes de pilotage automatisé par ordinateur existent mais leur complexité réserve cette solution aux gros navires. Aux très gros navires.
D'où l'idée pour le nauticaerium de travailler sur une solution de cerf-volant tracteur de navire qui ne nécessite aucun pilotage, histoire de pouvoir profiter du bateau de plaisance exactement comme avec un gréement actuel, voire encore plus simplement.
C'est ainsi qu'est né le "Paravélic", ou encore la "voile volante" : un système de cerf-volant tracteur étudié pour :
-> tracter dans le fil du vent (navigation au portant ou vent arrière)
-> se caler à droite ou à gauche du courant d'air et y rester tout seul pour permettre au barreur de choisir son cap au prés ou au largue.
Encore plus simple que sur un voilier qui demande de constamment régler ses voiles pour optimiser sa navigation. Les mêmes allures que les voiliers standards sont permises : toutes les allures de largue et de portant bien sûr, et toutes les allures de prés (donc dans le sens du vent et contre le vent).
Le Paravélic - ou voile volante - sera présenté dans quelques mois, lorsque le prototype permettra les essais publics.
De nos jours, les applications utiles des cerfs-volants vont de la photographie aérienne à l'observation météo en passant par la reine des pratiques de "fun", le "kitesurf".
Il y a même des essais maintenant pour tracter les cargos (www.skysails.com) et les autres bateaux y compris la plaisance (www.kiteship.com).
Merveilleux et très intéressant !
Seulement voilà : au portant presque uniquement, c'est-à-dire dans le sens du vent.
C'est principalement pour cette raison que le cerf-volant n'a pas encore remplacé toutes les autres voiles sur les bateaux, parce qu'en voilier on est capable de naviguer "au prés", c'est-à-dire de remonter contre le vent, assez simplement.
Même si maintenant en kitesurf on sait aussi remonter au vent, la technique employée demande le pilotage précis du cerf-volant (ici appelé "aile" comme en parapente). Et cette technique, si elle est adaptable à la navigation en bateau, reste assez complexe et donc réservée à un équipage d'au moins deux personnes aguerries : un pilote et un barreur. Rien à voir encore avec la simplicité de navigation d'un petit gréement bermudien comme on en trouve sur les dériveurs par exemple.
Des systèmes de pilotage automatisé par ordinateur existent mais leur complexité réserve cette solution aux gros navires. Aux très gros navires.
D'où l'idée pour le nauticaerium de travailler sur une solution de cerf-volant tracteur de navire qui ne nécessite aucun pilotage, histoire de pouvoir profiter du bateau de plaisance exactement comme avec un gréement actuel, voire encore plus simplement.
C'est ainsi qu'est né le "Paravélic", ou encore la "voile volante" : un système de cerf-volant tracteur étudié pour :
-> tracter dans le fil du vent (navigation au portant ou vent arrière)
-> se caler à droite ou à gauche du courant d'air et y rester tout seul pour permettre au barreur de choisir son cap au prés ou au largue.
Encore plus simple que sur un voilier qui demande de constamment régler ses voiles pour optimiser sa navigation. Les mêmes allures que les voiliers standards sont permises : toutes les allures de largue et de portant bien sûr, et toutes les allures de prés (donc dans le sens du vent et contre le vent).
Le Paravélic - ou voile volante - sera présenté dans quelques mois, lorsque le prototype permettra les essais publics.
mardi 25 septembre 2007
Godille, godillons, godillez automatiquement !
Vous connaissez la godille, ce système ancestral de propulsion des navires très pratique pour les manœuvres au port, ou pour se sortir d'un manque de vent temporaire...
Très pratique certes, mais hélas pratiquement réservé aux maîtres de cet art oublié !
En effet, utiliser un aviron posé dans un creux sur le tableau arrière du navire dans des mouvements en "8" pour propulser l'embarcation tout en la dirigeant et sans que le dit aviron ne quitte son guide relève plus de l'art - voire du sport extrême - que de la navigation quotidienne de nos jours heureux.
Nauticaerium vous fournit la solution : un système de godille automatique adaptable à tous les navires à barre franche. Vous fixez ce nouvel et néanmoins très simple appendice sur votre safran, et des mouvements de va-et-vient de la barre propulseront votre navire à quelques nœuds avec encore moins d'efforts que la plus insolente des pagaies sur le plus léger des canoës.
Vous connaissez l'adresse : nauticaerium(à)alomphega.com
Très pratique certes, mais hélas pratiquement réservé aux maîtres de cet art oublié !
En effet, utiliser un aviron posé dans un creux sur le tableau arrière du navire dans des mouvements en "8" pour propulser l'embarcation tout en la dirigeant et sans que le dit aviron ne quitte son guide relève plus de l'art - voire du sport extrême - que de la navigation quotidienne de nos jours heureux.
Nauticaerium vous fournit la solution : un système de godille automatique adaptable à tous les navires à barre franche. Vous fixez ce nouvel et néanmoins très simple appendice sur votre safran, et des mouvements de va-et-vient de la barre propulseront votre navire à quelques nœuds avec encore moins d'efforts que la plus insolente des pagaies sur le plus léger des canoës.
Vous connaissez l'adresse : nauticaerium(à)alomphega.com
dimanche 9 septembre 2007
Voile-aviron nouvelle génération...
Imaginez un petit navire aussi léger qu'un kayak de mer grand public.
Imaginez des pagaies doubles faciles à ranger et à manier.
Imaginez un système vélique puissant sans les inconvénients des mâts, baumes et autres haubanages.
Imaginez un bateau aussi rapide et agile à l'aviron qu'à la voile, qui ne gite pas, sécurisant, plaisant, facile.
Le tout aussi facilement et rapidement rangé dans le club de voile de la anse ad-hoc ou du lac idoine, ou encore sur le toit de la voiture et mis à l'eau en quelques secondes en état de fonctionnement.
Vous savez comment nous contacter : nauticaerium(à)alomphega.com
Imaginez des pagaies doubles faciles à ranger et à manier.
Imaginez un système vélique puissant sans les inconvénients des mâts, baumes et autres haubanages.
Imaginez un bateau aussi rapide et agile à l'aviron qu'à la voile, qui ne gite pas, sécurisant, plaisant, facile.
Le tout aussi facilement et rapidement rangé dans le club de voile de la anse ad-hoc ou du lac idoine, ou encore sur le toit de la voiture et mis à l'eau en quelques secondes en état de fonctionnement.
Vous savez comment nous contacter : nauticaerium(à)alomphega.com
mercredi 27 juin 2007
Motorisation In-Bord sans passe-coque
Les avantages de manœuvrabilité et d'entretien d'un moteur HB avec les économies possibles sur un moteur IB.
Le système peut s'installer sur l'existant et ainsi permettre l'obturation définitive du passe-coque d'arbre en ligne, supprimant tous les inconvénients d'étanchéité et de maintenance du presse-étoupe.
Suivant la configuration du navire, il peut aussi remplacer Z-drive et autres S-drive en réglant également leurs problèmes de maintenance.
Contact : nauticaerium(à)alomphega.com
Le système peut s'installer sur l'existant et ainsi permettre l'obturation définitive du passe-coque d'arbre en ligne, supprimant tous les inconvénients d'étanchéité et de maintenance du presse-étoupe.
Suivant la configuration du navire, il peut aussi remplacer Z-drive et autres S-drive en réglant également leurs problèmes de maintenance.
Contact : nauticaerium(à)alomphega.com
Hélice directrice pour arbre en ligne
Un système pour modifier tous les voiliers et autres bateaux pêches-promenades existants ou à construire afin de rendre leur hélice de moteur à arbre en ligne directrice comme celle d'un moteur Hors-Bord, ça vous intéresse ?
Peu coûteux, s'adaptant sur l'existant, universel...
Un moyen d'éviter par exemple la pose d'un propulseurs d'étrave, ou de simplement faciliter les manœuvres de ports et de mouillage.
Contact : nauticaerium(à)alomphega.com
Peu coûteux, s'adaptant sur l'existant, universel...
Un moyen d'éviter par exemple la pose d'un propulseurs d'étrave, ou de simplement faciliter les manœuvres de ports et de mouillage.
Contact : nauticaerium(à)alomphega.com
dimanche 27 mai 2007
Nautic, nauticae, nauticaerium...
Ce blog, aux parutions encore plus sporadiques et irrégulières que mes autres publications, vous informera sur mes travaux en cours de Recherche & Développement nautisme.
Suivant leurs avancées vous pourrez découvrir les idées au stade du conceptuel, du design, de l'expérimental, du prototype...
Ce blog est donc un moyen de communication pour la R&D Alomphega.
Et un outil de teasing. Oui.
O:-)
J'espère que vous prendrez autant de plaisir à parcourir ses articles que j'en ai eu à "phosphorer" et à les rédiger.
N'hésitez pas à laisser vos questions et commentaires sous les publications qui vous intéressent, ou si vous préférez un contact plus direct n'hésitez pas à m'écrire sur nauticaerium (à) alomphega (point) com
Amusez-vous bien !
Suivant leurs avancées vous pourrez découvrir les idées au stade du conceptuel, du design, de l'expérimental, du prototype...
Ce blog est donc un moyen de communication pour la R&D Alomphega.
Et un outil de teasing. Oui.
O:-)
J'espère que vous prendrez autant de plaisir à parcourir ses articles que j'en ai eu à "phosphorer" et à les rédiger.
N'hésitez pas à laisser vos questions et commentaires sous les publications qui vous intéressent, ou si vous préférez un contact plus direct n'hésitez pas à m'écrire sur nauticaerium (à) alomphega (point) com
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