samedi 2 mars 2013

La Godyoto : godiller vraiment !

Parlant de l'aventure du ScullMatix avec enthousiasme, j'avais oublié de vous dire que vous pouvez vous fabriquer votre propre Godyoto très simplement avec un aviron, un manche, une entretoise de bois et une belle surliure.

On m'a demandé quelles seraient les proportions optimales, les mesures magiques, les cotes à ne pas oublier...

Soyons pratiques :
  • un aviron du bateau concerné, 
  • un manche de pelle en bois d'arbre, 
  • une entretoise d'environ 2 cm 
  • le lacet qui va bien pour la surliure...
et c'est tout !

Après, une fois la chose comprise et ressentie, l'optimisation suivant le canot sera simple et ira d'elle-même, essayez et vous verrez !

Pour l'exemple, voici un modèle vite-fait qui fonctionne très bien.
À n'en pas douter vous serez capables de faire plus joli ! :


Pour ceux qui voudraient plus de précision sur les mesures à appliquer, voire même les angles à considérer...

Il faut comprendre que le plus important n'est ni l'angle ni la taille exacte de la poignée, mais la longueur du levier entre poignée et pale.
Ça dépend donc de la longueur des éléments relatifs, de la taille du godilleur, de sa position dans le canot... Et parfois même de son âge ! ;-)

Bref pour faire simple et rapide, on peut considérer qu'il faut un écart entre le centre de la poignée et l'axe de la pale égal en centimètres à la longueur du bateau en mètres.
Par exemple pour un bateau d'environ 4 à 5 mètres, il sera bon d'avoir une poignée de Yuloh (le nom de la godille asiatique) ou de Godyoto (mon invention dérivée du même principe) décalée de 4 à 5 centimètres de l'axe de la pale.

Pour le Yuloh la longueur du manche de poignée dépendra évidemment de la taille du bateau et du godilleur pour une prise en main confortable. L'angle du manche s'ajustera donc en conséquence (on considère habituellement un angle de 10° à 12°).
Pour la Godyoto la longueur exacte du manche est moins importante étant donné que le manche de poignée est parallèle à l'axe de la pale : le godilleur saisira le manche instinctivement à l'endroit le plus confortable suivant la configuration de l'ensemble sans autre complication.

mardi 19 février 2013

Velalae : le 4ème prototype, c'est juste avant le 5ème !

(rappel : pointeur sur toutes les informations -> velalae.com)

Un étape qui permet toujours d'avancer malgré quelques petits soucis :

Ne cherchez pas le 3ème prototype dans les articles de ce blog, il est reparti à l'atelier aussitôt arrivé. Mais sa re-fabrication ne nous a pas épargné toutes les malfaçons pour autant...

Suite à un hiatus de conversion, la réalisation du fichier DXF de découpe de ce 4ème prototype a provoqué une augmentation de sa taille de l'ordre de 10%, modifiant d'autant le profil aéronautique du système.
Ce même défaut se retrouvera aussi hélas sur le prototype suivant (le n°5 donc).
Je travaille sur une solution logicielle qui me permette de réaliser entièrement, très souplement et en toute autonomie les futurs fichiers de découpe à partir du prototype #06.

Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, ce #04 présente un autre gros défaut : le fourreau n'est pas dans l'alignement du bord d'attaque, ce qui crée une sorte de volet inversé et provoque la fermeture suivant les turbulences et les prises d'incidence de la Velalae.

Ces aléas sont cependant le lot de toute R&D, et pour retenir les côtés positifs on peut voir dans cet essai (toujours à sec) que :

  • le déploiement et le repliage sont effectivement très rapides
  • le gonflement est instantané
  • la Velalae ne demande qu'à remonter au vent (elle est naturellement ardente)