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lundi 12 mai 2014

La Velalae, l'évolution

Pour voir toutes les publications de la Velalae, cliquez sur le pointeur : www.velalae.com


Dans la lignée pratique comme poétique d'un gréement que l'on lance et qui s'élance, et après mes différents et nombreux essais de prototypes divers, une idée vient, qui fait son chemin contre vents et marées.

Et si un cerf-volant tendait en été un étai pour y porter une voile d'avant au vent ?

Tout ce qui suit devient ensuite évident : une écoute pour régler la voile, qui sera ramenée par une poulie pour les essais en SUP à l'olive de la "pagaie-gouvernail-dérive", un allongement important de la voile pour développer une force vélique (une "portance horizontale") suffisante pour remonter au vent...

Bref, je vous laisse : j'ai un modèle de cerf-volant monofil puissant en traction ascendante et léger en traînée à réaliser !

dimanche 26 septembre 2010

Dissymétrie pendulaire : premier prototype de commande

Un premier prototype du système de commande de la dissymétrie pendulaire.
Il s'agit de créer la dissymétrie pendulaire de l'ensemble brides - point de tire depuis la base attachée au sol du cerf-volant mono-fil de test.

Rappel : la dissymétrie pendulaire permet l'auto-pilotage d'un lucane (comprenez "cerf-volant de traction") en angle par rapport au vent.
Ainsi on pourra utiliser cette traction à partir d'un bateau, d'un kayak, d'un SUP (Stand Up Paddle), d'une snowboard, d'un kart, ou de tout autre engin flottant, glissant ou roulant sans s'occuper du pilotage d'une aile pour se concentrer uniquement sur la navigation, la glisse ou le pilotage de l'engin lui-même et on pourra remonter au vent exactement comme peut le faire un voilier.

La fabrication imparfaite de votre serviteur (celle du prototype, pas celle du serviteur ;-) a un peu gâché la fête en empêchant les nombreux essais qui avaient été prévus, mais le principe fonctionne et c'est ici la bonne information du jour !

En deuxième partie de la vidéo vous verrez deux séquences d'essais d'un FlowForm qui présente beaucoup d'instabilité. Une fois ce problème réglé, c'est ce puissant porteur qui servira de tracteur pour les essais...

nota bene : toutes les vidéos du nauticaerium sont des vidéos témoins. Elles peuvent être [très] longues. Le lecteur vidéo vous permet de les parcourir selon votre envie en cliquant simplement sur la barre de défilement en dessous de chaque film.

jeudi 23 septembre 2010

Un petit angle pour la ficelle, mais un grand angle pour la traction monofil !

Ça ne paye pas de mine, mais cet angle est l'angle qui va compter !

Vous avez vu le billet sur l'idée de dissymétrie pendulaire mais n'avez pas été convaincu par sa vidéo ?

Une nouvelle petite vidéo pour montrer l'angle d'un monofil dissymétrisé pendulairement avec un monofil non transformé volant dans l'axe du vent.

C'est ce calage autonome et autopiloté en angle par rapport au vent qui va permettre de remonter au vent en tractant un engin, exactement comme un voilier remonte au vent : en louvoyant (en tirant des bords pour remonter au vent en zig-zag).

C'est aussi ce même calage qui permettra de descendre le vent sans qu'un engin nautique comme un flotteur de SUP ou un kayak ne rattrape le cerf-volant, le faisant ainsi amerrir de manière fortuite (problème rencontré fréquemment par ceux qui essaient de se faire tracter par un CV simplement dans le sens du vent).

Bref, c'est ce calage qui va permettre à un cerf-volant monofil auto-piloté de fournir la force vélique nécessaire à la motorisation éolienne puissante et simple d'engins nautiques et terrestres !

samedi 28 août 2010

La dissymétrie pendulaire

Énorme, ce qui est vérifié ici est tout simplement énorme :
une simple dissymétrisation pendulaire permet de caler un cerf-volant en angle par rapport à l'axe du vent dans une position auto-régulée stable.

En gros ça veut dire qu'on va pouvoir surfer sans vagues, faire de la voile sans mâture, conduire un kite-kart sans piloter son aile de traction...

Bref, un kite qui se cale automatiquement sans besoin de pilotage, et qui permet de tracter un engin nautique (ou terrestre) au même titre que le font les voiles, c'est-à-dire descendre comme remonter au vent.

Mais nous développerons plus tard.
Pour l'instant regardez ce premier test concluant avec un petit cerf-volant de type "sled" : 

mercredi 14 avril 2010

Expérimentations



Pourquoi "CT shape" ? Parce que "C shape" pour la forme en arc de traction, "T shape" pour la lettre que décrit le dessin des boudins/lattes, et "C-T" pour le jeu de mot (prononcé à l'anglaise "CT" donne "city").
Maintenant vous avez de quoi comprendre pourquoi le prochain prototype sera un "CE shape", vu qu'icelui manque cruellement de rigidité aux oreilles (là où sont attachées les lignes).
Le "T" deviendra donc un "E". CQFD ;-)

Pourquoi un Power Sled ? Parce que ce type de cerf-volant est à la fois très puissant et très stable, tout en restant très simple et en étant capable de voler par très petit temps (pendant la vidéo il y avait un petit force 2).

Rien ne vaut l'expérimentation :

  • -> Pour le kailsurf avec pagaie (WindSUP ? KailSUP ?) je commence à entrevoir des possibilités pour un système d'autopilotage du kite de traction.
  • -> Pour le kailsurf avec pilotage je commence à envisager une fixation à l'arrière du flotteur car la traction par aile avec les arrières fixés à l'emplacement correspondant au pied de mât de planche à voile ne me semble pas adéquate.

dimanche 24 février 2008

ID "FX" (ou comment les effets spéciaux permettent de faire vivre les idées fixes ;-)

Dans le billet précédent je parlais d'une idée simple, à savoir utiliser une aile delta ou une aile type WakeFlex ou Wipika comme gréement en Pince de Crabe (CrabClaw Sail) dans le petit temps pour les performances extraordinaires de ce gréement exotique, et de larguer l'aile pour l'utiliser en Cerf-Volant de traction dès que le vent augmente pour... Des performances tranquilles.
Normal pour un gréement qui nous vient du Pacifique ;-)

Une petite animation valant une longue explication, voici de quoi satisfaire les plus impatients et les non moins curieux :

jeudi 21 février 2008

Vous avez dit "Pince de Crabe" ? (You said 'CrabClaw' ?)

Comme Peter Lynn le fait si judicieusement remarquer dans sa dernière chronique de Janvier 2008, quand il n'y a pas de vent, un cerf-volant ne vole pas.

Bon, une fois qu'on a dit ceci, et qu'on a bien souri (ne niez pas je vous ai vu ;-), on réalise ce qui me préoccupe depuis quelques temps : même si le principe du cerf-volant présente bien des avantages sur les voiles traditionnelles pour tracter un bateau, il arrive par petit temps des déventes de quelques dizaines de secondes qui suffisent à faire tomber à l'eau le plus beau des moteurs véliques.

Bien sûr on peut toujours utiliser des systèmes pour relancer l'aile, mais c'est quand même moins simple que d'attendre simplement la revente sans rien faire comme sur un voilier traditionnel...

... Et là hélas il n'y a pas de vraie solution côté cerf-volant si on n'accepte pas de reconsidérer complètement la question.

Bien sûr, comme le dit le sus-cité génial Peter il y aurait la possibilité d'un système aérostatique pour maintenir le cerf-volant dans les airs. Mais c'est sans compter les nombreuses complications et le surcoût, sans parler de la sécurité, bref pas de vraie solution simple pratique et bon marché, donc utilisable et susceptible de convenir au plus grand nombre.

Sauf que...

Sauf que la vie est un immense roue, et que nos cousins Québécois nous proposent le "ParaskiFlex", une aile qui pourrait faire penser au style des anciens prototypes des frères Legaignoux mais qui est en fait une véritable innovation pour ce nouveau sport de ski tracté, et qui pourrait bien permettre une solution moyennant une nouvelle petite invention :

L'idée est d'utiliser une aile (de ParaskiFlex ou une autre aile avec armature d'attaque type delta monopeau) accrochée à un mât court pour être utilisé comme une voile en "Pince de Crabe" (CrabClaw sail) dans le petit temps, et relâchée dans les airs lorsque le vent forcit pour être utilisée comme aile de traction.

L'autre idée - qui va de pair - se regarde ici en vidéo maison à partir de 6'20'', il s'agit ni plus ni moins que d'un système directionnel ultra simple, qui permettra facilement le calage en dehors du fil du vent, et donc la navigation au près (windwarding) sans intervention d'un pilote et sans demander au navigateur d'être un homme orchestre agile de ses dix doigts de pieds ! ;-)

Bientôt les esquisses du système complet. Restez branchés.

vendredi 14 décembre 2007

Paravelix versus plenissimis velis navigare ? (ad velis)

Quid de la beauté d'une voile latine ? (c'est magnifique et de toutes façons il fallait bien justifier le titre de ce billet ;-)

Certes, trop de poids dans les hauts, trop de difficulté de manœuvre (essayez donc de "gambeyer" tout seul!), mais quand même un bon rendement, et une bonne remontée au prés.
Rappelons que c'est par ce type de voile que les boutres furent les premiers voiliers à pouvoir remonter au vent, et que ce sont les voiles latines qui ont découvert l'Amérique (oui, d'accord, c'est Christophe Colomb... Mais il naviguait sur des Caravelles gréées en voile latine).

D'un autre côté, si tous les derniers voiliers sont équipés de voiles bermudiennes ce n'est pas pour rien non plus : plus simple à manoeuvrer, plus efficace encore pour remonter au vent...

Bon, il est vrai aussi que les dernières "découvertes" de la voile de compétition pointue et aiguisée nous ont rappelé que les cornes des voiles auriques apportaient de la puissance aux anciens navires à voile en augmentant la surface vélique dans le plan longitudinal du bateau.

Et d'un autre côté le bon sens de l'observateur nous montre aussi que plus les mâts sont hauts, plus ils sont fragiles sans compter la complexité des manœuvres en augmentation exponentielle avec les hauteurs encourues.

On sait donc maintenant beaucoup de choses sur l'aspect pratique et l'efficacité, ainsi que sur le ratio de ces deux contraintes pour nos petits navires qui vont sur l'eau.

Mais dans ce monde rien n'est parfait à part les travaux du nauticaerium, c'est bien connu ;-)

Alors nous travaillons [aussi] maintenant sur un gréement "bermudo-latin" ou "latino-bermudien" comme vous préférez, bref un gréement facile, sûr et rapide à monter pour les voiliers des plaisanciers soucieux de la plaisance telle que la concevait Jean Merrien : passer du temps de plaisir sur la mer et s'embêter le moins possible avec des problèmes d'intendance.

Description du système "ad velis" : un mât facilement démontable sans grue à peu près de la longueur du bateau, haubané mais aussi tournant, autour duquel vient s'enrouler une Grand'Voile unique sans lattes ni bôme (pour prendre les ris ou la ranger on l'enroule sur le mât comme avec un enrouleur d'étai), triangulaire comme une voile bermudienne mais longue comme une voile latine.

Parce que c'est beau, une voile latine...

vendredi 26 octobre 2007

Le paravelic : une voile volante ?

Au début du XIXème siècle déjà Georges Pocock utilisait un cerf-volant avec succès pour tracter un fiacre. Un siècle plus tard, au début du XXème siècle donc, Samuel F. Cody traversait la Manche dans un petit bateau tracté par son modèle de cerf-volant cellulaire. Depuis de nombreux exploits comme la traversée de l'Atlantique en 1986 par Arnaud de Rosnay en véliplanche qui dormait grâce à une traction nocturne par cerf-volant et du Pacifique en 1987 par Ed Cillet en kayak tracté lui aussi par un cerf-volant. Plus près de nous : Nicole Van de Kerchove, Manu Bertin, Anne Quéméré...

De nos jours, les applications utiles des cerfs-volants vont de la photographie aérienne à l'observation météo en passant par la reine des pratiques de "fun", le "kitesurf".

Il y a même des essais maintenant pour tracter les cargos (www.skysails.com) et les autres bateaux y compris la plaisance (www.kiteship.com).

Merveilleux et très intéressant !

Seulement voilà : au portant presque uniquement, c'est-à-dire dans le sens du vent.

C'est principalement pour cette raison que le cerf-volant n'a pas encore remplacé toutes les autres voiles sur les bateaux, parce qu'en voilier on est capable de naviguer "au prés", c'est-à-dire de remonter contre le vent, assez simplement.

Même si maintenant en kitesurf on sait aussi remonter au vent, la technique employée demande le pilotage précis du cerf-volant (ici appelé "aile" comme en parapente). Et cette technique, si elle est adaptable à la navigation en bateau, reste assez complexe et donc réservée à un équipage d'au moins deux personnes aguerries : un pilote et un barreur. Rien à voir encore avec la simplicité de navigation d'un petit gréement bermudien comme on en trouve sur les dériveurs par exemple.

Des systèmes de pilotage automatisé par ordinateur existent mais leur complexité réserve cette solution aux gros navires. Aux très gros navires.

D'où l'idée pour le nauticaerium de travailler sur une solution de cerf-volant tracteur de navire qui ne nécessite aucun pilotage, histoire de pouvoir profiter du bateau de plaisance exactement comme avec un gréement actuel, voire encore plus simplement.

C'est ainsi qu'est né le "Paravélic", ou encore la "voile volante" : un système de cerf-volant tracteur étudié pour :

-> tracter dans le fil du vent (navigation au portant ou vent arrière)

-> se caler à droite ou à gauche du courant d'air et y rester tout seul pour permettre au barreur de choisir son cap au prés ou au largue.

Encore plus simple que sur un voilier qui demande de constamment régler ses voiles pour optimiser sa navigation. Les mêmes allures que les voiliers standards sont permises : toutes les allures de largue et de portant bien sûr, et toutes les allures de prés (donc dans le sens du vent et contre le vent).

Le Paravélic - ou voile volante - sera présenté dans quelques mois, lorsque le prototype permettra les essais publics.