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lundi 19 août 2013

La Velalae : essais avec les prototypes #11 et #09

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Le prototype #11 (comme le #10) ne présente pas de profil de type aéronautique mais a été très utile pour déterminer certains paramètres comme l'angle de pénétration pour la remontée au vent :




Le prototype #09 présente certes encore beaucoup de défauts, mais il a le mérite de rassembler le plus grand nombre de paramètres positifs :


dimanche 28 juillet 2013

Vé, là : la vela latina... La Velalae !

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On approche la zénitude du gréement. 
(sous-titré : une petite évolution grandement révolutionnaire)

mercredi 10 juillet 2013

La Velalae et ses essais

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Œuvrer pour l'humanité dans un labeur altruiste et sans répit n'interdit pas de rire un peu, surtout si c'est pour prendre des distances dans une auto-dérision magnifiquement modeste autant que saine et salvatrice (parce qu'on travaille vraiment beaucoup. Oui, du chapeau aussi, oui.) :-°

dimanche 23 juin 2013

Velalae : 8 km/h de vent, et ça remonte quand même !

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Un (tout petit) peu plus de vent et nous voilà dans la possibilité de vérifier derechef notre théorie sur la combinaison synergique de principes aéronautiques pour obtenir le maximum de portance, et pouvoir remonter le vent dans les conditions les moins favorables.

Bon, restons calmes et ne nous emballons pas, il s'agit d'une remontée très faible à environ 80° du vent.

Mais notre joie est légitime car tous les navigateurs expérimentés reconnaîtront que remonter au vent par un souffle de seulement 8 km/h, même un (tout petit) peu, représente déjà une belle performance technique !



dimanche 16 juin 2013

La Velalae, le 7ème prototype

(rappel : tous les billets de ce sujet sur le pointeur www.velalae.com)



4 km/h de vent (à peine plus de 2 nœuds) c'est pas beaucoup... 
Mais suffisant pour faire une balade à la voile avec la Velalae ! :-D


Déjà pas mal, mais peut bien mieux faire.

Les bons points : 
  • imperméabilité (cependant encore insuffisante)
  • empannage assez simple
  • émerillon d'amure

Les marges de progression :
  • rigidité du tissu
  • émerillon d'amure
  • bord d'attaque toujours protubérant (turbulences, perte d'énergie)

Le prochain prototype tiendra plus la forme aéronautique du profil dans les vents légers.

Le BA formant toujours une lèvre protubérante malgré les changements de forme du patron du fourreau - et ceci ne nous paraissant pas vraiment évitable vu l'arc généré par la pression de l'air (effet de pression-réaction selon la troisième loi de Newton) - nous sommes en phase de recherche pour un système évitant les turbulences du BA afin d'augmenter l'aspiration de l'extrados (effet "Bernoulli").
Pour comprendre pourquoi nous travaillons sur la combinaison synergique de ces deux effets voyez les explications détaillées en cliquant ici.

Il sera fixé via un émerillon plus léger pour faciliter son retournement automatique lors des empannages et virements de bord.

samedi 8 juin 2013

Velalae : ça fleure bon !

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Il s'agit toujours du sixième prototype, dont le tissu trop fin, trop souple et trop perméable - toujours imbibé d'eau, collant et alourdi - ne permet pas un bon gonflage et la tenue en forme du profil aéronautique...

Cependant, nonobstant ces aléas, on constate que l'engin se montre déjà assez performant pour la balade :-)

mardi 4 juin 2013

Sans Éole, c'est pétole et on rigole !

Toutes les actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com


Fi des essais à sec, cette fois c'est sur l'eau que nous fûmes à sec... d'air !


Las, c'est encore ici que le tissu utilisé se révéla par trop hydrophile pour être agréable, surtout avec l'outrecuidance de s'être montré ainsi mouillé sans pastis ni glaçons.

Mais sinon ça avance, ça avance.

jeudi 20 décembre 2012

Aile de KiteSurf avec voiles de WindSurf

Une aile lève le(s) voile(s)...

Vous connaissez probablement ces cerfs-volants acrobatiques 4 lignes nommés "Revolution kites", qui utilisent les règles aérodynamiques au mieux pour voler magnifiquement dans toutes les directions :



En regardant bien la photo ci-dessus, on voit comme deux voiles de WindSurf en dacron jointes par leurs hauts respectifs. Bien sûr dans ce sens ça n'aurait pas de sens... Mais je me suis pris à rêver d'une aile de traction qui exploiterait très simplement les qualités aérodynamiques pointues des voiles de WindSurf actuelles.

Voici ce que cette idée pourrait donner :


Avec un tube carbone en guise d'espar, un placement judicieux des lignes de puissance sur le bord d'attaque et des lignes de frein sur un bridage ad hoc, cet engin pourrait-il fonctionner pour tracter un KiteSurfer ?

À noter : les cerfs-volants de type Revolution sont capable de décoller de l'eau très facilement : on les fait "voler dans l'eau" en remontant et dès qu'ils sortent de la surface, ils s'envolent dans les airs sans plus de cérémonies, inutile donc d'avoir une aile qui flotte.
On pourrait développer cette technique avec par exemple la planche de KiteSurf placée en plan antidérive le temps de piloter l'aile dans l'eau pour la faire décoller. Et ceci aurait l'avantage de ne pas laisser le vent entraîner le pilote pendant la manœuvre...


mardi 20 novembre 2012

La Velalae remonte le vent

(Rappel : toutes les news sur ce concept à l'adresse www.velalae.com)

Très content de voir ma théorie concernant la possibilité de remonter au vent avec seulement un aileron et une pagaie comme plans antidérive/gouvernail enfin prouvée ! 

Toujours le premier prototype d'environ 1m², toujours un tout petit vent (cette fois ~10 km/h), et avec une planche plate de SUP de 11'6'' sans dérive.

Malgré cette très petite taille pour cette voile de test de la Velalae on peut remonter au vent, naviguer au prés, aller contre le vent, aller au vent, to go windward, to go upwind... 

Bref, c'est fantastiquement prometteur !

samedi 17 novembre 2012

La Velalae

Du latin veli (voile) & alae (aile)

Vous pourrez suivre les évolutions de ce concept sur le pointeur www.velalae.com.

Rappelons que mes recherches sur le SUPsailing (www.supsailing.info) tendent à trouver un moyen simple et rapide pour pratiquer la navigation sur une planche par tous les temps : de la pétole en Stand Up Paddle (à la pagaie) jusqu'à des vents de véliplanchistes (à la voile) sans revenir au camp de base pour changer d'équipement.

Après des mâts qui se montent et se démontent facilement sur le flotteur, des voiles qui utilisent la pagaie comme espar et d'autres idées comme l'utilisation d'une aile à caissons, voici le premier (très petit) prototype de Velalae : une aile en arche (comme un kitesurf) montée sur un jonc de fibre.

L'aile est fixée d'un côté à l'avant du flotteur (ce qui correspondrait au point d'amure pour un foc) et de l'autre à l'olive de la pagaie (comme des points de drisse et d'écoute confondus).
La pagaie sert à la fois de mât, de réglage d'écoute, de dérive, et de gouvernail.

La vidéo ci-dessous montre le principe et le fonctionnement.

Ne vous attendez pas à voir des sauts de plus de 10 mètres ni d'autres figures de style : là je n'avais pas le temps ;-)
Et avec un vent force 1 sur une voile de 1m², même si elle est très bien profilée aérodynamiquement, il convient de se réjouir que les conditions permettent uniquement, disons, une mise en place paisible. O:-)

Ceci étant dit, vous verrez que malgré la petite taille de ce premier prototype et ce vent faible le système permet d'avancer suffisamment vite pour diriger l'engin, ce qui augure de très bonnes performances avec une taille de voile adaptée.


Le prochain prototype offrira 3 m² de surface vélique pour un bord d'attaque de 4 mètres de long, soit presque le double d'envergure pour plus du double de surface.

L'image montre le design de la future Velalae #02 :


Ce concept est testé sur des SUP, mais que je vois toutes les raisons possibles pour qu'il puisse être adapté aux bateaux : réduction de la hauteur des mâts et de la gite, simplification du gréement et de la voilure, sécurité grâce à l'incidence automatique du système vélique, etc.
À suivre...

nota bene :
remerciements chaleureux à 
David Aberdeen, développeur de l'excellent logiciel SurfPlan sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour !

mardi 28 février 2012

Ogive SUP Design v3.0...

... Ou le Design Open Source.

Mon concept très spécial de Stand Up Paddle de type "Ogive" arrive à maturité avec cette troisième version.

Une carène SUP planante ultra rapide, capable de supporter les plus lourds comme les plus légers sans être ni trop longue ni trop large, en offrant une plateforme SUP comme PAV (Planche À Voile) aussi stable qu'un paquebot pas que belle : révolutionnaire, aussi !


C'est en constatant ses nombreuses qualités que l'évidence m'est apparue (un soir je l'ai même entendue aussi, mais il était très tard alors ça n'est pas racontable) :
Ce progrès doit pouvoir profiter au plus grand nombre.

C'est pour cette raison que j'ai décidé d'offrir les plans et toutes les idées rassemblées dans cet engin à tout le monde.
(La seule obligation est la mention "Designed by Guy Capra" sur chaque flotteur Ogive complet ou "[names of the items used] designed by Guy Capra" selon le cas.)


Bien sûr si vous êtes - ou devenez - une grande marque, quand vous gagnerez beaucoup d'argent avec mon concept il me sera très agréable de recevoir officiellement votre support pour m'aider à continuer ma mission dans ce nauticaerium, mais cela ne vous sera même pas imposé. Disons juste que ça me ferait tellement plaisir... O:-)

Bon, trève de baratin : pour obtenir les plans, envoyez un mél sur ogive (à) alomphega.com .
Vous recevrez les fichiers électroniques ad hoc au format BoardCAD (logiciel Open Source) et AKUShaper (logiciel gratuit) en ce qui concerne la conception 3D, et les contours, couples et profils dessinés sur des grilles de 1cm X 1cm dans des fichiers PDF qu'il vous suffira d'imprimer pour obtenir les plans sur papier.
Vous aurez aussi une notice explicative pour tous les appendices comme les ailerons en tandem, la poignée de transport externe, la valve de décompression automatique, le rail de pied de mât, etc.


Pensez à faire des vidéos de vos futurs essais !


nota bene : remerciements chaleureux aux équipes des logiciels AKUShaper, BoardCAD, et Shape3D sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour.

samedi 3 septembre 2011

Si tu n'es "pagaie", voici du "bôme" au cœur !

Je vous accorde que ce titre tout en jeux de mots subtils et délicats peut paraître abscons, mais je n'ai pas pu résister.

Mes essais sur l'idée du SUPsailing m'ont amené à conclure que la pagaie utilisée en espar principal (en mât) ne permet pas suffisamment de surface de voile pour une navigation satisfaisante.

Rappel :
L'idée principale du SUPsailing est de partir à la pagaie en Stand Up Paddle normalement, tout en pouvant gréer une voile sans revenir à terre (vent imprévu qui se lève, envie subite de faire de la planche à voile, etc.).
Ou le contraire : partir à la voile par exemple pour remonter au vent et ensuite ranger le gréement pour s'offrir un downwind en SUPsurfing endiablé...

La recherche n°1 reste donc d'embarquer sur le SUP le moins possible de matériel supplémentaire.

On a déjà un flotteur et une pagaie.
On embarque donc en plus une voile et un mât qui devront pouvoir se plier facilement et se faire oublier.

Pour éviter d'embarquer un wishbone toujours très encombrant et se retrouver avec une pagaie à fixer pour pouvoir naviguer à la voile, cette dernière sera utilisée comme bôme.

La voile type "planche à voile" sera donc adaptée en conséquence : au lieu d'avoir un wishbone qui laisse passer la voile, on aura une voile qui laisse passer la pagaie-bôme !

Le premier prototype de voile "SUPsail" aura un fourreau de mât pour un petit mât RDM de 3,70m, un fourreau pour tenir l'olive de la pagaie contre le mât sans l'abîmer, et un dernier fourreau réglable par velcro avec une sangle de latte pour étarquer sans effort le point d'écoute sur la pale de la pagaie.

En mode SUP le mât est couché sur l'avant du pont en deux parties, la voile enroulée dessus.
Pour passer en mode voile (sailing) :
  • on connecte ses deux parties et on enfile le mât dans le fourreau de la voile, 
  • on enfile la pagaie dans ses fourreaux d'olive et de pale et on l'étarque avec sa sangle de latte, 
  • on pose le tout sur une sphère fixée sur le pont (pas de pieds de mât, des systèmes simples de fixations sans modification des SUPs sont prévus).

Le premier dessin du premier prototype de voile :


Bientôt j'espère les vidéos...

lundi 21 juin 2010

La planche à voile a réellement été inventée en France en 1913 !

Ou la fantastique invention inconnue de Martin d'Estreaux et Philippe Du Revard

Un petit message de "f58" dans un fil de discussion sur les livres dans le forum de windsurfjournal.com qui citait une partie d'un titre étrange, "La folle invention de Martin d'Estreaux[..]", et son commentaire sous-entendant qu'il s'agissait d'un canular avaient aiguisé ma curiosité.

Après une recherche exhaustive les seuls livres correspondants à ce titre écourté étaient tous d'occasion (édition épuisée) et présentaient un titre complet qui confirmait ma première intuition : "La folle invention de Martin d'Estreaux ou la naissance de la planche à voile en 1913" (Daniel Allisy - Voiles/Gallimard).
Un livre que je ne peux que vous engager à vous procurer tant il est agréable à consulter et vous plonge dans une extraordinaire histoire vraie tout au long du parcours du journal de celui qui l'a vécue au plus près.

Pour les plus impatients un rapide résumé :

Martin d'Estreaux, un jeune homme rentier de bonne famille vivant au début du XXème siècle en Île de France et fréquentant les impressionnistes comme les canotiers, eut l'idée de se faire fabriquer un tout petit voilier pour pouvoir le transporter sur le toit de ses automobiles (nous sommes à l'époque de la De Dion-Bouton, si, si.) et profiter de navigations impromptues sur les eaux intérieures des étangs et cours d'eau lors de ses visites de courtoisie.

Peu au fait de l'architecture navale, il demanda à son ami Philippe Du Revard - architecte réputé pour son talent et ayant travaillé notamment sur les magasins Aux Dames De France - de lui concevoir une "périssoire à voile". Ce dernier s’exécuta avec un certain enthousiasme et ils confièrent la fabrication du bateau à un dénommé Berthier.
Le petit dériveur fonctionnait et apportait presque entière satisfaction à son capitaine si ce n'est une position assez inconfortable pour le barrer lors des virements de bords et autres empannages.

Lors d'une soirée arrosée, nos deux compères se prirent de joute verbale avec leurs amis et Philippe Du Revard rappelant que Gustave Caillebotte, peintre navigateur bien connu, avait parié et gagné qu'il réussirait à diriger un bateau à voile sans gouvernail, Martin d'Estreaux se vit mettre au défi par ses amis de faire de même avec ce qu'il appelait désormais son "Vélivole".

Il n'en fallu pas plus à Philippe Du Revard pour imaginer un gréement mobile, tenu par un homme debout, permettant de déplacer facilement le centre vélique par rapport au plan antidérive du bateau et donc de diriger l'esquif sans autre procédé de gouvernail.

Quelques dessins plus tard, et dès le surlendemain, au cours d'une partie de pique-nique estival, la première véritable planche à voile a navigué. C'était le mardi 26 août 1913.

Vous croyez à un canular ?
Quelques photos tirées du livre (et maintenant dans le domaine public) vous aideront à vous faire votre opinion :

 
Dessins de différents gréements envisagés pour le "Vélivole" de Martin d'Estreaux par Philippe Du Revard.


Le gréement sur l'herbe, la galère du matériel à re-fixer en navigation, la remontée de la voile au tire-veille : que nous ont-il vraiment laissé découvrir ?


Martin appelait ces fenêtres de passage de mains ses "trous de voyeur". Allez donc savoir pourquoi...


Une chute sur le vif : pas de doute, c'est bien un véliplanchiste à l'entraînement ! ;-)


Tout y est ou presque :
cardan de pied de mât ; dérive pivotante ; mâture creuse (bambous) ; voile à échappement (vrille au pic) ; tire-veille...
Seul le wishbone - pourtant très répandu à cette époque sur les sharpies - a été réfuté pour lui préférer une bôme simple avec passage de mains, probablement pour des raisons de poids !


"Salut les filles !"
Plus de doutes possibles : il s'agit bien là du premier véritable windsurfer ! ;-)


Cette formidable invention a navigué en famille quelques jours de 1913. Hélas en 1914 Martin s'en alla-t-en guerre, et fut tué en 1915. Fin tragique de cette histoire extraordinaire !

Quelques décennies plus tard, des américains du nom de Hoyle Schweitzer et Jim Drake écrivirent les pages d'une autre histoire...

-- Édition du lendemain --

Je me dois de faire une rectification bien amère : ce livre est effectivement un canular :-/

Après quelques messages de gens bien informés sur le forum de windsurfjournal il s’est avéré que ce "Roman Songe" était effectivement un gros mensonge fomenté par une rédaction taquine d'un magazine de glisse non moins plaisantin.

Je précise cette information à la fin de cet article de blog pour éviter de laisser propager derechef cette fausse belle histoire... En espérant que comme moi elle vous aura permis de rêver quelques beaux instants.



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mercredi 16 juin 2010

Windsurf + SUP = WindSUP

Les flotteurs de SUP avec des inserts pour y gréer des voiles de planche à voile sont super (oui, il y a un jeu de mot caché que les connaisseurs apprécieront ;-) mais hélas les gréements de windsurf étant ce qu'ils sont devenus, on retombe bien souvent dans la jungle du choix difficile ou de la solution unique et peu onéreuse impossible...

Alors regardons un peu ce qui existe à notre disposition dans l'idée de gréements légers, efficaces, simples et néanmoins performants.

Après un rapide petit tour de ce que l'histoire humaine nous propose, nous arrivons très vite sur ces gréements de pirogues polynésiennes dont les voiles sont connues sous les nom de "crab-claw", sur les voiles bermudiennes, sur les voiles latines, et si nous constatons qu'un gréement de planche à voile positionné en équilibre en dehors des conditions de planing ressemble à s'y méprendre à une voile en pince de crabe dissymétrique ou à un bermudien dont le mât serait penché sur l'avant, on approche une solution simplissime qui comme vous le savez n'est pas pour déplaire au nauticaerium que vous parcourez présentement avec un appétit non dissimulé (comme je vous comprends ! ;-).

Bon, bref, un des prochains prototypes du nauticaerium sera un gréement léger, facilement montable et aussi facilement démontable, qui pourra s'emporter en randonnée sur un SUP plié dans un petit sac posé sur l'avant du flotteur, et qui pourra être gréé en quelques secondes si le vent se lève et permet la glisse à propulsion vélique.

De quoi retrouver les joies de la glisse tranquille et simple, celle qu'on a hélas perdue de vue ces dernières années, celle qui a tant fait pour le succès populaire de la véliplanche pendant les années 80. Avec en plus le plaisir sain et omnidirectionnel de la glisse sur l'eau sans vent que procure le SUP.

Comme à l'accoutumée, pour participer à l'aventure WindSUP : windsup @ adalius . fr



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mercredi 14 avril 2010

Expérimentations



Pourquoi "CT shape" ? Parce que "C shape" pour la forme en arc de traction, "T shape" pour la lettre que décrit le dessin des boudins/lattes, et "C-T" pour le jeu de mot (prononcé à l'anglaise "CT" donne "city").
Maintenant vous avez de quoi comprendre pourquoi le prochain prototype sera un "CE shape", vu qu'icelui manque cruellement de rigidité aux oreilles (là où sont attachées les lignes).
Le "T" deviendra donc un "E". CQFD ;-)

Pourquoi un Power Sled ? Parce que ce type de cerf-volant est à la fois très puissant et très stable, tout en restant très simple et en étant capable de voler par très petit temps (pendant la vidéo il y avait un petit force 2).

Rien ne vaut l'expérimentation :

  • -> Pour le kailsurf avec pagaie (WindSUP ? KailSUP ?) je commence à entrevoir des possibilités pour un système d'autopilotage du kite de traction.
  • -> Pour le kailsurf avec pilotage je commence à envisager une fixation à l'arrière du flotteur car la traction par aile avec les arrières fixés à l'emplacement correspondant au pied de mât de planche à voile ne me semble pas adéquate.

vendredi 2 avril 2010

Essais de systèmes de pilotage pour le kailsurf

Encore une fois la solution semble plus simple que ce que j'avais imaginé dans un premier temps.
(comme pour le "ScullMatix" dans le menu "Sujets" sur la droite choisissez la rubrique "Kailsurf" et remontez les articles présentés en chronologie inverse pour voir l'histoire se dessiner sous vos yeux incrédules et néanmoins humides d'une reconnaissance que je sens devenir éternelle)

J'avais pensé à un pilotage sur les arrières avec les avants tractant le flotteur, mais il semblerait que le pilotage sur les avants avec les arrières en traction donne de meilleurs résultats, autant sur le plan sécurité - très naturelle - que sur le plan de la stabilité de l'aile, du flotteur, et du bonhomme...

Regardez à partir de 2'00" la vidéo en bas de ce billet, vous aurez immédiatement la révélation comme je l'ai eu moi-même en essai sur le terrain.

En effet, les lignes arrières en traction du flotteur et les lignes avants tout simplement en commande de direction et barre de traction pour le pilote permettent pilotage instinctif et sécurité immédiate. La courte longueur (!) des lignes participe à la facilité d'utilisation.

Sécurité à la fois passive et dynamique : on lâche la barre et l'aile tombe comme une feuille. Par contre en pilotage la traction sur les avants aide le rider à se tenir, un peu comme il le ferait avec un wakeboard.

Bon, cependant dans ce monde et à part vous et moi, rien n'est parfait :
  1. j'ai essayé avec une aile de kitesurf mais ça ne me satisfait pas, les ailes de kitesurf sont bien trop grandes
  2. j'ai essayé avec une NasaWing de 4,8m², je me suis fait arracher du sol avant d'avoir pu dire "ouf"
  3. j'ai essayé avec une aile terrestre à caissons, le bridage trop complexe est totalement rédhibitoire
  4. j'ai essayé avec un cerf-volant "Révolution", le pilotage reste trop délicat pour cette utilisation

    Conclusion : il va me falloir créer un type d'aile spécifique adapté au kailsurf.
    Pour répondre à son cahier des charges, cette aile :
    1. doit être complètement sécurisée sans apprentissage
    2. doit fonctionner par petit temps comme par grand vent (2 à 6 bf)
    3. doit fonctionner de manière très stable
    4. doit fonctionner avec pas ou très peu de brides
    5. doit fonctionner avec des lignes courtes (~5 mètres)
    6. doit se piloter très facilement
    7. doit pouvoir se plier/déplier/déployer très facilement
    8. doit pouvoir se relancer de l'eau très facilement
    9. Et d'autres obligations qui ne tarderont pas à se manifester...

      Ceci étant dit et quand ce sera fait, le rider-surfer sera un homme heureux.
      Sont seul souci en session sera de ne pas trop garder le sourire longtemps pour éviter que trop d'exocets (poissons volants) se collent sur ses dents blanches et parfaites.

      Si mon humour ne vous laisse pas indifférent, songez seulement une seconde à ce que pourra vous apporter mon génie ! Bref : restez branchés... ;-)

      En attendant le beau d'eau, les essais sur le sable :




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      jeudi 25 mars 2010

      Premier essai d'aile de kitesurf en 4 lignes avec système "border-choquer"

      Après les divers essais de cerfs-volants de toutes sortes (voir ici les vidéos de ces nombreux essais) j'ai acquis une aile de kitesurf relativement courante (une "Bandit" de chez F-One) pour d'une part en apprendre le pilotage, et d'autre part l'utiliser comme prototype pour mes recherches sur le kailsurf.

      Je tiens à remercier Ludovic Balanca de MFKite pour ma mise en route sur ce kite et ses conseils précieux.

      Après quelques exercices et autres tests avec cette aile, il s'agira de modifier une barre de pilotage "standard" afin de réaliser le système de traction-direction qui s'arrimera sur un flotteur à dérive de type longboard.

      L'idée dans une premier temps est d'arrimer les lignes avant au même endroit qu'on le ferait avec le pied de mât de planche à voile, et de piloter uniquement avec les arrières... À suivre !

      L'essai d'hier en vidéo et en musique :





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      mardi 10 novembre 2009

      Comment transporter les longboards et autres flotteurs de SUP ?

      ou "La remorque porte-quiver II, le retour"

      Après avoir bien bricolé pour le porte-quiver de windsurf à base de la plus petite remorque bagagère existante il faut bien se rendre à l'évidence : jusqu'à 3m de longueur de flotteur ça va, mais pas au delà...

      Alors que faire quand on se prend d'engouement pour les longboards et autres SUP ? Bien sûr on pourrait utiliser des barres de toit... mais suivant le véhicule on ne passera plus sous les limiteurs de hauteur, ou pire, on fait prendre des risques à tout le monde sur la route !

      Finalement la bonne solution reste simple :
      1) on se trouve une bonne occasion de remorque routière pour dériveur :

      2) on achète chez Mecanorem (pub gratuite, mais ils le méritent) une paire de "racks porte-planche à voile" non sans avoir pensé à leur demander d'aplatir les portes-mâts :


      3) on élimine l'ancien porte-mât et autre berceau devenus inutiles de la remorque pour y placer les racks :
       
      4) on fixe le coffre de toit (le fameux "porte-quiver") boulonné sur les pattes porte-mâts : 
      5) et on obtient cette remorque stable et assez longue pour voyager avec nos longboards en toute sécurité :
       

      Et après ? On profite de ses longboards (oui, enfin, on essaie ;-) :





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