mardi 12 mars 2013

Velalae : le 5ème prototype...

( Actualités de la Velalae sur le pointeur : www.velalae.com )


Commençons par les bonnes nouvelles :
  • le jonc souple est suffisant, ce qui augure d'un côté pratique
  • la taille de 3m² semble suffire pour la traction d'un homme
  • le système de réglage des lignes sur les oreilles fonctionne
    (il est inutile, mais il fonctionne !)
Et terminons par les super-bonnes nouvelles(*) : 
  • on sait maintenant que le jonc en bord d'attaque crée une lèvre qui contrarie l'écoulement
  • on observe que les poignées-oreilles ajustables étaient une fausse bonne idée
  • on apprend qu'il conviendra de changer de technique de réalisation
  • on vérifie que ce profil d'essai est trop creusé
(*) Ce prototype prouve l'existence de la possibilité d'une grande marge de progression ! O:-)

Un vidéo du comportement de ce 5ème prototype de Velalae : 

samedi 2 mars 2013

La Godyoto : godiller vraiment !

Parlant de l'aventure du ScullMatix avec enthousiasme, j'avais oublié de vous dire que vous pouvez vous fabriquer votre propre Godyoto très simplement avec un aviron, un manche, une entretoise de bois et une belle surliure.

On m'a demandé quelles seraient les proportions optimales, les mesures magiques, les cotes à ne pas oublier...

Soyons pratiques :
  • un aviron du bateau concerné, 
  • un manche de pelle en bois d'arbre, 
  • une entretoise d'environ 2 cm 
  • le lacet qui va bien pour la surliure...
et c'est tout !

Après, une fois la chose comprise et ressentie, l'optimisation suivant le canot sera simple et ira d'elle-même, essayez et vous verrez !

Pour l'exemple, voici un modèle vite-fait qui fonctionne très bien.
À n'en pas douter vous serez capables de faire plus joli ! :


Pour ceux qui voudraient plus de précision sur les mesures à appliquer, voire même les angles à considérer...

Il faut comprendre que le plus important n'est ni l'angle ni la taille exacte de la poignée, mais la longueur du levier entre poignée et pale.
Ça dépend donc de la longueur des éléments relatifs, de la taille du godilleur, de sa position dans le canot... Et parfois même de son âge ! ;-)

Bref pour faire simple et rapide, on peut considérer qu'il faut un écart entre le centre de la poignée et l'axe de la pale égal en centimètres à la longueur du bateau en mètres.
Par exemple pour un bateau d'environ 4 à 5 mètres, il sera bon d'avoir une poignée de Yuloh (le nom de la godille asiatique) ou de Godyoto (mon invention dérivée du même principe) décalée de 4 à 5 centimètres de l'axe de la pale.

Pour le Yuloh la longueur du manche de poignée dépendra évidemment de la taille du bateau et du godilleur pour une prise en main confortable. L'angle du manche s'ajustera donc en conséquence (on considère habituellement un angle de 10° à 12°).
Pour la Godyoto la longueur exacte du manche est moins importante étant donné que le manche de poignée est parallèle à l'axe de la pale : le godilleur saisira le manche instinctivement à l'endroit le plus confortable suivant la configuration de l'ensemble sans autre complication.

mardi 19 février 2013

Velalae : le 4ème prototype, c'est juste avant le 5ème !

(rappel : pointeur sur toutes les informations -> velalae.com)

Un étape qui permet toujours d'avancer malgré quelques petits soucis :

Ne cherchez pas le 3ème prototype dans les articles de ce blog, il est reparti à l'atelier aussitôt arrivé. Mais sa re-fabrication ne nous a pas épargné toutes les malfaçons pour autant...

Suite à un hiatus de conversion, la réalisation du fichier DXF de découpe de ce 4ème prototype a provoqué une augmentation de sa taille de l'ordre de 10%, modifiant d'autant le profil aéronautique du système.
Ce même défaut se retrouvera aussi hélas sur le prototype suivant (le n°5 donc).
Je travaille sur une solution logicielle qui me permette de réaliser entièrement, très souplement et en toute autonomie les futurs fichiers de découpe à partir du prototype #06.

Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, ce #04 présente un autre gros défaut : le fourreau n'est pas dans l'alignement du bord d'attaque, ce qui crée une sorte de volet inversé et provoque la fermeture suivant les turbulences et les prises d'incidence de la Velalae.

Ces aléas sont cependant le lot de toute R&D, et pour retenir les côtés positifs on peut voir dans cet essai (toujours à sec) que :

  • le déploiement et le repliage sont effectivement très rapides
  • le gonflement est instantané
  • la Velalae ne demande qu'à remonter au vent (elle est naturellement ardente)



lundi 4 février 2013

Brevets, modèles déposés, et cætera...


L'ami bienveillant et inquiet de mes intérêts me pose souvent cette question de bonne foi, quand il réalise le potentiel commercial d'une de mes idées :
"Tu as déposé le brevet ?"
Question à laquelle je réponds systématiquement :
"Ne t'inquiète pas, tous mes travaux sont protégés."
Réponse qui a l'avantage d'être vraie et d'éviter à l'ami en question de subir une trèèèès looooongue explication sur l'état de l'art en matière de protection juridique en propriété intellectuelle et autre propriété industrielle.
Parce que si je dis que je n'ai déposé aucun brevet, s'en suit l'effarement de mon interlocuteur surpris de me surprendre, dans ce qu'il croit être un flagrant-délit d'inconscience. Et je me trouve par conséquent obligé d'expliquer pourquoi et comment je suis loin d'être le fou immature qu'il s'est immédiatement imaginé que je pouvais être.
Donc vous conviendrez que la réponse sus-citée est plus simple et plus courte. :-)
Mais devant les questions de plus en plus nombreuses - parfois teintées d’espionnage industriel il faut bien l'avouer - et les recherches de certains qui ne trouvent pas mes brevets dans les bases de données ad hoc je sens le moment venu pour une petite explication plus pointue de ma politique de protection industrielle.
Brevets :
Il vous faut savoir et comprendre que lors du dépôt de brevet par qui que ce soit, quelle que société que ce soit, et où que ce soit dans le monde, le nom de l'inventeur en personne doit toujours être stipulé par le déposant, qu'il soit lui-même l'inventeur ou pas.
Donc dans le cas où ce "détail" serait oublié par un déposant autre que l'inventeur lui-même, l'inventeur peut très simplement faire invalider le brevet déposé dans la mesure où il peut prouver une antériorité. Aucun déposant, même et surtout le plus indélicat, n'a évidemment intérêt à cela.
Si par contre le dépôt a été fait dans les règles, l'inventeur peut prétendre de fait à des royalties dans la mesure où ses droits d'auteur protègent ses intérêts en tant que créateur.
En outre, on ne peut déposer un brevet que si l'objet du dépôt n'a jamais été rendu public préalablement.
On comprend donc aisément que mes publications sur ce blog constituent la meilleure protection qui puisse être pour mes inventions, et ceci en France comme à l'international.
Marques :
Les néologismes, noms, et autres vocables originaux de ce blog et/ou déposés en noms de domaines sur internet sont ainsi réservés et préservés de leur dépôts par des tiers mal intentionnés ou mal informés.
Donc, si un gentilhomme souhaite exploiter mes fulgurances vocabulatoires autant géniales que rigolotes, il devra passer par une prise de contact avec moi, sinon gare à la loi de son pays ! ;-)
(vous trouverez un article plus récent spécialement axé sur ma PI à propos des marques ici)
Modèles déposés :
Tout modèle, dessin, plan et autre représentation graphique publié sur ce blog est également réservé et préservé de tout dépôt ou utilisation abusive par un tiers du fait même de sa seule publication.
J'ai choisi de publier mes travaux sur ce blog pour plusieurs raisons simples :
  • laisser libre et renseigner quiconque voudrait utiliser mes informations pour ses propres besoins personnels,
  • permettre à tout le monde de partager ce qui lui semble intéressant,
  • permettre à tout le monde d'utiliser les termes et noms inventés dans leur langage courant,
  • permettre à tout le monde d'étudier mes travaux pour leur valeur informative,
  • prouver une antériorité de mes recherches et inventions par leur publication datée,
  • permettre à tout professionnel de négocier avec moi un développement commercial,
  • lutter contre toute exploitation indue et toute appropriation empêchant l'exploitation publique.
Pour résumer :
vous avez le droit d'utiliser tout le matériel inventé par mes soins que vous trouverez sur ce blog - ou dans une de mes autres publications - sans jamais rien me devoir ni devoir à qui que ce soit, dans la mesure où vous ne gagnez pas d'argent et/ou vous n'en retirez aucune sorte d'intérêt commercial.
Dans tous les autres cas rien n'est interdit non plus ;-) : contactez-moi pour que nous puissions envisager une solution ensemble.





jeudi 20 décembre 2012

Aile de KiteSurf avec voiles de WindSurf

Une aile lève le(s) voile(s)...

Vous connaissez probablement ces cerfs-volants acrobatiques 4 lignes nommés "Revolution kites", qui utilisent les règles aérodynamiques au mieux pour voler magnifiquement dans toutes les directions :



En regardant bien la photo ci-dessus, on voit comme deux voiles de WindSurf en dacron jointes par leurs hauts respectifs. Bien sûr dans ce sens ça n'aurait pas de sens... Mais je me suis pris à rêver d'une aile de traction qui exploiterait très simplement les qualités aérodynamiques pointues des voiles de WindSurf actuelles.

Voici ce que cette idée pourrait donner :


Avec un tube carbone en guise d'espar, un placement judicieux des lignes de puissance sur le bord d'attaque et des lignes de frein sur un bridage ad hoc, cet engin pourrait-il fonctionner pour tracter un KiteSurfer ?

À noter : les cerfs-volants de type Revolution sont capable de décoller de l'eau très facilement : on les fait "voler dans l'eau" en remontant et dès qu'ils sortent de la surface, ils s'envolent dans les airs sans plus de cérémonies, inutile donc d'avoir une aile qui flotte.
On pourrait développer cette technique avec par exemple la planche de KiteSurf placée en plan antidérive le temps de piloter l'aile dans l'eau pour la faire décoller. Et ceci aurait l'avantage de ne pas laisser le vent entraîner le pilote pendant la manœuvre...


lundi 17 décembre 2012

La pensée va plus vite que le vent !

À propos du "DDWFTTW" ("Directly Down Wind Faster Than The Wind" ou "directement sous le vent plus vite que le vent"). 
Beaucoup de débats ont eu lieu et le sujet n'est pas ici de relancer une polémique qui a déjà heureusement vu sa conclusion par une magnifique preuve donnée dans la vraie vie par Rick Cavallaro avec son BlackBird.



Mon but ici est d'expliquer le plus simplement possible le principe utilisé pour que vous puissiez ressentir pleinement, profondément et sans aucun doute son aspect complètement génial :


  • Le véhicule : un char à roues couplées avec une "éolienne-hélice".
  • Le vent arrière pousse le véhicule.
  • Le char commence à rouler poussé par le vent.
  • L'éolienne-hélice tourne entraînée par les roues.
  • L'engin accélère car les forces sur l'hélice et les roues s'ajoutent.Jusqu'ici tout se conçoit intuitivement.
    Mais continuons :
  • Arrivé à la vitesse du vent, icelui ne peut donc plus pousser l'engin (la vitesse relative du vent sur l'engin = 0 donc aucune force de vent ne s'applique sur l'éolienne).
    Mais les roues continuent à entraîner l'éolienne, qui elle continue à "souffler" contre le vent comme une hélice.
C'est là tout le secret de cette idée fantastique.

Il ne s'agit donc pas du tout d'un mouvement perpétuel comme on pourrait le penser à première vue, mais bel et bien d'une astuce ingénieuse permettant de continuer à utiliser la force du vent, même si elle devient nulle sur l'engin une fois arrivé à la même vitesse que le vent.

Plus d'informations et des liens très intéressants dans cet article du blog du Dr. Goulu...

samedi 8 décembre 2012

Velalae, 2ème prototype

(Rappel : toutes les news sur ce concept via l'alias www.velalae.com)

Ce deuxième prototype présente un gros défaut aérodynamique : le profil de chute devrait être droit mais il est courbe. 
C'est une erreur de ma part sur un paramètre dans la configuration de SurfPlan, qui bien que n'étant pas prévu pour cet usage m'a servi pour la conception de la Velalae. Merci à David Aberdeen de m'avoir aidé à repérer le problème. Le prochain prototype sera corrigé.

Ce défaut de profil entraîne un ballonnement qui provoque une instabilité de la "v-aile" et réduit bien sûr son rendement, ce qui complique les tests sur l'eau. 

Les points positifs de cet essai à terre : 
  • Le matériau employé semble idéal.
  • La taille de voilure (3 m²) paraît adaptée.
  • L'angle d'attaque du profil correspond à mes estimations et permet l'autoréglage de l'incidence de la Velalae ; ceci lui permet de procurer une portance auto-régulée avec seulement deux points de fixation, sans besoin de ce qui correspondrait à un réglage d'écoute sur une voile classique.

Comme souvent la vidéo est publiée pour le témoignage et l'analyse, aussi ne vous attendez pas à un film court... En même temps il est bon de rappeler que vous avez un curseur en bas du lecteur vidéo pour vous y déplacer à loisir et ne regarder que ce qui vous intéresse.

Avant de vous laisser vous délecter avec ma façon de bouger sublime et sublimée, je tiens encore à remercier David Aberdeen (SurfPlan) pour son aide et sa disponibilité.

mardi 20 novembre 2012

La Velalae remonte le vent

(Rappel : toutes les news sur ce concept à l'adresse www.velalae.com)

Très content de voir ma théorie concernant la possibilité de remonter au vent avec seulement un aileron et une pagaie comme plans antidérive/gouvernail enfin prouvée ! 

Toujours le premier prototype d'environ 1m², toujours un tout petit vent (cette fois ~10 km/h), et avec une planche plate de SUP de 11'6'' sans dérive.

Malgré cette très petite taille pour cette voile de test de la Velalae on peut remonter au vent, naviguer au prés, aller contre le vent, aller au vent, to go windward, to go upwind... 

Bref, c'est fantastiquement prometteur !

samedi 17 novembre 2012

La Velalae

Du latin veli (voile) & alae (aile)

Vous pourrez suivre les évolutions de ce concept sur le pointeur www.velalae.com.

Rappelons que mes recherches sur le SUPsailing (www.supsailing.info) tendent à trouver un moyen simple et rapide pour pratiquer la navigation sur une planche par tous les temps : de la pétole en Stand Up Paddle (à la pagaie) jusqu'à des vents de véliplanchistes (à la voile) sans revenir au camp de base pour changer d'équipement.

Après des mâts qui se montent et se démontent facilement sur le flotteur, des voiles qui utilisent la pagaie comme espar et d'autres idées comme l'utilisation d'une aile à caissons, voici le premier (très petit) prototype de Velalae : une aile en arche (comme un kitesurf) montée sur un jonc de fibre.

L'aile est fixée d'un côté à l'avant du flotteur (ce qui correspondrait au point d'amure pour un foc) et de l'autre à l'olive de la pagaie (comme des points de drisse et d'écoute confondus).
La pagaie sert à la fois de mât, de réglage d'écoute, de dérive, et de gouvernail.

La vidéo ci-dessous montre le principe et le fonctionnement.

Ne vous attendez pas à voir des sauts de plus de 10 mètres ni d'autres figures de style : là je n'avais pas le temps ;-)
Et avec un vent force 1 sur une voile de 1m², même si elle est très bien profilée aérodynamiquement, il convient de se réjouir que les conditions permettent uniquement, disons, une mise en place paisible. O:-)

Ceci étant dit, vous verrez que malgré la petite taille de ce premier prototype et ce vent faible le système permet d'avancer suffisamment vite pour diriger l'engin, ce qui augure de très bonnes performances avec une taille de voile adaptée.


Le prochain prototype offrira 3 m² de surface vélique pour un bord d'attaque de 4 mètres de long, soit presque le double d'envergure pour plus du double de surface.

L'image montre le design de la future Velalae #02 :


Ce concept est testé sur des SUP, mais que je vois toutes les raisons possibles pour qu'il puisse être adapté aux bateaux : réduction de la hauteur des mâts et de la gite, simplification du gréement et de la voilure, sécurité grâce à l'incidence automatique du système vélique, etc.
À suivre...

nota bene :
remerciements chaleureux à 
David Aberdeen, développeur de l'excellent logiciel SurfPlan sans qui ce concept n'aurait pas pu voir le jour !

mardi 9 octobre 2012

SUPsailing, ID pour la v3 : essai... Presque ça !

(pour consulter tout l'historique de ce projet d'invention cliquez sur ce lien : www.supsailing.info)

Petit rappel : l'idée principale de ma recherche autour du SUPsailing, c'est de pouvoir dans l'absolu naviguer par tous les temps avec un SUP, soit à la pagaie soit à la voile, en changeant de configuration en pleine navigation suivant la météo sans avoir à rentrer ni transporter du matériel.

Bien sûr l'absolu n'existe pas, mais on peut rêver par exemple simplement pouvoir partir en Stand Up Paddle au petit matin dans la pétole totale (prononcez les deux derniers mots à la suite en boucle et en accélérant pour voir) puis revenir 2 heures plus tard à la voile contre un vent de force 4 ou 5, ce qui n'est pas rare dans le midi : là où la terre est basse la mer est haute.

Vous trouverez dans les articles précédents des films avec des prototypes rigolos de SUPsailing, dont une version 2 d'une voile sur un gréement pliable qui fonctionne assez bien y compris pour remonter au vent, mais qui ne me satisfait pas entièrement à cause d'une partie de montage obligé, et du talent de surfer qu'il faut pour maîtriser l'engin.

Je voudrais dans l'idéal que la voile se monte ou se plie dans un seul geste, et que le système puisse être utilisé par tous ceux qui peuvent faire du SUP, surfers confirmés comme baladeurs enchantés.

Alors m'est venue l'idée d'utiliser une voile taillée comme une aile de traction pour l'efficacité maximale d'un vrai profil aérodynamique, mais directement fixée au SUP pour éviter un bridage encombrant. Pour résumer il s'agit donc de fixer l'aile entre l'avant d'un SUP et la poignée de la pagaie, et de l'utiliser comme une sorte de "mini-génois mobile optimisé".

La première vidéo ci-dessous montre un essai avec une aile de traction à caissons. Loin d'être parfaite par son profil trop plat, son poids trop important et ses fermetures trop nombreuses, elle m'a permis de me faire une première idée de la possibilité du système.

Comme pour les premières versions de SUPsailing, cette vidéo montre l'utilisation de la pagaie à la fois comme gouvernail et plan antidérive, mais cette fois elle est en plus assez libre pour servir en propulsion.

Les fermetures nombreuses lors de mon essai rendant difficile la remontée au vent, j'ai imaginé une "aile-voile" spécialement étudiée pour palier à tous les problèmes que j'ai pu noter avec l'aile à caissons. Vous en avez un aperçu 3D dans la seconde vidéo.

L'aile se présentera comme un kite à boudins gonflables monopeau sans bridage et sans boudins. Le bord d'attaque sera maintenu ouvert par une tige souple en fibre de verre et permettra d'éviter la fermeture lors des déventes et/ou des turbulences.

L'ensemble permettra de naviguer aux mêmes allures qu'un voilier, y compris de remonter au vent (naviguer au près), et pourra se déplier/replier très facilement et rapidement d'un geste en navigation.

Si les résultats pour le SUP sont à la hauteur de mes espoirs les plus fous, j'envisagerai également d'adapter l'idée sur d'autres engins flottants et roulants comme des dériveurs et autres voiliers (on enlève toutes les voiles et on remplace le génois par une "KiteSail"), des skateboards et autres mountainboards munis de "big sticks" (sorte de pagaie pour la terre ferme), etc.

L'essai avec l'aile à caissons :


La visualisation en révolution 3D du prototype de SUPsailing v3 envisagé :

dimanche 13 mai 2012

Les dessous ? Chic !

Deux plans-séquences du dessous de la carène d'un flotteur de Stand Up Paddle (SUP) pendant la rame.
Le premier caméra sur le devant filmant vers l'arrière, le second caméra sur l'arrière filmant vers l'avant...

On voit clairement que la carène est balayée par un tapis de bulles, formées par les remous de la pénétration de la carène sur l'interface eau/air à la surface de l'eau.

Accessoirement on distingue aussi les vortex créés par la pale de la pagaie.